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L'ÉVOLUTION DES PLANTES

Publié le 06/02/2019

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Les fougères et les prêles se reproduisent au moyen de spores plutôt que de graines. Là aussi, le processus de reproduction se caractérise par une alternance des générations qui nécessite un taux d’humidité élevé. Même si elles doivent pousser à proximité d’un milieu humide pour permettre la croissance de la génération de gamétophytes, les fougères explorent des habitats plus diversifiés que ceux des mousses et des hépatiques.

Les ptéridospermées, des plantes qui se reproduisaient au moyen de graines, ont aujourd’hui disparu. Elles faisaient partie des gymnospermes. Ce sont les ancêtres de nos plantes à fleurs. Ces plantes fossiles, qui ont existé du

Dévonien au Trias (soit il y a 248 à 408 millions d’années), ressemblaient aux fougères, mais produisaient des graines à l’extrémité de certaines de leurs branches. Elles ont favorisé la formation de couches de houille. Les gymno-

ERE

PÉRIODE GÉOLOGIQUE

 

(MA = millions d\\'années)

PLANTES COURANTES

Prêles et lycopodes

La structure vasculaire plus complexe des fougères traduit une apparition plus récente. Nous savons, d’autre part, qu’elles étaient abondantes au Dévonien (il y a 360 à 408 millions d’années). Une structure vasculaire bien définie permet aux plantes à la fois de s’adapter aux conditions du sol et d’acquérir la rigidité nécessaire pour pouvoir pousser en hauteur.

 

Apparentés aux fougères, les prêles et les lycopodes sont beaucoup plus rares. Les prêles étaient les plantes dominantes du Carbonifère (il y a 286 à 360 millions d’années), et la majeure partie du charbon s’est formée à partir de leurs résidus. Puis elles ont commencé à décliner et, bien qu’elles soient toujours répandues et parfois considérées comme des mauvaises herbes, elles ont perdu leur rôle prépondérant.

zostère, avait un thalle avec racine, tige et feuilles. Rhynia était une plante dépourvue de racines et de feuilles, mais dont les pousses présentaient d’importants sporanges terminaux (des capsules portant des spores). Asteroxylon possédait un rhizome (une forte tige souterraine) qui servait de racine et des pousses aériennes dotées de petites feuilles en forme d’écaille. Il ne fait guère de doute que tous ces spécimens étaient des plantes marécageuses.

 

Cherchant à survivre dans un environnement terrestre, ces plantes se dotèrent peu à peu de racines afin de puiser et d’absorber l’eau et, beaucoup plus tard, de systèmes de reproduction qui dépendaient moins des conditions d’humidité. Les représentants modernes des plantes terrestres les plus anciennes, telles les mousses et les hépatiques, ont toujours besoin d’un milieu humide pour leur reproduction; ce n’est, en revanche, pas le cas des plantes à fleurs d’origine plus récente.

 

L’évolution en général - et celle des plantes en particulier - ne suit pas forcément une progression linéaire ni un rythme régulier. Et, s’il est vrai que nos lacunes nous contraignent encore à spéculer, il ne fait toutefois quasiment aucun doute que les principaux groupes de plantes sont apparus dans l’ordre donné ci-dessous. Le processus de l’évolution se poursuit encore, et ce, même si les modifications qu’il entraîne ne sont perceptibles que sur de très longues périodes.

 

Les bactéries

 

Il est probable que les premiers organismes cellulaires vivaient, comme les bactéries, dans la «soupe primitive». Les bactéries sont considérées comme étant plus étroitement apparentées aux végétaux qu’aux animaux. Pourtant, elles n’ont pas grand-chose à voir ni avec les uns ni avec les autres. Ce sont des êtres vivants microscopiques unicellulaires qui, en présence de conditions idéales, sont capables de se reproduire à une vitesse phénoménale.

 

Une multitude de bactéries vivent comme des parasites ou des saprophytes (sur des matières organiques en décomposition) et ne pratiquent pas la photosynthèse. Quelques autres se nourrissent de substances inorganiques telles que l’ammoniac ou l’azote. On peut sans doute voir là un rappel de leurs origines, de ce temps où l’atmosphère contenait des quantités considérables d’ammoniac.

 

Les algues bleues

 

En dépit de leur nom, ces plantes primitives ont peu de liens avec les vraies algues. On a trouvé des végétaux fossiles, vieux de 3100 millions d’années, qui ressemblent étrangement à nos spécimens d’aujourd’hui, ce qui tendrait à prouver que les algues bleues comptent parmi les premières plantes capables de pratiquer la photosynthèse.

« L'évolution des plantes Grâce à la photosynthèse, les herbivores (ani­ maux qui s'alimentent de plantes) ont prospéré, suivis par les carnivores (animaux qui mangent de la viande), qui pouvaient, dès lors, se nourrir des herbivores.

Quoi qu'il en soit, l'évolution est un processus extrêmement lent.

La sélection naturelle favorise les plantes et les animaux capables de s'adapter aux modifications du milieu.

Les formes primitives de vie végétale étaient dépendantes de l'eau parce qu'elles ne possédaient pas les structures qui leur auraient permis de vivre sur la terre ferme.

Il est ainsi fort probable que la première plante à émerger de l'eau ait vécu dans un milieu marécageux, sa base étant immergée en permanence.

Les formes les plus précoces de plantes terrestres devaient elles aussi, vraisemblablement, pousser près de points d'eau.

C'est ainsi que les mousses, les hépatiques et les fougères, qui se transformèrent rapidement en plantes terrestres, continuent d'avoir besoin d'un environnement humide pour le bon déroulement de leur cycle de reproduction.

Quant aux pre­ mières plantes à fleurs (les gymnospermes), elles dépendaient du vent pour la pollinisation et la dissémination de leurs graines.

Les plantes dominantes d'aujourd'hui (les angiosper mes) se sont développées en ffi même temps que les insectes et les autres ani­ � maux.

Elles présentent souvent des fleurs, qui g � ......

Dans cette algue verte, qui pousse ici i'i à côté d'une algue marine commune, � le pigment -la chlorophylle- n'est pas masqué .

par la présence d'autres substances colorantes.

......

i Cône de cycas, les ovules a de ce gymnosperme ont la grosseur d'un œuf de poule.

Les cycas sont des arbres de petites dimensions vivant dans les régions tropicales.

Ils ressemblent par certains côtés aux palmiers, mais s'en distinguent par leur système de reproduction.

sont pollinisées par les insectes, et parfois des graines, dont la dispersion est assurée par d'autres animaux (il s'agit, par exemple, de cap­ sules ou d'épines qui s'accrochent à la fourrure des animaux lors de leur passage).

À l'origine ...

Les formes végétales les plus anciennes que l'on connaisse sont les algues bleues, ou cyano ­ phycées.

Dans ces structures unicellulaires, toutes les fonctions étaient remplies par une seule cellule dépourvue de noyau.

L'apparition des algues pluricellulaires remonterait "seule­ ment» à quelque 1 500 millions d'années.

ll est probable que ces algues aient fini par ressembler à des algues marines, dotées d'organes de repro­ duction disséminés en différents points de la plante.

Au Cambrien, il y a près de 590 millions d'années, de nombreuses formes de vie exis­ taient déjà.

C'est ainsi que plus de 900 espèces distinctes ont été recensées pour cette période.

Et il s'agit seulement de celles qui se sont conser­ vées et qui ont été découvertes après des cen­ taines de millions d'années! À la conquête de la terre ferme Au Silurien (il y a 408 à 440 millions d'années), des plantes commencèrent à «émerger» de l'eau et à coloniser la terre ferme.

Jusqu'alors, les formes primitives de vie végétale et animale étaient restées confinées aux océans.

Puis les algues s'adaptèrent également à la vie en eau douce, et c'est probablement à partir de là que se fit l'évolution des formes terrestres.

Or la vie terrestre exige une structure spéci­ fique.

Toute plante doit être dotée d'un système «vasculaire» (réseau de vaisseaux conducteurs) pour faire circuler dans toute la plante l'eau, les nutriments et les produits de la photosynthèse.

Il lui faut également une structure de soutien suffi­ samment rigide.

Enfin, pour pouvoir coloniser les endroits les plus secs de la planète, les plantes doivent posséder un système de reproduction capable de fonctionner correctement à l'air libre.

Les traces les plus anciennes de plantes terrestres ont été découvertes dans des roches datant du Silurien.

L'une d'entre elles, appelée. »

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