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A la Recherche du temps perdu de Marcel Proust (Résumé des 7 tomes)

Publié le 22/02/2012

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Né le 10 juillet 1871 à Paris, Marcel Proust a une double ascendance: juive par sa mère, Jeanne Weil, et catholique par son père, un médecin originaire de la ville d'Illiers (qui deviendra Combray dans le roman de Proust), non loin de Chartres. Dès l'âge de neuf ans, Marcel Proust est atteint de crises d'asthme dont il souffrira toute sa vie. Après des études au Lycée Condorcet, des cours à la Sorbonne et à l'Ecole de Sciences Politiques, il décide de se consacrer à la littérature et fonde avec des amis, en 1892, la revue Le Banquet. Très jeune, il se lance dans la vie mondaine, fréquentant les salons de la princesse Mathilde, de Mme Straus et de Mme de Caillavet, se liant notamment avec le comte de Montesquiou et Bertrand de Fénelon. Toute une société aristocratique qu'il peindra dans son grand roman. En 1896, il publie. Les Plaisirs et les Jours, un luxueux recueil de contes, qui passe inaperçu, et jusqu'en 1906, écrit sans vraiment trouver sa voie ; il travaille à un roman autobiographique, Jean Santeuil, dont il reste insatisfait (et qui ne sera publié que 30 ans après sa mort); puis abandonne pour un temps tout projet romanesque et traduit des ouvrages de Ruskin.
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« réapparaîtront les décors, les lumières de jadis, la maison, la ville, la place, les rues et les chemins...Et lorsque le bruit d'une cuiller sur une assiette ou la raideur empesée d'une serviette font de même ressurgir despans entiers du passé, cette résurrection devient «un peu de temps à l'état pur»; elle donne à voir « l'essence deschoses». La mémoire affectiveCe goût d'éternité qui surgit d'une tasse de thé ne fait pas appel à l'intelligence, mais bien à la sensation telle qu'ellese déploie dans une mémoire involontaire, affective.

Un clocher, une certaine lumière dans un sentier parmi lesaubépines, une petite musique, sont autant de signes, autant de vérités de la sensation que l'artiste seul peutpercevoir pour ensuite les déchiffrer et les recréer par l'expression.

Sous quelle forme? La mission du poète est de«dégager l'essence de nos sensations en les réunissant, pour les soustraire, aux contingences du Temps, dans unemétaphore». La métaphore proustiennePar son écriture, Proust va sans cesse basculer d'un monde dans un autre monde ; une sensation du monde concretva le transférer dans un monde éthéré, celui du passé, celui des mirages, un univers qui, fouillé par la phrase et laraison, va revêtir autant de réalité, sinon plus, que le présent.

De là cette phrase proustienne, sinueuse,foisonnante, toute chargée d'analogies et de correspondances, fil d'Ariane, fragile, arachnéen, lentement dévidédans le labyrinthe des souvenirs.Mélopée incantatoire qui hypnotise comme hypnotise toute descente dans les profondeurs de l'inconscient, l'oeuvrede Proust n'en est pas moins, en son entier, une symphonie orchestrée avec rigueur, telle une cathédrale donttoutes les parties, porche ou vitraux, concourent à l'unité.Célèbre entre toutes, l'anecdote de la publication du premier volume de A la Recherche du temps perdu : refusé parGide, chez Gallimard, ainsi que par d'autres éditeurs, Proust publia son livre à ses frais (chez Grasset), à compted'auteur! L'auteurNé le 10 juillet 1871 à Paris, Marcel Proust a une double ascendance: juive par sa mère, Jeanne Weil, et catholiquepar son père, un médecin originaire de la ville d'Illiers (qui deviendra Combray dans le roman de Proust), non loin deChartres.Dès l'âge de neuf ans, Marcel Proust est atteint de crises d'asthme dont il souffrira toute sa vie.

Après des étudesau Lycée Condorcet, des cours à la Sorbonne et à l'Ecole de Sciences Politiques, il décide de se consacrer à lalittérature et fonde avec des amis, en 1892, la revue Le Banquet.Très jeune, il se lance dans la vie mondaine, fréquentant les salons de la princesse Mathilde, de Mme Straus et deMme de Caillavet, se liant notamment avec le comte de Montesquiou et Bertrand de Fénelon.

Toute une sociétéaristocratique qu'il peindra dans son grand roman.En 1896, il publie.

Les Plaisirs et les Jours, un luxueux recueil de contes, qui passe inaperçu, et jusqu'en 1906, écritsans vraiment trouver sa voie ; il travaille à un roman autobiographique, Jean Santeuil, dont il reste insatisfait (etqui ne sera publié que 30 ans après sa mort); puis abandonne pour un temps tout projet romanesque et traduit desouvrages de Ruskin.Deux circonstances se conjuguent qui vont faire de lui un reclus, un solitaire, se consacrant exclusivement à sonoeuvre.

La mort de sa mère d'abord, en 1905, qui le marque si profondément qu'il fera un séjour dans une maison desanté; l'asthme ensuite, qui s'aggrave et l'oblige à vivre enfermé dans sa chambre matelassée de liège.Après son essai Contre Saint-Beuve, il conçoit le projet de A la Recherche du temps perdu vers 1906 et y travaillerajusqu'à sa mort.

La première partie est publiée en 1913, chez Grasset, à compte d'auteur, les éditeurs ayant refuséson manuscrit.

L'ouvrage passe inaperçu.En dépit de sa maladie, Proust continue à écrire dans une solitude de plus en plus grande.

Le volume suivant, Al'Ombre des jeunes filles en fleurs (1918) est publié chez Gallimard et reçoit le Prix Goncourt (1919).

Suivront Lecôté de Guermantes en 1920-21 et Sodome et Gomorrhe en 1921-22.

Proust, dit-on, est mort de son art...

A laveille de sa mort, en 1922, il retouchait encore le célèbre passage de l'agonie de Bergotte, y introduisant lesobservations que lui apportait l'approche de sa propre mort.

Les derniers volumes de La Recherche seront publiés en1923, 25, 27.. »

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