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LES POISSONS CARTILAGINEUX

Publié le 06/02/2019

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Les guitares de mer ont fréquemment le dos hérissé de gros denticules dermiques. D’une taille variant de 60 centimètres à 3 mètres de long, ces raies vivent dans des eaux peu profondes et se nourrissent de mollusques et de crustacés.

 

Les torpilles sont des poissons à l’allure lente, qui élisent domicile sur les fonds marins; grâce à des organes électrogènes situés à la base des nageoires pectorales, elles paralysent leurs victimes en envoyant des décharges électriques pouvant atteindre 300 volts. Si la plupart des espèces gardent des dimensions plutôt modestes, la torpille noire peut, quant à elle, atteindre 2 mètres de long et peser plus de 90 kilos. Les torpilles fréquentent les océans tropicaux et subtropicaux.

 

Les véritables raies appartiennent pour la plupart à la famille des rajidés (raies communes), qui est de loin la plus importante avec 120 espèces environ. Ces raies ont un corps aplati et une queue fine portant des organes électriques, qu’elles utilisent sans doute à des fins de communication. Répandues dans le monde entier, elles descendent parfois jusqu’à 2100 mètres de profondeur.

 

La majorité des espèces de pastenagues possèdent une queue en forme de fouet, présentant un ou plusieurs aiguillons acérés. Certaines peuvent accomplir des bonds spectaculaires hors de l’eau grâce à la force de propulsion de leurs nageoires pectorales, reliées à l’épine dorsale par une articulation sphérique spéciale. Les pastenagues ont pour habitude de s’aventurer dans des eaux peu profondes et causent des désagréments aux baigneurs qui posent par inadvertance le pied sur leur aiguillon venimeux.

 

L’aigle de mer, qui doit son nom à ses très grandes nageoires pectorales ressemblant aux ailes d’un aigle, vit dans les eaux peu profondes des régions tropicales et subtropicales.

 

La mante de mer, aussi connue sous le nom de raie-vampire, est le plus grand représentant de la famille des mobulidés : elle pèse parfois plus de 1600 kg avec une envergure de plus de 6 mètres. En dépit de leur nom, ces animaux étranges sont inoffensifs. Amateurs de plancton, les mantes se

Les yeux du requin-marteau sont disposés aux extrémités de son étrange museau en forme de marteau.

 Les requins sont de redoutables prédateurs. Ils doivent leurs succès à leurs dents acérées, à leur mobilité et à leur système nerveux très perfectionné.

déplacent à grande vitesse et jaillissent souvent hors de l’eau : on a même vu des femelles donner naissance à des petits au cours de ces acrobaties!

 

Les chimères

 

Les chimères se rencontrent dans les eaux Iroides des régions subarctiques et subantarctiques. Elles portent un piquant venimeux au point d’insertion antérieur de leur première nageoire dorsale. Piètres nageuses, elles passent le plus clair de leur temps sur le fond des océans, reposant sur la pointe de leurs nageoires, à l’affût de poissons ou de crustacés. La chimère monstrueuse, également appelée

 

rat de mer, vit à de grandes profondeurs, descendant parfois à 2400 m. L’obscurité qui y règne ne la gêne pas: ses gros yeux irisés bleutés détectent sans peine les émissions luminescentes des poissons de fond et des autres animaux. Le curieux appendice (rostre) qui prolonge le museau des chimères contient des récepteurs électriques ou chimiques leur permettant de dénicher des aliments ou de trouver un partenaire sexuel. Elles ont un corps hérissé de denticules dermiques et leurs mâchoires sont équipées de fortes plaques dentaires formées de dents fusionnées, capables de broyer coquilles et carapaces. La femelle pond deux gros œufs (de 15 à 25 cm) qui éclosent trois mois plus tard.

« Les poissons cartilagineux branchies à part des vertébrés, représentant même un sous­ embranchement distinct, celui des agnathes.

Implantés dans le monde entier, les cyclostomes vivent dans les mers froides, des lacs ou des rivières.

Les lamproies La lamproie, dont la forme évoque celle d'une anguille, ne possède qu'une ou deux nageoires dor­ sales et une nageoire caudale.

Sa bouche circu­ laire, armée de dents cornées, lui sert à la fois de ventouse, de râpe et d'aspiratem La glande pinéale, située entre les deux yeux, est recouverte d'un petit lambeau de peau translucide.

Cette glande régule la production d'hormones en fonction des varia­ tions d'intensité lumineuse.

Certaines espèces, comme la lamproie marine, vivent dans des eaux salées et ne remontent les fleuves que pour se reprcr duire.

D'autres, comme la lamproie de rivière, vivent de façon permanente dans l'eau douce.

Les lamproies marines ont une aire de réparti­ tion très étendue et s'aventurent parfois jusqu'à 1 000 mètres de profondeur.

Mais toutes les lam­ proies, marines ou non, se reproduisent en eau douce.

Les zones de frai, disséminées le long de fleuves au cours rapide, sont parfois situées très en amont.

Les lamproies, qui ont dû franchir barrages et rapides pour y parven ir, sont souvent épuisées lorsqu'elles retrouvent leurs compagnons.

La femelle aménage un nid entre les pierres, puis commence à y déposer ses œufs.

Le mâle s'accroche alors à sa partenaire à l'aide de sa ven­ touse et féconde les œufs que celle-ci expulse len­ tement.

Après une vingtaine de jours, les œufs lais­ sent échapper des larves qui demeureront tapies dans le lit du fleuve pendant trois à cinq ans selon les espèces.

Enfouies au fond d'un terrier creusé dans la vase et tapissé de mucus, d'où seule leur bouche émerge, les larves se nourrissent de planc­ ton qu'elles filtrent dans l'eau.

La métamorphose de la larve en lamproie peut durer jusqu'à huit mois.

Au cours de cette période, elle doit jeûner, car sa bouche et son système digestif subissent des trans­ formations spectaculaires.

À l'âge adulte, la plupart des espèces sont para­ sites.

Après avoir repéré un gros poisson, la lam­ proie se cramponne au corps de sa victime pen­ dant une période variable Gusqu'à deux ans) pour se nourrir de son sang et de ses fluides organiques.

Après avoir plaqué sa bouche-ventouse sur le corps de sa proie, elle en râpe les chairs à l'aide de sa langue hérissée de papilles cornées.

La lamproie aspire ainsi en moyenne 1,4 kg de sang et de fluides organiques entre la métamorphose et le moment où, parvenue à l'âge adulte, elle quitte son hôte et regagne la rivière pour frayer.

Elle est pratiquement indélogeable, mais certaines victimes se retournent ANATOMIE DU REQUIN DE RÉCIFS colonne vertébrale cartilagineuse valvule spirale glande rectale intestin et s'exposent ventre à l'air pour mettre la tête de leur agresseur hors de l'eau.

Les lamproies peuvent également causer d'importants ravages dans les réserves piscicoles.

Les myxines Les myxines, qui mesurent rarement plus de 70 cen­ timètres, sont des créatures nocturnes et séden­ taires vivant sous la vase des fonds marins, à des profondeurs atteignant 300 mètres.

Accoutumés aux eaux froides, ces "poissons,, ont un métabcr lisme particulièrement lent et n'ont donc pas besoin de se nourrir fréquemment.

Si la myxine est aveugle, elle est dotée d'organes photosensibles, logés dans le crâne à proximité de la bouche et du cloaque.

Elle possède un goût déve­ loppé et un odorat puissant, qui l'aident à locali­ ser rapidement les poissons, les vers et les crustacés morts ou mourants.

Sa bouche est entourée de qua­ tre à six tentacules et d'une langue dentée qu'elle .......

Les chimères ont, comme les raies et les requins, un squelette cartilagineux; la ressemblance s'arrête là.

Les 4 fentes branchiales des chimères sont recouvertes, et la mâchoire supérieure est soudée au crâne.

Un aiguillon très venimeux pointe devant la première nageoire dorsale.

utilise pour pénétrer dans le corps de ses plus gran­ des proies et les ronger de l'intérie ur, n'en laissant que la peau et le squelette.

Lorsqu'il lui faut déployer une vigueur particu­ lière pour manipuler un cadavre, la myxine noue son corps en forme de huit, ce qui lui permet de s'arc-bouter plus facilement sur le fond.

Le corps de la myxine est dépourvu d'écailles mais la plu­ part de ses adversaires sont repoussés par le mu­ cus qu'elle sécrète en quantité pour se protéger.

' Une _lamproie ma11ne se cramponne à un poisson.

Parasite, la lamproie se nourrit des tissus et du sang de son hôte.

Une fois qu'elle a appliqué sa ventouse sur sa victime, il est pratiquement impossible de la déloger.

LE SAVIEZ-VOUS? • Le mot chimère, d'origine grecque, désignait jadis un monstre mythologique à tète de lion, à corps de chèvre et à queue de dragon.

• La lamproie préfère capturer des saumons, des morues ou des maquereaux, mais on a aussi retrouvé l'empreinte de sa ventouse sur des corps de baleines! • La chair de la lamproie a toujours été fort ap­ préciée.

En France, la vente de ce poisson était réglementée par une ordonnance royale et, en Angleterre, la rumeur populaire attribuait la mort du roi Henri VI à une indigestion de cette chair réputée savoureuse.

• Si la lamproie a un cœur rudimentaire, sim­ plement formé par un élargissement de l'artère principale, la myxine possède plusieurs séries de muscles cardiaques.

•Jusqu'à vingt mille dents peuvent se développer dans la mâchoire d'un requin et être utilisées pen­ dant son existence.

• Le requin mako est sans doute l'un des pois­ sons les plus rapides du monde: il peut nager à plus de 95 kilomètres/heure.

• La plupart des requins couleraient s'ils ces­ saient de nager ne fût-ce qu'un instant.

C'est pour­ quoi les requins passent le plus clair de leur temps allongés sur les fonds marins.

Le requin-taureau avale de l'air pour diminuer sa densité et rester à la surface.. »

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