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Les roches dans le monde

Publié le 13/08/2013

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En fonction des mouvements de l'écorce terrestre, les calcaires sont parfois plissés, de manière assez forte.

LA DIAGENESE 

La transformation des sédiments en roches sédimentaires s'appelle la diagenèse. Ce processus complexe est physique et mécanique (compaction), chimique (cimentation, dissolution) et biologique.

Le processus principal est la cimentation. L'eau chargée de sédiment soude les grains entre eux. Plus la cimentation est faible, plus la roche est friable.

« •l'altération superficielle est chimique (notamment par les eaux de pluie) ; mécanique (gel/ dégel, racines des arbres) ou biologiques (par exemple lichens) .

Les sédiments sont donc des roches détritiques .

• La destruction chimique des liaisons entre minéraux de la roche et les composés des êtres vivants met ces éléments en solubilisation dans l'eau en circulation (rivières, glaciers).

• l'eau s'écoule vers la mer et les particules en suspension se déposent au gré des courants, ce qui fait que la plupart des roches sédimentaires sont d 'origine sous-marines ou sous-lacustres .

• Le dépôt de sédiments en surface se fait souvent par l'action du vent.

LE FACIB DES ROCHES StDIMENTAIRES ·Selon le mode (eau, vent, glace) et l'énergie du transport , le sédiment se stratifiera de manière différente (mode dépô~ position des divers bancs l'un par rapport à l'autre).

• Dans un même lieu, il se produit un granoclassement vertical : les éléments grossiers sont remplacés par des éléments de plus en plus fins.

• On distingue différents types de fadés des dépôts sédimentaires : -les dépôts continentaux qui sont déposés par le ven~ comme les limons quaternaires des plateaux ; - les dépôts d'eau douce, ou lacustres, qui sont le résultat de la sédimentation dans les rivières ; -les dépôts lagunaires qui ont eu lieu en bord de mer ; -les dépôts marins , qui se présentent sous trois formes de dépôts : néritique (proche de la côte : sables, vases, argiles et calcaires) ; bathyal (de 200 rn à 2 000 m de la côté : diminution des calibres) ; abyssal (plus de 2 000 rn : argiles rouges des grands fonds, riches en oxydes de fer).

• les roches à grains cimentés regroupent des brèches (grains angulaires) et des poudingues (grains arrondis) .

• Les grés sont formés de grains fins homogènes , liés par un ciment.

Le plus souvent composés de grains de quartz.

ils peuvent également être faits de feldspath , ou tout autre élément minéral.

• Le processus de cimentation fait que les solutions liquides déposent de la matière autour des grains, bouchant les vides entre ceux- 200 mm) • Elles sont classées en ectinites aux argiles (< 0,002 mm) en passant LES ROCHES SÉDIMENTAIRES (transformation minéralogique par les galets (200 mm > 20 mm), CARBONÉES sans apport extérieur ) et en m igmatites les sables gross iers (2 mm > 0,2 mm) , (apports extérieurs produisant les sables fins (0,2 mm > 0,02 mm) • Tourbe, lignite , houille, anthracite, une modification de la composition et les limons (0,02 mm > 0,002 mm).

schistes bitumeux.

pétrole et gaz chimique de la roche) .

• Les sables sont généralement naturels sont des roches sédimentaires • Les roches métamorphiques perméables et présentent des fadés qui contiennent plus de 50 'lb les plus courantes (entre parenthéses, différents en fonction de leur teneur de carbone, utilisables comme la roche d'origine) sont : en eau et des conditions climatiques.

combustibles.

-le schiste (granites, argiles) , • Les argiles sont rarement seules • la tourbe est un ensemble de -le gneiss (granites , argiles), dans la nature .

Elles sont généralement végétaux décomposés durant l'ère -l'amphibolite (basaltes) , mélangées à des éléments plus quaternaire (combustible médiocre).

-l'ardoise (argiles ), grossiers Oes marnes sont des argiles • la lignite provient de la -la quartzite (grés), qui contiennent une proportion décomposition de bois (ère secondaire -le marbre (calcaire) .

de calcaire) .

et tertiaire) et est un moins bon • Le métamorphisme produit • Cette classification granulométrique combustible que la houille qui des textures diverses : ne doit pas masquer le fait qu'Il existe contient plus de carbone (68 à 90 'lb) -la schistosité (débit de la roche des argiles chimiques , résuUant de à cause d'un temps de décomposition en feuillets) , la décomposition de la roche (argiles plus long (ère primaire), de matières -la foliation (litage lithologique à silex ).

Ces argiles sont capables de organiques piégées dans des résultant de ségr égations minérales), stocker de l'eau (fort pouvoir absorbant) sédiments et se décomposant -le boudinage , ou en restituer (craquèlement).

sous l'effet de certaines bactéries.

-la structure œillée (des gneiss), les minéraux argileux y sont organisés • le pétrole est un hydrocarbure, -des microplissements .

en lamelles ou fibres .

produit des gaz de décomposition Les roches à grains cimentés de la matière organique en composés • Le conglomérat est un ensemble de carbone et d 'hydrogène.

cimenté composé de grains de Le plus simple de ces composés diverses tailles, allant jusqu 'aux blocs.

est le méthane (CH.) .

LEs TIOIS TYPES DE MRAMOIPHISME • Le métamorphisme de contact , qui se produit au voisinage d 'une masse éruptive, crée des roches cornéenes.

C'est l'exemple du granite de Ramanville (Cotentin).

• Le dynamométamorphisme, que l'on observe le long des failles (mylonites) .

• Le métamorphisme général, ou régional, qui couvre des surfaces bien plus grandes que les précéclents et créent des massifs cristallins .

ROCHES ET GÉOLOGIE • Plusieurs sciences, dont les principales sont la minéralogie, la pétrographie ou lithologie et la stratigraphie, concourent à la connaissance des roches .

LA MINtiAI.OGIE • La minéralogie étudie les minéraux.

particules solides qui forment les roches .

• La connaissance ch inique des minéraux a permis de créer des catégories de roches selon leurs composés minéraux (granite, diorite, gabbro , etc.) .

PtniOGIIAPIIIE OU UTHOLOGIE • Le terme de pétrographie est utilisé pour l'étude des roches ignées (roches qui viennent du feu de la Terre) et métamorphiques (roche ayant acquis une autre forme sous l'effet de la température et/ ou de la pression) .

• le terme de lithologie est utilisé pour les roches sédimentaires (roches déposées issues de l'akération de roches p réexistantes) .

LA sn.v!GIIAPIIIE • Cette science étudie la relation des diverses couches de roches entre elles , ce qui permet de retracer l'histoire des phénomènes ayant modifié le globe terrestre.

LES MÉTHODES D'OBSERVATION DES ROCHES • Avant tout expérimentale , la science de la connaissance des roches passe donc par des méthodes d 'observation (caractéristiques, comportements, localisations, etc.).

• le géologue fait avant tout du «terrain " avec son matériel : ••rte11u de géologue, loupe , clinomètre (mesure de la pente) , boussole, altimètre et code couleur.

Un peu d'acide chlorhydrique servira à identifier les calcaires .

• Les roches sont rarement visibles à la surface (affleurantes) .

Elle se dégradent avec le temps et se mélangent au sol.

• Le géologue profite donc des roches mises à nu par des mouvements de terrain ou par l'action de l'homme (mine, tracé d'autoroute , etc.) .

• l'observation des fossiles permet souvent de déterminer leur age.

• La géophysique étudie les caractères des roches : transmission des ondes (vibration mécanique des tremblements de terre et conductivité électrique) , radioactivité et parfois magnétisme .

La gravimétrie • La gravité terrestre est la force d'attraction du globe vis-à-vis d'un objet • La gravité n'est pas la même en tout point du globe.

Ses variations se mesurent avec un gravimètre, outil extrêmement précis qui permet de détecter des anomalies rocheuses locales .

La séismique • l'onde séismique est une somme de vibrations mécaniques dont le modèle théorique est connu .

• Les résukats observés qui s 'écartent du modèle théorique traduisent l'existence d'une anomalie .

C'est avec cette méthode que l'on a pu estimer la composition de la croate terrestre .

La magnétique • La boussole indique le nord magnétique .

• la boussole de géologue se tourne vers le sol et mesure la déclinaison magnétique .

Celle-ci est de go• aux pôles et« plate • (sans inclinaison) à l'équateur.

C'est le champ « dipôle •.

c'est-à-dire le champ généré par les deux pôles de la Terre .

• Au-delà de ce champ majeur , il existe des « champs non dipôles » qui traduisent l'intensité magnétique d 'un amas de roches (montagne) ou trahissent la présence de minerais .

C'est la grande conductivité électrique des métaux composant le noyau terrestre qui est à l'origine des phénomènes magnétiques .

L'électrique • Chaque roche possède sa propre conductivité.

La mise en terre, par carottage, d'un instrument de mesure électrique permet de déterminer la nature des roches en sous-sol .

LA MESURE DE LA RADIOAcnvrrt • La mesure de la radioactivité mise en œuvre pour dater des objets se nomme la radiochronologie .

Elle repose sur le fait que les éléments radioactifs se modifient dans le temps par la permutation de leurs noyaux.

perdant une partie de leur activité radioactive : c'est la « demi-vie ».

• La datation au carbone 14 est la plus connue.

Sa période est de 5 568 années, ce qui permet des datations précises à l'échelle humaine.

La méthode est fiable pour des objets ayant moins de 50 000 ans.

• On mesure d'autres isotopes comme le tritium, d'une période de 12,26 années, le rubidium 87 {60 milliards d'années), le potassium 40 (1,3 milliard d'années) ou le thorium 232 {13,9 milliards d'années) .

LA CARTOGIIAPIIIE • La carte géologique offre une image des couches de roches, qu'on distingue à l'aide de symboles et de couleurs .

Elle permet d'avoir une vue d'ensemble d'un terrain étudié.

• La carte géologique est la plupart du temps à l'échelle du 1/80 000 ' ou du 1/50 000' .. »

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