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Quand les mers manifestent leur puissance

Publié le 26/03/2012

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Pas de courantomètre, pas de déclencheurs à commande acoustique. Seule restait fixée aux flotteurs l'entretoise déformée du courantomètre, une tige d'acier inoxydable de 3 centimètres de diamètre. Les spécialistes ne parvenaient pas à imaginer ce qui avait pu la plier et la tordre de cette façon. Que s'était-il passé? Quelle force colossale avait arraché le courantomètre et avarié la tige? D'autres observations permirent de conclure qu'il ne s'agissait pas d'un courant de turbidité. Un poisson? On sait que les animaux s'attaquent aux équipements immergés, mais l'importance des dégâts ne pouvait être imputée dans ce cas qu'à de véritables monstres. Il existe de nombreuses théories, mais personne ne sait avec certitude ce qui se passa ce jour-là dans les profondeurs de l'océan.

« son possible pour rejeter un corps étranger.

Une société spécialisée dans la pose des câbles téléphoniques connut des difficultés semblables au large des Philippines.

A me­ sure que les câbles étaient posés sur le fond, à quelque 3 000 mètres, ils se rompaient sous l'action d'une force inconnue.

La société, n'y comprenant rien, décida de mesurer les courants profonds.

Une équipe d'océanogra­ phes fut mise à contribution, et les experts imaginèrent différents dispositifs composés d'une masse expansible, qui devait faire descendre les équipements sur le fond.

Des déclencheurs à commande acoustique étaient placés au-dessus des lests, surmontés eux-mêmes par un instru­ ment destiné à mesurer et à enregistrer la vitesse et la di- rection du courant sur une bande magnétique.

Sur ce courantomètre, se trouvaient fixés des flotteurs.

Chaque dispositif était largué sans câble de retenue au navire, li­ bre de se diriger vers le fond où il pourrait enregistrer des informations, durant plusieurs jours consécutifs si néces­ saire, tandis que le bâtiment se déplaçait pour débarquer ou récupérer un des autres dispositifs .

Lorsque le navire revenait, il émettait dans l'eau un signal acoustique codé, qui actionnait un des déclencheurs acoustiques pour libé- .

rer le lest.

L'équipement remontait à la surface où il flot­ tait.

Tout se passa bien durant les essais et les premières mises à l'eau des équipements.

Mais, au terme d'une opération A gauche: Ces personnes n'o nt qu 'une hâte: quiller la promena­ de contre laquelle viennent bal/re les vagues.

Celle photographie a été prise à Hasting s, sur la côte méridionale de l'Angleterre, en 1880.

Ci-dessous: Même lorsque rien ne s'oppose à leur progression, on ne peut s'empêcher de craindre la puissance destructrice des vagues de tempête .

29. »

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