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AZORIN : Surréalisme

Publié le 14/09/2013

Extrait du document

Questions :

1. Qui sont les principaux écrivains de la « génération de 1898 « ?

2. Où Azorin emprunte-t-il son pseudonyme ?

3. Quel rapport entretient-il avec la littérature française ?

4. Avec le surréalisme ?

5. Quelles sont les particularités stylistiques de Surréalisme ?

6. Azorin a-t-il la reconnaissance qu'il mérite en France ?

« José Martfnez Ruiz, co nnu sous le no m d 'A zorfn (1874-1967) , pseudonyme qu'il em­ prunt e à /'un de ses héros , appartient, avec Unamuno, Ma­ c had o, Valle-lnclan et Pio Baroja , à la gé­ nération d'écrivains espa gnols dite « de 1898 » .

Surréalisme , publié en 1928 , qua­ lifié de pré-roman par /'auteur , se situe dans l e sillage de Félix Vargas , paru l'année précédent e.

Ces deux ouvrages se ratta­ chent à la pé riode surréaliste de /' écr i­ vain.

Azorfn.

Dessin de Zulonga, Plaza y Jai'iez editores, 1986.

Le livre Une cantilène où les parfums, les couleurs et les sons se répondent P ar petites touches, cinquante chapitres dessinent le visage et cernent l'âme de la cité - 16 000 habitants - « où subsiste l ' indolence élégante de lArabe et l'intuition vive du Grec».

Les paysages et les êtres investissent en douceur cette fresque sans premier ni arrière-plan ; les plus menus faits de la vie quoti­ dienne sont tout aussi révélateurs que l' hommage d'un édile local au nom aujourd'hui oublié.

Azorfn nous fait admirer les coteaux et vallons de gypse, « les peupliers qu'on appelle lyrique s ou tremblants », la démarche silencieuse des Monové­ ranes qui sourient seulement des yeux, la couleur du ciel d 'été «porcelaine bleu de Prusse», goûter « le concert de sensations» d'un plat régional , sentir l'odeur du moût épais et vigoureux et l'arôme de l'anis.

Une peinture méticuleuse et lyrique de la réalité provinciale par un poète « envahi, rempli , infiltré d' un amour profond et fervent pour l'Es pagne ».

Un prosateur espagnol à l'aube du surréalisme T out au long de sa double carrière de journaliste et d'écrivain, Azorfn témoigna d'une curiosité très vive pour les littéra­ ture s étrangères, en particulier pour la littérature française.

Il adhère au mouvement surréaliste dès la parution du Manif este en 1924 et se fait le propagandiste de ce courant dans son pays .

Il écrit ce livre « avec une intense ferveur pour que l'Espagne sac he ce qu'es t notre belle ville et pour répondre aux béotiens dont les misérables plaisanteries essaient de me tourner en ridicule » .

Sur la toile de fond de Mon6var -so n Combray - l'auteur compose une série de tableautin s impressionnistes .

En quête d' un langage neuf, Azorfn , rejetant la syntaxe tradition­ nelle, « veut rendre courageusement leur liberté aux malheureux mot s incrustés et fossilisés dans la prolixité d' un style anachro­ nique ».

Méthodiquement , il va extraire « de la masse amorphe du pré-roman » une œuvre originale « où les mots vivent leur vie ».

C'est un texte qui demeure d'une surprenante modernité.. »

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