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Comte de Monte-Cristo (le) d'Alexandre Dumas (analyse détaillée)

Publié le 22/10/2018

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dumas
Comte de Monte-Cristo (le).
Roman d'Alexandre Dumas (1802-1870), publié à Paris en feuilleton dans le Journal des débats du 28 août au 18 octobre 1844, et en volume chez Pétion et Baudry de 1844 à 1846.
Lorsqu'il publie ce roman qui connut un succès immédiat et ininterrompu jusqu'à nos jours, Dumas estdéjà un auteur célèbre. Célèbre d'abord comme dramaturge romantique, aux côtés de Hugo (Antony, 1831 ; la Tour de Nesle, 1832; Kean ou Désordre et Génie, 1836), il a également derrière lui une réputation bien établie de feuilletoniste, avec entre autres le Capitaine Paul (publié dans le Siècle en 1838), le Chevalier d'Harmenthal (le Siècle, 18411842), ainsi que de nombreuses chroniques historiques et impressions de voyage. Mais c'est avec le Comte de Monte-Cristo qu'il devient le romancier le plus populaire de son temps, et le maître incontesté, avec Eugène Sue, du roman-feuilleton.
 
L'ouvrage a une histoire compliquée : lors d'un voyage en Méditerranée, Dumas découvre, au large de l'île d'Elbe, le rocher de Monte-Cristo. Le nom lui plaît et il le garde en réserve pour un prochain roman. L'occasion s'offre presque tout de suite puisque, en 1843, ses éditeurs lui demandent des Impressions de voyage dans Paris, qui deviennent bientôt un roman noir et mélodramatique.
 
Le point de départ du livre est un fait divers authentique : il vient des Mémoires historiques tirés des archives de la police de Paris (1837-1838), parus sous la signature de J. Peuchet, archiviste de la préfecture, mais rédigés, en fait, par deux autres auteurs. Dumas découvre l'histoire de F. Picaud, modèle d'Edmond Dantès : dénoncé à tort comme agent anglais, Picaud est mis au secret pendant sept ans; il sort ensuite de prison (en 1814), prend possession du trésor que lui a légué une sorte d'abbé Faria et se venge en commettant trois meurtres. Finalement, il est lui-même assassiné par celui qui lui avait livré le nom de ses dénonciateurs, et qui se confessa sur son lit de mort.
 
Sur la rédaction de l'ouvrage, Dumas précise (« l'État civil de Monte-Cristo », Causeries, volume I) que Maquet l'a
aidé à mettre au point le plan général. Selon certains bibliographes, l'affaire est moins limpide : d'après Quérard, la première partie aurait été composée par Fiorentino, la seconde par Maquet. Il est acquis, de toute manière, que Maquet, là encore, est le collaborateur de Dumas : même si, sur le plan financier, cette satisfaction reste platonique, un jugement de 1858 lui reconnaît la qualité de coauteur pour le Comte de Monte-Cristo.
 
Le 24 février 1815, à l’aube des Cent-Jours, arrive à Marseille le navire de l’armateur Morrel, le Pharaon, commandé par le jeune Edmond Dantès, qui a remplacé son capitaine mort au court du voyage. Protégé par l'armateur, Dantès est au seuil du bonheur : il va être nommé capitaine, ce qui lui permettra d’assurer le bien-être de son vieux père, et d’épouser bientôt sa bien-aimée, la jolie Catalane Mercédès. Mais son bonheur fait des jaloux : le pêcheur Femand, son rival dédaigné, Danglars, le comptable du bateau, qui désire son poste, et un ami envieux, Cadenousse, le dénoncent anonymement, sur des preuves spécieuses, comme agent bonapartiste, et Dantès est arrêté au milieu de son repas de noces. Conduit devant le magistrat royaliste Villefort, il clame son innocence. Mais Dantès est porteur, sans le savoir, d’une lettre compromettante pour le père, bonapartiste, de Villefort. S’en apercevant, celui-ci envoie Dantès pourrir, sans jugement comme prisonnier d’État, dans les cachots du château d’If.

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« déjà un auteur célèbre.

Célèbre d'abord comme dramaturge romantique, aux côtés de Hugo (*Antony, 1831 ; la Tour de Nesle, 1832; *Kean ou Désordre et Génie, 1836), il a également derrière lui une réputation bien établie de feuille­ toniste, avec entre autres le Capitaine Paul (publié dans le Siècle en 1838), le Chevalier d'Hannenthal (le Siècle, 1841- 1842), ainsi que de nombreuses chro­ niques historiques et impressions de voyage.

Mais c'est avec le Comte de Monte-Cristo qu'il devient le romancier le plus populaire de son temps, et le maître incontesté, avec Eugène Sue, du roman-feuilleton.

L'ouvrage a une histoire compli­ quée : lors d'un voyage en Méditerra­ née, Dumas découvre, au large de l'île d'Elbe, le rocher de Monte-Cristo.

Le nom lui plaît et il le garde en réserve pour un prochain roman.

L'occasion s'offre presque tout de suite puisque, en 1843, ses éditeurs lui demandent des Impressions de voyage dans Paris, qui deviennent bientôt un roman noir et mélodramatique.

Le point de départ du livre est un fait divers authentique : il vient des Mémoi­ res historiques tirés des archives de la police de Paris (1837-1838), parus sous la signature de J.

Peuchet, archiviste de la préfecture, mais rédigés, en fait, par deux autres auteurs.

Dumas découvre l'histoire de F.

Picaud, modèle d'Edmond Dantès : dénoncé à tort comme agent anglais, Picaud est mis au secret pendant sept ans ; il sort ensuite de prison (en 1814), prend pos­ session du trésor que lui a légué une sorte d'abbé Faria et se venge en commettant trois meurtres.

Finale­ ment, il est lui-même assassiné par celui qui lui avait livré le nom de ses dénonciateurs, et qui se confessa sur son lit de mort.

Sur la rédaction de l'ouvrage, Dumas précise(« l'État civil de Monte-Cristo>>, Causeries, volume 1) que Maquet l'a aidé à mettre au point le plan général.

Selon certains bibliographes, l'affaire est moins limpide : d'après Quérard, la première partie aurait été composée par Fiorentino, la seconde par Maquet.

Il est acquis,· de toute manière, que Maquet, là encore, est le collaborateur de Dumas : même si, sur le plan finan­ cier, cette satisfaction reste platonique, un jugement de 1858 lui reconnaît la qualité de coauteur pour le Comte de Monte-Cristo.

Le 24 février 1815, à J'aube des Cent-jours, arrive à Marseille Je navire de l"armateur Monrel, Je Pharaon, commandé par Je jeune Edmond Dantès, qui a remplacé son capitaine mort au court du voyage.

Protégé par l'armateur, Dantès est au seuil du bonheur : il va être nommé capi­ taine, ce qui lui permettra d'assurer le bien-être de son vieux père, et d'épouser bientôt sa bien­ aimée, la jolie Catalane Mercédès.

Mais son bon­ heur fait des jaloux : le pêcheur Fernand, son rival dédaigné, Danglars, le comptable du bateau, qui désire son poste, et un ami envieux.

Caderousse, le dénoncent anonymement, sur des preuves spécieuses, comme agent bonapartiste.

et Dantès est arrêté au milieu de son repas de noces.

Conduit devant le magistrat royaliste Villefort.

il clame son innocence.

Mais Dantès est porteur, sans le savoir, d'une lettre compromettante pour Je père, bonapartiste, de Villefort.

S'en aperce­ vant celui-ci envoie Dantès pourrir, sans juge­ ment comme prisonnier d'État, dans les cachots du château d'If.

Désespéré, Dantès connaît dans sa geôle la tentation du suicide.

Il en est détourné par la rencontre inespérée d'un autre prisonnier, l"abbé Faria: voulant s'évader, celui-ci a creusé un tunnel qui, par erreur, aboutit dans le cachot de Dantès.

L'abbé Faria, riche de science et de sagesse, entreprend l'éducation spirituelle et intellectuelle de Dantès, et lui révèle son secret : il est l'héritier d'un incalculable trésor, enfoui dans l'île de Monte-Cristo.

Les deux prisonniers projettent de s'évader ensemble; mais Faria meurt léguant son trésor à Dantès, et lui procurant également la possibilité de s'enfuir: Dantès prend la place de Faria dans le linceul, qui est jeté à la mer.

Libre après quatorze ans de captivité, et désormais richissime, Dantès revient à Marseille : c'est pour y découvrir que son père est mort de. »

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