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Au Bonheur des Dames - Journal de lecture

Publié le 08/02/2012

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Chapitre 1

Denise, une jeune fille de la campagne, débarque à Paris en compagnie de ses deux frères plus jeunes. Tout de suite, le livre prend une tonalité sociale puisque c’est la nécessité de trouver un travail qui explique cette arrivée. Ils sont accueillis et hébergés par leur oncle, qui tient un petit commerce.

Le premier chapitre se passe en grande partie chez l’oncle, et c’est tout un mode de vie qui nous apparait : le vieux commerce qui se transmet de génération en génération, la structure familiale patriarcale, …  On découvre aussi les effets de la modernité. En effet, il y a sans cesse une comparaison entre ce vieux magasin qui est sur le déclin et le « Bonheur des Dames «, un grand magasin qui fait une concurrence féroce aux petits commerces du quartier.

On voit donc que le bonheur des uns fait le malheur des autres. On a aussi un beau paradoxe : Denise, bien qu’apparentée au boutiquier, est, elle aussi, fascinée par ce grand magasin qui promet le bonheur, du moins un bonheur matériel.

Le lecteur découvre le grand magasin au travers des yeux d’une jeune fille peu aisée venant de province pour qui c’est une grande nouveauté.  Zola s’attache à faire ressentir son émerveillement, en travaillant en deux temps 

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« Pierre de Callataÿ n°5 5T8 2 C’est également dans ce chapitre que Denise se fait engager au Bonheur.

Quand elle s’est présentée pour être embauchée, elle a été mal jugée à cause de son apparence peu mise en valeur à cause de sa pauvreté mais Mouret, lui, la trouve jolie et a fait en sorte qu’elle soit engagée.

On a donc un nouveau paradoxe : c’est Mouret qui empêche Denise de travailler pour son oncle dont les affaires périclitent par sa faute mais c’est Mouret en personne qui l’engage au Bonheur. Ce chapitre commence et se termine avec Denise dans la rue.

C’est pour Zola la manière d’insister sur sa pauvreté, surtout qu’entre les deux il y a eu le luxe du grand magasin. Le 9 avril 2011 Chapitre 3 Après avoir campé le décor dans les deux premiers chapitres, Zola passe à la description plus détaillée de la personnalité de Mouret.

Pour ce faire, il raconte une visite que celui-ci rend à une dame du beau monde, Madame Desforges, qui est par ailleurs une de ses maîtresses du beau monde.

Zola procède en trois temps. D’abord, grâce à une discussion avec un de ses amis, Paul de Valagnosc, aussi présent chez Mme Desforges, on y découvre la philosophie de vie de Mouret.

Celle-ci est basée sur un grand optimisme et sur la joie de vivre. Ensuite, lors d’un entretien avec un autre invité, le baron Hartmann, un grand industriel, Mouret évoque sa stratégie commerciale et ses projets ambitieux pour son magasin.

On y découvre son côté intéressé puisqu’il a besoin du soutien du baron pour l’agrandissement du Bonheur. Enfin, lorsqu’il se retrouve seul homme en compagnie des dames invitées, ses qualités de séduction apparaissent.

On voit donc un Mouret capable de séduire doublement les femmes, par son magasin et par sa personne. Le Baron, qui est d’abord sceptique quant à la réussite commerciale du Bonheur, accepte de soutenir Mouret dans ses grands projets après avoir vu combien celui-ci parvenait à subjuguer les femmes. Dans sa présentation du grand magasin, Zola le compare régulièrement à une usine ou à une grande machine, deux comparaisons qui le déshumanisent.

Il cherche probablement à nous avertir d’un danger. Le 9 avril 2011 Chapitre 4 Ce chapitre est l’illustration par sa mise en œuvre de la stratégie commerciale du patron exposée dans le chapitre précédent.

L’objectif de base est simple : vendre plus.

Pour y arriver, Mouret a l’idée de faire circuler les clientes un peu partout dans le magasin quand elle cherche un article en particulier pour les faire succomber à la tentation d’un achat impulsif.

Un autre exemple est la création d’un rayon offrant des articles particulièrement attractif pour les enfants, auxquelles les mères ne peuvent rien refuser ou presque.

Le marketing ne date donc pas d’hier. Zola nous présente le Grand Magasin comme un lieu dangereux pour le portefeuille.

Mouret, en connaisseur des femmes, parvient à susciter la consommation de la clientèle.

On voit donc que l’idée n’est pas, avec un grand magasin, de faciliter la vie des clients mais de les utiliser pour augmenter les. »

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