COMMUNE PRÉSENCE René Char (résumé)

COMMUNE PRÉSENCE. Œuvre du poète

français René Char (né en 1907), publiée en 1964. Ce livre a été composé par Fauteur à partir de ses recueils précédents : le Marteau sans maître, Placard pour un chemin des écoliers, Dehors la nuit est gouvernée, Fureur et Mystère, les Matinaux, A une sérénité crispée, la Parole en archipel ; on y trouve par ailleurs la version définitive de Lettera amorosa et quelques poèmes tirés de Retour Amont alors inédit. Plus que d’une anthologie, il s’agit d’une sorte de recueil des

recueils de René Char, soigneusement structuré par lui selon huit parties : « Cette Fumée qui nous portait », « Battre tout bas », « Haine du peu d’amour », « Lettera amorosa », « l'Amitié se succède », « les Frères de mémoire », « l’Écarlate », « Vallée close ». Ces parties désignent les thèmes profonds du poète et montrent leur continuité à travers toute l’œuvre. Un poème tiré du Marteau sans maître et intitulé, comme ce volume, « Commune présence » fournit peut-être le chiffre autour duquel s’organise et rayonne la poésie de Char : « Tu es pressé d’écrire, / Comme si tu étais en retard sur la vie. / S’il en est ainsi fais cortège à tes sources. / Hâte-toi. / Hâte-toi de transmettre / Ta part de merveilleux de rébellion de bienfaisance. / Effectivement tu es en retard sur la vie, / La vie inexprimable, / La seule en fin de compte à laquelle tu acceptes de t’unir... »