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L'Organisation des Végétaux : Cellule végétale. - Schizophytes. - Thallophytes. Bryophytes. - Végétaux vasculaires

Publié le 25/10/2011

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cellule

La reproduction des plantes vasculaires se fait suivant le même principe que chez les Bryophytes avec une alternance de générations, mais ici la phase gamétophytique est extrêmement réduite (quelques cellules seulement chez les plantes à fleurs), tandis que c'est le sporophyte (équivalent de la soie et de la capsule des Mousses) qui devient la plante feuillée. L'archégone reste assez reconnaissable, du moins chez les types inférieurs, pour que l'on ait pu réunir l'ensemble des plantes vasculaires et des Bryophytes en un sous-règne des ARCHÉGONIATES, encore appelées CORMOPHYTES, le terme de « cormus « désignant un appareil végétatif différencié en tiges et feuilles par opposition au « thalle« des végétaux inférieurs.

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« renferment un liquide aqueux tenant en dissolution une foule de corps dont certains sont des déc hets de la cellule et dont d'autres peuvent être repris par l'activité physiologique ; ces vacuoles sont d'autant plus développ ées que la cellule est plus âgée et elles finissent souvent par confluer en une grande vacuole unique qui repousse à la périph érie le cytoplasme et le noyau.

Ce système vacuolaire est absent ou peu développé dans la cellule animale.

Enfin la membrane cytOplasmique des végétaux est doublée extérie urem ent par une membrane rigide constituée d'une substance glucidique et, principale· ment chez les végétaux supérieurs, par de la CELLU· LOSE · cette membrane a surtout un rôle de sou· tien.

Èlle s'épaissit dans les cellules de certains tis· sus (fig.

2) par dépôt de couches successives de cel· Julose, accompagnée dans Je bois et dans certaines fibres par une substance mal connue, la LIGNINE.

Des études récentes effectuées à l'aide de rayons X et du microscope électronique ont révélé de nombreux détails de structure de cette membrane .

La masse de glucides ainsi déposés représente une grande par· tie du corps du végétal; de larges secteurs de J'industrie humaine ont d'ailleurs pour point de départ les matières cellulosiques tirées des v égéta ux.

Tel est le schéma d'une cellule « théori­ que» et complète mais, dans la réalité, les cellules sont souvent très différentes car elles sont adaptées à une fonction détermi­ née; les cellules spécialisées dans un même sens sont généralement groupées en TISSUS.

Ainsi lorsqu'on observe la coupe transver­ sale du limbe d'une feuille on y reconnaît d'ordinaire quatre couches de tissus (fig.

4) : a) à la face supérieure un EPIDERME , ou tissu protecteur, formé d'une seule assise de cellules dont les parois externes sont épais­ sies par un dépôt cireux, la CUTICULE; b) un tissu formé de cellules prismatiques allongées perpendiculairement à l'épiderme et riches en chloroplastes; ce tissu palissa­ dique est le siège principal de la photosyn­ thèse; c) un tissu dont les cellules laissent entre elles de larges espaces aérifères et qui est appelé le TISSU LACUNEUX; d) enfin un épiderme inférieur dans lequel sont mé­ nagées des ouvertures ou « stomates » qui mettent en communication les lacunes pré­ cédentes avec l'atmosphère .

En outre, le limbe de la feuille est parcouru de nervures constituées par des tissus dont les cellules très allongées ont un rôle conducteur; ce sont ces nervures qui amènent l'eau aux tissus précédents.

Après ce bref aperçu de la structure cel­ lulaire, nous allons voir quels sont les ca­ ractères des principaux groupes végétaux.

que nous envisagerons dans l'ordre de com­ plexité croissante.

Les Schizophytes A l'extrême base du règne végétal se trou­ vent des êtres dont la structure cellulaire est rudimentaire : ils ne possèdent ni noyau apparent , ni plastes et la multipli~atio~ .

de leurs cellules se fait par simple b1parhhon sans jamais présenter les remaniements complexes auxquels cette multiplication donne lieu chez les êtres pourvus de noyau; enfin il n'y a aucune sexualité connue.

Parmi eux certains sont chlorophylliens ce sont les CYANOPHYCÉES, à cellules iso­ lées ou groupées en filaments et qui sont généralement aquatiques.

Le cytoplasme pré­ sente une teinte bleu-verdâtre très caracté­ ristique qui est due à Ja superposition de la chlorophylle et d'un pigment bleu spé-­ cial à ce groupe; ces deux substances sont à l'état diffus dans la gelée cytoplasmique et non sur des plastes comme chez les au­ tres végétaux.

Le noyau est invisible sur le vivant, mais l'application de techniques spé­ ciales permet de mettre en évidence des fila­ ments colorables analogues aux chromoso­ mes que l'on trouve dans les noyaux des autres êtres vivants; la membrane est épais­ se et subit une gélification qui la trans­ forme en une gaine mucilagineuse entourant les cellules (fig.

5).

Le groupe des BACTERIES est plus im· portant.

Toujours unicellulaires, les Bacté­ ries ont généralement une forme de bâton­ nets constitués par une membrane encore mal connue et par un cytoplasme homo­ gène; certaines ont une forme différente, elles peuvent être sphériques, contournées en spirale ou munies de cils qui leur per­ mettent de se déplacer, une même espèce pouvant d'ailleurs présenter d'importantes modifications morphologiques suivant les conditions du milieu où elle se développe.

Les Bactéries sont en général hétérotrophes : certaines vivent en SAPROPHYTES, c'est-à­ dire sur des déchets organiques, qu'elles dé­ gradent par des phénomènes connus sous le nom de «fermentation :., d'autres vivent aux dépens de matières organiques empruntées à des êtres vivants sur lesquels elles vivent en PARASITES, et, parmi celles-ci, les plus importantes pour l'homme sont les Bacté­ ries pathogènes, génératrices de maladies infectieuses telles que la tuberculose ou la diphtérie.

Certaines Bactéries cependant sont autotrophes, mais, à défaut de chlorophylle,. »

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