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LES RENARDS

Publié le 09/02/2019

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Peu à peu, les petits s'aventurent hors du terrier, d’abord pour batifoler devant l’entrée, ensuite pour entreprendre de brèves expéditions dans les alentours. Les renardeaux font souvent mine de se battre ; ils se bousculent, se mordillant les oreilles et le cou, et se jettent avec jubilation les uns sur les autres. Mais lorsqu’ils sont devenus trop envahissants, la femelle s’installe alors dans un terrier situé à proximité et ne leur rend plus visite que pour les nourrir de viande à demi-digérée qu’elle régurgite pour eux.

 

Les petits du renard roux, complètement sevrés à 9 semaines, sont autonomes vers la 14e semaine, mais ce schéma est loin de s’appliquer à tous les renards. Chez le fennec, par exemple, l’allaitement dure douze semaines et les deux adultes, parfois aidés d’un renard plus jeune, consacrent tous leurs soins à une seule portée. Les petits de l’otocyon sont allaités pendant quatre mois.

 

L’adaptation à l’environnement

 

Les renards peuvent survivre dans les milieux les plus hostiles. Le renard polaire, à la fourrure particulièrement dense et chaude, est si bien adapté au froid qu’il supporte des températures proches de -80 °C. Mais le renard roux peut lui aussi endurer des températures extrêmement basses. En raison de sa grande taille, il doit cependant se procurer davantage de nourriture, alors que dans l’immensité gelée des régions polaires, ce sont les animaux ayant besoin de peu de nourriture qui ont le plus de chances de survivre.

 

Bien qu’il vive dans le désert, le fennec possède également une épaisse fourrure. Comme tous les canidés, il est dépourvu de glandes sudoripares (glandes sécrétant de la sueur) et a donc adopté un mode de vie permettant de remédier à cet inconvénient. Tapi dans un profond terrier, il attend patiemment que le soleil décline pendant la journée. Une fois la nuit tombée, il part à la chasse, et sa fourrure le protège du froid glacial qui règne alors dans le désert.

 

Le renard des villes

 

Dans certains pays, la forte densité de la population de renards a entraîné un mouvement de migration vers les villes. À Londres, par exemple, on a vu des renards aménager leur terrier dans des caves

Une femelle de renard gris d’Argentine allaite ses renardeaux. Ceux-ci naissent au printemps et sont allaités durant neuf à quatorze semaines. Ils atteignent la maturité sexuelle à l’âge de 9 mois.

Un renard crabier au zoo de San Diego, en Californie. Il tire son nom de son alimentation, constituée de crabes et crevettes.

abandonnées, faire les poubelles et élever leurs petits dans des décharges publiques. Des villes comme Nancy Marseille, ou la banlieue parisienne abritent également des représentants de la race vul-pine. Et ces animaux ont également colonisé la plupart des grandes métropoles européennes. Il est pourtant assez étonnant que les renards soient ainsi parvenus à s’infiltrer au cœur du territoire de leur ennemi le plus implacable, l’homme.

Le renard et l’homme

 

La fourrure du renard constitue une ressource précieuse. En Afrique, les chasses répétées ont décimé les populations de fennecs. En revanche, en Amérique du Sud, il est illégal de vendre des peaux de renard des Andes et de renards gris d’Argentine, ces deux espèces étant désormais protégées. Le renard à petites oreilles, qui vit dans les régions tropicales d’Amérique Latine, et le renard véloce, familier de la prairie nord-américaine, ont aussi été répertoriés dans la catégorie des animaux en voie de disparition. Dans les zones rurales, le renard est souvent considéré comme un animal très nuisible,

 

FICHE BIOLOGIQUE

 

Les renards appartiennent à l’ordre des Carnivores et à la famille des Canidés. Il en existe 21 espèces, réparties en 4 genres. Taille : la longueur de l’animal (tête et corps) est comprise entre 24 et 41 cm chez le fennec, 72 et 100 cm chez le renard à petites oreilles.

 

Les véritables renards appartiennent au genre Vulpes.

 

Il en existe 12 espèces, parmi lesquellesw le renard roux (Vulpes vulpes).

 

Les renards d’Amérique du Sud appartiennent

 

au genre Dusicyon.

 

Il en existe 7 espèces, parmi lesquelles: le renard gris d’Argentine

 

(Dusicyon grise us).

 

Le renard polaire appartient au genre Alopex.

 

Il n’existe qu’une seule espèce: le renard polaire ou renard bleu, ou isatis (Alopex lagopus).

 

L’otocyon appartient au genre Otocyon.

 

Il n’existe qu’une seule espèce: l’otocyon (Otocyon megalotis).

dont il faut coûte que coûte limiter l’expansion. Dans certains pays, comme le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Australie ou la France, la lutte a pris des formes rituelles et s’est transformée en sport. Dans les chasses à courre, une meute de chiens est ainsi lancée à la poursuite du renard. En Angleterre, ce type de vénerie s’est développé aux xvne et xvnr siècles, époque où les cerfs ont commencé à disparaître des forêts anglaises. Fbur remplacer ces animaux qu’ils avaient coutume de chasser à cheval, les chasseurs ont reporté leur attention sur les renards.

 

Les adversaires de la chasse à courre soulignent la cruauté de ce sport qui consiste à traquer sans relâche un animal jusqu’à ce que mort s’ensuive; alors que ses partisans font valoir que les populations de renards roux sont si denses dans certaines régions que les agriculteurs seraient contraints de les tuer de toute façon.

« Les renards i Le fennec, ou renard des sables, vit A dans les déserts de sable d'Afrique du Nord.

Il apparaît dans tout le Sahara ainsi que dans le désert du Sinaï et en Arable.

Son pelage est de couleur crème sauf l'extrémité de sa queue qui se pare de noir.

Son aire de répartition va des bords de la mer Rouge jusqu'à l'océan Atlantique.

Également originaire d'Afrique du Nord, le fen­ nec, ou renard des sables, fréquente les régions désertiques qui s'étendent du Sahara au Sinaï et jusqu'en Arabie.

Mais, victime des chasseurs, cet animal gracieux se fait malheureusement de plus en plus rare dans la nature.

Le renard de Rüppell, qui vit lui aussi dans les régions désertiques d'Afrique du Nord, s'est davantage aventuré en Asie, puisqu'il apparaît dans la péninsule Arabique, en Iran, en Afghanistan et au Pakistan.

Son aire de répartition empiète sur le territoire du renard roux sur la côte nord-africaine, sur ceux du fennec et du renard pâle en Éthiopie, et sur celui du renard de Blan ford en Afghanistan.

Ce dernier est l'un des quatre représentants du genre Vulpes sur le continent asiatique.

Il vit dans les régions montagneuses de l'Iran, de l'Afghanistan, du Pakistan, et dans le sud du Turkestan.

Son pelage sable est entièrement couvert de marbrures et divisé par une bande dorsale noirâtre.

L'extrémité de sa mâchoire inférieure est marron.

Le renard du Bengale, au pelage de même cou­ leur, et doté d'une queue à l'extrémité noire, vit dans la partie méridionale de l'Himalaya, au Népal, en Inde et au Bangladesh.

Accoutumé aux steppes, aux forêts clairsemées et aux broussailles, cet ani­ mal n'hésite pas à grimper jusqu'à 1350 mètres d'altitude.

Le renard du Tibet, plus montagnard encore, vit sur les hauts plateaux du Népal, du Tibet et de la Mongolie, à 4500 mètres d'altitude.

Les espèces sud-américaines On dénombre sept espèces de renards en Amé­ rique du Sud.

Ils possèdent un museau fin et pointu, et un pelage gris aux reflets fauves.

Leurs grandes oreilles sont toujours dressées.

Le renard des Andes vit dans la pampa et sur les plateaux andins, de l'Équateur à la Terre de Feu.

Habitué des plaines, le renard gris d'Argentine s'aventure en outre sur les montagnes basses bor­ dant la cordillère des Andes.

Le renard d'Asara i Le renard roux A peut également endurer des températures extrémement basses.

Il doit simplement se procurer davantage de nourriture en raison de sa grande taille.

On rencontre .....

te renard du Cap, qui est doté d'oreilles allongées, en Afrique, au sud du Zimbabwe et de l'Angola.

a pour sa part élu domicile dans les vastes plaines du Parag uay, du sud-est du Brésil et de l'est de l'Argentine, jusqu'au rio Negro.

Aisément recon­ naissable, le renard à petites oreilles est quant à lui originaire des bassins de l'Amazone et de l'Orénoque.

Doté de petites oreilles arrondies et de dents exceptionnellement longues, ce renard se distingue également par sa démarche féline.

Le renard du désert austral s'est installé sur la côte désertique qui borde le nord du Pérou et le sud de l'Équateur.

Un autre renard fait figure d'ori­ ginal, en raison d'un régime alimentaire pour le moins insolite: le renard crabier.

Il vit en Colom­ bie, au Venezuela, dans le nord de l'Argentine et au Paraguay.

Outre les crabes, ce renard est égale­ ment friand de crevettes et d'insectes, et chasse par­ fois avec un compagnon.

Le renard chenu du Bré­ sil affectionne les steppes herbeuses ou les savanes parsemées de bosquets du centre-est du Brésil.

Ses mœurs sont encore mal connues.

Le renard polaire Protégé par une épaisse fourrure, le renard polaire hante la toundra et les littoraux gelés du cercle arctique.

On distingue deux variétés: le renard polaire «blanc» et le renard polaire "bleu>>, dont les pelages sont respectivement brun-gris et brun foncé durant l'été.

La survie des renards polaires est étroitement liée à la densité des populations de campagnols et de lemmings, qui constituent la plus grande partie de leur alimentation.

Lorsque ces rongeurs se multiplient, les renards polaires met-tent au monde un grand nombre de petits.

Un seul terrier peut alors abriter quatorze renardeaux.

Mais dans les mauvaises années, les renards polaires choisissent de limiter leur reproduction .

L'otocyon L'aire de répartition de l'otocyon, ou renard à oreilles de chauve-souris, s'étend de la Zambie méridionale à l'Afrique du Sud et de l'Éthiopie à i Renard d'Amérique du Sud A fouillant, à défaut de mieux, des lits de moules sur l'archipel des Falkland.. »

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