Les régions montagneuses d'Europe et d'Afrique du Nord

« l'homme bien avant le desman.

Au moyen âge, on trou­ vait encore de nombreux spécimens dans et autour des Pyrénées .

Mais, pour diverses raisons, il devint l'objet d'une chasse effrénée.

L'une de ces raisons était que, au moyen âge, les gens croyaient que certaines parties du corps du bouquetin d'Espagne avaient un pouvoir curatif pour de nombreuses maladies.

Le bouquetin avait en outre une chair très appétissante et constituait une provo­ cation pour les chasseurs, du fait qu'il vivait dans des régions aussi peu accessibles.

Bien qu'aujourd'hui les bouquetins d'Espagne soient protégés par _la loi, leur nombre n'augmente pas rapidement.

Leurs cousins, les bouquetins des Alpes, eurent un sort plus heureux.

Actu­ ellement, ils forment une colonie dans les montagnes du nord de l'Italie (Gran Paradiso) et ont donné naissance à d'autres colonies en Suisse, en France, en Autriche, en Ci- dess u s: A cau se du dessin noir sur son visage et d es petites plum es de c h aqu e cô té du b ec, le gypaète es t égal em e nt app elé v aut our à bar be .

Il v it dans les monta gne s depui s l'Espagn e j usqu'en Chin e.

Allemagne, en Yougoslavie et dans plusieurs régions d'Italie.

Un proche parent du bouquetin d'Espagne est le cha­ mois.

Bien que cet agile grimpeur ait un aspect charmant, il s'agit de s'en méfier! Il n'est que trop disposé à utiliser ses cornes recourbées et pointues.

Il existe aussi des animaux qu'on rencontrait autrefois dans toute l'Europe ou l'Afrique du Nord, mais qui se sont réfugiés dans les endroits reculés des montagnes.

Le chacal commun, par exemple, est un animal qu'on ne trouve plus que dans les régions inaccessibles du Cauca­ se.

Les lynx, les ours bruns, les chats sauvages, les loups et les sangliers ne se rencontrent plus qu'en petit nombre.

Quelques spécimens vivent encore dans les Pyrénées, alors que d'autres ont cherché refuge dans la chaîne côtière de la Scandinavie.

Les montagnes scandinaves forment un abri sûr pour de nombreuses espèces mena­ cées d'extinction.

Les gouvernements de ces pays sont également pour une grande part dans la conservation des espèces, car ils ont promulgué des lois qui les protègent.

De l'autre côté du détroit de Gibraltar, se trouve la chaî­ ne de 1 'Atlas.

Elle est habitée par diverses espèces tout à fait uniques.

Les unes sont d'origine européenne et les autres d'origine africaine.

Ces animaux attirent les car­ nassiers du Sahara, tels les fennecs, les genettes et les Ci-des su s: T o ut comme le bouquetin , le chamois vit sur les plu s haut s r o ch ers des r égio ns m onta gn eu ses d'Es pa gn e jusqu ' en Asie Min eur e.

P ou r r echerc her sa n ourriture il grimpe a vec agilité sur les roch es.

Le tr oupeau de c ham ois es t diri gé par une femell e d'â g e avanc é.

caracals.

L'ours et l'onagre algériens ont complètement disparu de ces régions, et le dernier lion berbère fut a­ battu vers 1920.

Mais le cerf de l'Atlas, une sous-espèce du cerf commun, continue à paître dans les herbages et dans les forêts d'une petite zone située sur la frontière entre la Tunisie et l'Algérie.

Les gracieuses gazelles dorcas nécessitent très peu d'eau.

De ce fait, elles sont parfaitement adaptées pour la vie dans les régions sèches de l'Atlas.

L'humidité qu'elles extraient des plantes leur suffit.

Dans les forêts des mon­ tagnes, on rencontre des sangliers et des magots qui vivent également sur le rocher Gibraltar.

Ces singes à queue rudimentaire errent dans les forêts à la recherche d'une nourriture composée principalement de pommes de pin, de feuilles, d'insectes et de scorpions.

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