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Tsunamis: les plus hautes vagues de la mer

Publié le 26/03/2012

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Ce type de vague est appelé "tsunami". Si le phénomène n'était pas connu de l'auteur, la description qu'il en donne est étonnamment proche de la réalité: " ... comme si le tonnerre avait résonné au plus profond des eaux ... ". Pour ce qui est du rapprochement avec le tonnerre, ces petites vagues potentiellement dévastatrices sont la réverbération des ondes de choc libérées par un tremblement de terre à grande profondeur. Les ondes de choc se répercutent dans les couches rocheuses et ébranlent le fond océanique.

« vait le passage sous le navire d'une petite vague de quel­ ques centimètres à peine, mais se déplaçant à une vitesse atteignant peut-être l 000 km/h.

Ce type de vague est appelé "tsunami" .

Si le phénomène n'était pas connu de l'auteur, la de scription qu'il en don­ ne est étonnamment proche de la réalité: " ...

comme si le tonnerre avait résonné au plus profond des eaux ..

.

".

Pour ce qui est du rapprochement avec le tonnerre, ces petites vagues potentiellement dévastatrices sont la réver­ bération des ondes de choc libérées par un tremblement de terre à grande profondeur .

Les ondes de choc se réper­ cutent dans les couches rocheuses et ébranlent le fond océanique.

Sur terre, les effets d'un séisme sont immédiats et sou­ vent catastrophiques.

Les immeubles s'effondrent, les conduites d'eau et de gaz éclatent, des incendies se dé­ Clenchent et des êtres humains périssent.

Dans les pro­ fondeurs de l'océan, au contraire, les effets d'un séisme sont moins immédiats.

Les ondes cataclysmiques se pro­ pagent au fond de l'eau et transmettent leur énergie à une colonne d'eau qui sera à l'origine d'une ride parcourant l'océan.

A la surface, les gros navires ne ressentent pas le passage de cette ride.

En pareilles circonstances, les ma­ rins ont souvent pensé que leur navire venait de toucher un rocher, et l'on vit ainsi apparaître sur les cartes des ré­ cifs qui n'existaient pas.

Souvent, ces rides disparaissent après avoir dissipé leur énergie sur des milliers de kilomètres.

Les complications commencent lorsqu'une masse de terre empêche leur progression.

L'onde de choc liquide s'approche du riva­ ge , qui est souvent précédé d'une pente assez escarpée.

L'énergie en mouvement est alors comprimée dans un espace de plus en plus petit, et l'eau ne trouve d'issue que vers le haut.

Lorsque l'onde progresse vers le rivage, elle crée ce qui est en fait un vide, aspirant parfois l'eau d'un port et découvrant complètement le fond pendant quel­ ques instants.

C'est le dernier av ertissement.

Quelques minutes plus tard , la mer revient et compense cette marée basse instantanée par une vague haute comme la profon­ deur normale du port et animée d'une vitesse effrayante.

Les tsunamis se développent généralement dans le Paci­ fique et atteignent des hauteurs colossales lorsqu'ils tou­ chent le rivage.

En 1946, l'un d'entre eux renversa un py­ lône de transmission placé au sommet d'une falaise de l'Alaska haute de 30 mètres.

Ce même séisme sous-marin émit des ondes dans la direction opposée: elles devaient parcourir près de 4 000 kilomètres dans le Pacifique en l'espace de quatre heures.

Le capitaine d'un navire ancré au large d'Hawaii ne remarqua rien lorsque les rides mortelles passèrent sous son bâtiment, mais, quelques in­ stants après, il devait apercevoir des vagues de plus de 15 mètres s'abattant sur le port et détruisant tout sur leur passage.

Rien ne peut stopper la progression des tsunamis.

On peut tout au plus prévenir les habitants du littoral que l'un ou une série d'entre eux est en route.

Les ondes de choc séismiques se propagent plus rapidement dans la ro­ che que ne le font les tsunamis dans l'océan .

Donc, en déterminant précisément la source d'un tremblement de terre et en faisant appel aux systèmes de surveillance océanique pour détecter la longueur des ondes ainsi que leur vitesse et leur direction, il est possible de devancer la catastrophe de quelques heures.

Un système interna­ tional d'aler t e aux tsunamis de ce type fonctionne dans le Pacifique, et on ne compte plus déjà les vies qu'il a per­ mis de sauver .

Ci-dessus : Vérifi cation d'information s au Paci­ fie Tsunami Warning Center qui fait partie du sys tè m e d ' alert e in ternational .

A gau ch e: Dévastation d e H ilo , dan s les îles Ha -­ waii, après le passage d'un ts unam i, le 24 mai 1960.

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