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CICÉRON: PRO MURÉNA (fiche de lecture)

Publié le 24/04/2012

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Catilina, ayant demandé le consulat avec Cicéron et avec Caïus Antonius, avait essuyé un refus : il se représenta l'année suivante ; irrité d'avoir eu aussi peu de succès, et pressé par un discours véhément de Cicéron, il leva le masque, et alla rejoindre son armée, abandonnant Rome, où il laissait les principaux complices de sa conjuration....

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« lement, nous avons des fragments de 20 autres et 57 nous sont parvenus en entier.

Voici les principaux: pro Quinc­ tio (81), pro S.

Roscio Amerino (80), Verrinae (70), de im­ peria Cn.

Pompeii (68), les Catilinaires (8, 9 nov ..

3, 5 déc.

63), pro Murena (63), pro Sulla, pro Archia (les 2 en 6~), pro Sextio (56), pro Caelio (56), pro Mi/one (8 avril 52), pro Ligario (46), pro Dcjotaro (45), les 14 Philippiques (2 sep.

44 - 22 avril 43).

On s'accorde à reconnaître que Cicéron est le plus grand avocat de l'antiquité, mais que, comme orateur politique, il est inférieur à Démosthène.

Les ouvrages de rhétorique, où il a fondu ensemble les théories enseignées dans les écoles de son temps et les observations que lui a suggérées son expérience person­ nelle, offrent un grand intérêt ; ce sont : De Inventione; de Oratore libri tres; Brutus, sive de claris oratoribus dtalo­ g·us; Orator ad Ill.

Brutum; Partitiones oratoriae; Topica; de optima genere oratorum.

La philosophie n'est pour Cicéron que l'auxiliaire de l'éloquence.

Il penche pour la Nouvelle Académie dont la dialectique déliée et subtile est fort utile à l'orateur, el pour la forte morale des Stoïciens.

Il a cependant créé en grande partie la langue philosophique chez les Romains et intéressé ses contemporains à la philosophie grecque.

Voici, par ordre chronologique, les ouvrages qu'ii a com­ posé~ il an~ ce genre: De Rcpublica (très mutilé); de Legi­ bus (très mutilé); Paradoxa; Consolatio (fragments); Hor­ tensius (fragments); de Finibus bonorum et malorum; Aca­ demica; Tusculanae disputationes; Ti ma eus (fragments) ; de Natura deorum; de Divinatione; Calo major, sive de Senectute; de Falo; Laelius, sive de Amicitia; de Otliciis.

Les traités de Gloria, de Virtutibus sont perdus.

La correspondance de Cicéron comprend, distribuées en 4 groupes : - ad Familiares ou ad Divcrsos (16 livres) ; ad Atticum (16 livres) ; ad Quintum [ratrem (3 livres) ; ad Bru­ tum (2 livres), - 954 lettres environ, dont 90 émanent de quelques-uns de ses correspondants.

Elles vont de 68 au 28 juillet 43 et sont pour nous une très précieuse source de renseignements, sans compter leur éminent mérite litté­ raire.

Il avait demandé à Atticus d'écrire en grec l'histoire de son consulat.

~lécontent du travail de son ami, il l'avait refait dans la même langue.

Il n'y a pas probablement à regretter la perte de cet ouvr.~gc.

oi1 l'éloge de l'auteur prenait sans doute une trop grande place.

L'antiquité connaissait de lui des traductions, aujourd'hui perdues, de quelques ouvrages de Xénophon et de Platon.

Son Timaeuc, dont nous avons des fragments, est le même, mis en latin, que celui du philosophe grec.

Il a aussi tra­ duit en sénaires iambiques les plaintes d'Hercule dans les Trachiniennes de Sophocle et celles de Prométhée dans le Prométhée délivré, pièce perdue d'Eschyle (cf.

Tusculanes II, vm-x.) On cite encore des fragments contenant la tra­ duction en hexamètres de passages de l'Jliade, de l'Odys­ sée, des Phénomènes d'Aratus, etc.. »

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