Caligula (1944)

« Caligula (1944) L'auteur : Albert Camus (1913-1960).

Né en Algérie puis vient en France. Journaliste, dramaturge, romancier, essayiste engagé dans la résistance française puis dans les combats moraux de l'après-guerre. Prix Nobel de littérature en 1957. Courant et style : Développe une philosophie de l'absurde dans ses différents cycles (absurde et révolte). Notes : ACTE I Inquiétude des serviteurs et proche de Caligula, l’empereur, qui a disparu 3 jours à la suite de la mort de sa sœur et amante.

Lorsqu’il revient il explique qu’il cherchait à obtenir la Lune, l’impossible.

On lui dit qu’on sait bien que la vie est absurde et moche mais qu’il faut faire avec (4). Il met en place une politique absurde et cruelle car il se rend compte qu’il a le pouvoir de le faire.

Il embarque Cæsonia, sa maîtresse dans sa vision. ACTE II (14 scènes) Les sujets de Caligula prévoient une rébellion 3ans après les événements du 1er acte.

Cependant, la peur plus que le courage est animé en eux face à la cruauté sans limite et insensée du tyran.

La peur est d’ailleurs le seul sentiment noble selon Caligula qui se permet tout : meurtres pour aucune raison, viol, irrespect,...

Il pousse chacun au plus profond de ses retranchements.

Il ne respecte ni la vie humaine, ni la raison de vivre (1 Cherea).

Le fait d’user de son pouvoir est la seule chose qui le satisfait et prouve sa liberté.

Il écrit un essai sur sa philosophie avec l’aide de Cæsonia et Hélicon tandis que le petit Scipion veut le tuer pour venger son père. ACTE III Caligula se présente en Vénus dans une scène très ironique.

Scipion lui explique le blasphème qu’il vient de commettre et Caligula explique qu’il ne croit en aucun dieu.

Pour lui il est le seul dieu possible, il prend alors le visage monstrueux et cruel des dieux et du destin dans sa seule personne. Hélicon puis un sujet le préviennent d’un complot contre lui.

Il appelle Cherea et entame une discussion à cœur ouvert et honnête (6) dans laquelle celui-ci explique qu’il le considère comme nuisible mais qu’il ne peut le haïr car ce n’est pas un lâché ni un homme heureux.

Caligula ne le punit pas pour sa rébellion et au contraire le déclare innocent de tout.. »