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DOCTRINE DE LA SCIENCE, Bernhardt Bolzano - résumé de l'oeuvre

Publié le 21/09/2018

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Avec cette œuvre, Bolzano veut renouveler la logique, afin de la rendre capable de fonder la mathématique. L'auteur refuse toute conception psychologique de l’énoncé logique, et demande qu’on le . considère comme une proposition «en soi» ( Satz an sich), dont la vérité ne dépend pas des particularités du sujet.

Cette thèse influencera la critique husserlienne du psychologisme.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)DOCTRINE DE LA SCIENCE [Wis· senscha/tslehre.

V ersuch riner ausführl ·ichen und or~sste11Uils neuen Darsüllung der Louik mit stetlrr Rücksicht au/ deren bisherioe Bearbeitlrr].

Œuvre du philosophe tchèque Berr•hard Bolzano (1781-1848).

publiée à Sulzbach en 1887 en quatre volumes.

Par • Doctrine de la Science •.

l'auteur entend la logique forrnelle.

La science étant un ensemble de vérités objectives, la • Doctrine de la Science • est l'ensemble des règles qui servent à répartir la vérité dans les cadres divers des disciplines particulières.

à découvrir la vérité à l'intérieur de chacun d'eux et à disposer les vérités selon leurs rapports.

La • Doctrine de la Science • est donc un art ou une technique, mais la technique aussi est une science, qui se propose de donner une série de règles de conduite.

Pour singulière qu'elle soit, cette conception ne laisse pas d'être très importante; en contraste avec l'orientation subjecti­ viste de l'ouvrage du même titre de Fichte (v.

Doc­ trine de la science>.

la logique est considérée ici d'llD point de vue strictement objectiviste, en tant que théorie de l'ordre des • vérités •, indépendam­ ment du fait qu'on la pense ou non et du processus psychologique de la pensée qui la concoit elle est le • contenu • idéal de la pensée et non la chose • à laquelle la pensée se rapporte.

La première partie, la • Doctrine fondamentale • [Fundamentallehre], est justement destinée à définir le concept de • vérité en soi » et à démOiltrer, à l'encontre du scepticisme.

qu'il existe au moins une vérité en soi : quiconque nie qu'il existe une proposition vraie affirme la vérité de cette assertion; il affirxne donc qu'il est vrai qu'auc11ne propo­ sition n'est vraie et que la proposition qui précède est vraie, et ainsi de suite à l'infini.

La partie histori­ quement la plus Importante de l'œuvre est la seconde.

ou • Doctrine élémentaire , [Elementarlehre).

consa­ crée à développer la notion de • proposition en soi •: celle-ci consiste dans l'affirrnation que quelque chose est ou n'est pas, indépendamment du fait qu'elle est vraie ou fausse.

expritnée ou non par la parole.

pensée ou non pensée.

Les • propositions en soi • sont des entités Idéales, comme la notion d'infini et d'autres notions mathématiques; elles n'ont pas d'existence réelle.

TI existe (en 11n sens idéal, c'est-à-dire mathématique) tln nombre Infini de vérités qui.

pour ne jamais avoir été pensées, n'en sont pas moins vraies: toutefois, à l'instar de Leibniz qui, avant lui, avait affirtné l'auto­ nomie des vérités mathématiques par rapport aux actes concrets de la pensée qui les concoit.

Bolzano pose l'omniscience divine en tant que pensée actuelle de toutes les propositions en sol.

Celles-ci se composent de • représentations en soi •.

mais un ensemble de représentations ne suffit pas à constituer une propo­ sition; il faut aussi l'afflrrnation qu'elle est ou n'est pas.

C'est là un point important : grâce à lui, Bolzano introduit dans la Logique le calctù des valeurs modales des propositions.

premier pas vers les logiques • poly­ valentes » de notre siècle.

Enfin Bolzano distingue entre « objectivité • et • réalité • des représentations en soi; l'objectivité d'une représentation natt de son objet; celui-ci peut être idéal ou réel, ou même impossible (comme il advient par exemple pour la représentation du • décaèdre régulier •) ; dans ce dernier ca'3, la représentation est dite irréelle.

Les trois dernière. »

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