ENTRETIENS DE GOETHE AVEC LE CHANCELIER VON MULLER (résumé)

ENTRETIENS DE GOETHE AVEC LE CHANCELIER VON MULLER

Ils constituent le recueil le plus important des conversations de Gœthe après les Conversations avec Eckermann. Ils tirent une valeur spéciale du fait que Müller, quand il les consigna dans son journal, n’avait aucune envie de les publier ; aussi ont-ils conservé leur caractère de notations immédiates et possèdent-ils une sorte de vivacité sans apprêt, toute vibrante d’émotion. Ce sont des « morceaux de réalité », saisis tels quels et laissés sans retouches. Ce n’est qu’après la mort de Gœthe que Müller eut l’idée de les donner à l’imprimeur. Il en prépara un choix qu’il donna en lecture - partiellement - à la Cour, mais ensuite il renonça à son projet. La première édition parut quelque cinquante ans plus tard, en 1870, par les soins de Cari Burckhardt ; le texte est augmenté d’autres entretiens, tirés directement du journal, et les éditions successives de 1894 et de 1904 n’ont fait que s’enrichir d’additions nouvelles. Enfin Biedermann introduisit le tout dans son grand recueil contenant tous les entretiens de Gœthe (Cf. Gœthes Gesprâche, 2e éd. 1901-1910).