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Les précipitations dans le monde

Publié le 17/11/2011

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La hauteur d'eau ou quantité d'eau tombée en un lieu pendant un temps déterminé est la donnée fondamentale. On recueille les précipitations, quelle que soit leur forme dans un pluviomètre, sorte de vaste entonnoir qui les dirige vers un réservoir gradué; on mesure ou pèse ce qui a été recueilli. La pluie a une intensité variable par jour, mois et années. Pour comparer, il faut utiliser des moyennes. Les mesures des hauteurs d'eau recueillies dans chaque station sont rigoureusement comptabilisées des années durant et permettent de calculer les moyennes mensuelles ou annuelles.

« certaine durée.

Comme les mécanismes d'as­ cendance sont divers, il y a différents types de pluies.

0 l-es pluies de relief.

Les reliefs obligent les masses d'air à s'élever sur leurs flancs.

Au long des courses en montagne ont peut V(}ir les masses nuageuses monter le long des parois du versant « au vent » très arrosé, puis fran­ chir les cols , s'effiloche1· et disparaître en des­ cendant (tout en s'échauffant), le versant « sous le vent » étant sec.

Une masse d'air marine qui aborde une côte est obligé e de s'élever : le processus d'ascendance le long de cette fai­ ble rugosité provoque la pluie littorale.

Les pluies de conv ection .

Dans des zones surchauffées localement, par exemple les zo­ nes équatoriales ou l'intérieur des continents, l'air humide au contact .

du sol très chaud, s'échauffe, s'élève en emportant avec lui la vapeur d'eau qu'il contient; à mesure qu'il s'élève, il se refroidit , condense sa vapeur d 'eau sous forme de nuages de type cumulus.

(Le cumulus est un nuage de type « ascenseur » qui matérialise une ascendance).

La condensa­ tion dégénère en averses violentes.

Les pluies de front sont dues à l'ascen­ dance de l'air le long de la surface de sépara­ tion de deux masses d'air de températures et d'humidité différentes.

Le long des fronts (chauds ou froids) l'air chaud est obligé de s'éleve1· et condense son humidité qui retombe sous forme de pluies dites cycloniques.

,ce type de pluies se produit surtout le long au front polaire dans les régions tempérées.

Toutes les pluies, quelle que soit leur ori­ gine, précipitent de l'eau sur la terre, mais il peut arriver que les gouttes de pluie chan­ gent d'état au cours de leur chute.

Les précipitations solides La neige tombe lorsque la température de l'air entre le nuage et le sol est au voisi- Quelques limites concernant les chutes de neige d'après J.

Blüthgen et Ch.-P.

Péguy oeoe 40 jours de chute de neige par an (au niveau de la mer) limite des chutes de neige normales en plaines limite équatoriale extrême (au niveau de la mer) • principaux massifs glaciaires aux basses latitudes nage de o• C.

Les cristaux de glace formés au sommet des nuages ne peuvent fondre.

En tom­ bant ils continuent même à grossir en s'en­ chevêtrant.

Il neige là où la température at­ teint O•, c'est-à-dire en montagne ou aux latitudes élevées.

Cette neige peut rester au sol tant que la température ne dépasse pas o•, d'où l'existence des neiges dites « éternelles » sous toutes les latitudes en altitude, et même au niveau de la mer dans les régions polaires.

La grêle se forme lorsque iles forts cou­ rants ascendants entraînent vers une haute altitude des gouttes de pluie qui se cong èlent à hasse température.

Ces cristaux de glace cons­ tituent l'embryon du grêlon, ils s'agglomèrent soit à des gouttelettes d'eau, soit à d'autres cristaux et leur poids finit par les précipiter au sol .

LA MESURE DES P~É©IPI'f ~ "i"I~NS La hauteur d'eau ou quantité d'eau tom­ bée en un lieu pendant un temps déterminé est la donnée fondamentale.

On recueille les précipitations, quelle que soit leur forme dans un pluviomètre, sorte de vaste entonnoir qui les dirige vers un réservoir gradué; on mesure ou pèse ce qui a été recueilli.

1 La pluie a une intensité variable par jour, mois et années.

Pour comparer, il faut utiliser des moyennes .

Les mesures des hau­ teurs d'eau recueillies dans chaque station sont rigoureusement comptabilisées des années du­ rant et permettent de calculer les moyennes mensuelles ou annuelles.

Toutes ces mesures sont traduites de fa­ çon graphique sous forme de courbes et de cartes.

Dans les diagiammes pluviométriques on représente les précipitations par des barres rec-. »

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