BARBIER DE SÉVILLE OU LA PRÉCAUTION INUTILE (Le) Beaumarchais - résumé de l'œuvre

« Barbier de Séville ou la Précaution inutile, le [Beaumarchais] - résumé et analyse. Barbier de Séville ou la Précaution inutile, le [Beaumarchais] , comédie en quatre actes et en prose de Beaumarchais, représentée pour la première fois, dans sa version définitive, le 23 février 1775 au théâtre de la Comédie-Française. La pièce, dans sa première version, aurait dû être représentée en 1773 (lorsque éclata une des nombreuses affaires à laquelle Beaumarchais, sa vie durant, allait être mêlé), puis à nouveau en 1774, mais elle fut encore une fois interdite.

Trop célèbre avant même d’avoir été jouée, cette pièce est un échec, la critique trouvant ce comique, héritier des parades, trop marqué par ses origines de théâtre de foire. Habitué des intrigues par sa vie mouvementée, Beaumarchais maîtrise à merveille les ressorts du comique.

Le Barbier de Séville est l’histoire d’un noble, le comte Almaviva, qui, sans révéler sa naissance, veut séduire la fille adoptive (Rosine) qu’un médecin acariâtre convoite pour lui-même (le docteur Bartholo).

Pour parvenir à ses fins, il utilise les services du barbier de Séville, Figaro, archétype du personnage frondeur et insolent.

Malgré ses « précautions inutiles », Bartholo ne pourra empêcher le mariage d’Almaviva et de Rosine.

Dans cette pièce accompagnée d’airs chantés, les changements de costumes servent une intrigue fondée tout entière sur les situations et les rebondissements. Auteur déjà de quelques pièces, Beaumarchais trouve ici un ton nouveau.

La pièce, qui marque le triomphe de la jeunesse, est écrite sur un rythme époustouflant, porté par un vrai souffle de liberté : liberté de revendication (de certains droits individuels) et liberté de critique sociale, mais aussi libre cours à la sensualité, le tout par le moyen détourné du comique. Pièce de la joie de vivre, le Barbier de Séville est la première d’une série de trois pièces qui, aujourd’hui encore, nous permettent de mieux comprendre comment le petit monde de la noblesse s’est délité à l’approche de la Révolution. Le Barbier de Séville inspirera à Rossini son opéra le plus célèbre (1816). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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