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Le Comte de Monte-Cristo (résumé & analyse) - Dumas

Publié le 24/11/2018

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Le Comte de Monte-Cristo

 

Paru en feuilleton dans le Journal des débats, puis dans le Siècle (1844-1845) et chez Pétion, en 12 volumes. A donné lieu à un drame en quatre soirées (1848-1851). L’ouvrage a une histoire compliquée : lors d’un voyage en Méditerranée, Dumas découvre, au large de l’île d’Elbe, le rocher de Monte-Cristo. Le nom lui plaît et il le garde en réserve pour un prochain roman. L’occasion s’offre presque tout de suite puisque, en 1843, ses éditeurs lui demandent des Impressions de voyage dans Paris, qui deviennent bientôt un roman noir et mélodramatique.

 

Le point de départ du livre est un fait divers authentique : il vient des Mémoires tirés des archives de la police de Paris (1837-1838), parus sous la signature de J. Peuchet, archiviste de la préfecture, mais rédigés, en fait, par deux autres auteurs. Dumas découvre l'histoire de F. Picaud, modèle d’Edmond Dantès : dénoncé à tort comme agent anglais, Picaud est mis au secret pendant sept ans; il sort ensuite de prison (en 1814), prend possession du trésor que lui a légué une sorte d’abbé Faria et se venge en commettant trois meurtres. Finalement, il est lui-même assassiné par celui qui lui avait livré le nom de ses dénonciateurs, et qui se confessa sur son lit de mort.

 

Sur la rédaction de l’ouvrage, Dumas précise (« l’État civil de Monte-Cristo », Causeries, volume I) que Maquet l’a aidé à mettre au point le plan général. Selon certains bibliographes, l’affaire est moins limpide : d'après Quérard, la première partie aurait été composée par Fiorentino, la seconde par Maquet. Il est acquis, de toute manière, que Maquet, là encore, est le collaborateur de Dumas : même si, sur le plan financier, cette satisfaction reste platonique, un jugement de 1858 lui reconnaît la qualité de coauteur pour le Comte de Monte-Cristo.

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