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ESPRIT (De L’) de Claude Adrien Helvétius (résumé)

Publié le 17/04/2016

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esprit

ESPRIT (De L’). Traité de « morale expérimentale » de Claude Adrien Helvétius (1715-1771), constitué par quatre discours, publié en 1758. L’auteur se propose d’y étudier l’homme en général, tel qu’il se présente dans toutes les nations et sous tous les gouvernements. « Des faits, j’ai remonté aux causes. J’ai cru qu’on devait traiter la morale comme toutes les autres sciences, et faire une morale comme une physique expérimentale ». Dans le premier discours : « De l’esprit en lui-même », Helvétius attribue la supériorité de l’homme sur l’animal au fait de son organisation ; l’homme n’en demeure pas moins un animal purement sensible, dont les connaissances relèvent uniquement de sa sensibilité physique et de sa mémoire, l’ensemble des opérations de l’esprit se réduisant ainsi à la « faculté de sentir » : juger se résume à percevoir les ressemblances et les différences. Libre physiquement, l’homme est cependant dénué de libre arbitre ; car, déterminé par un appétit de bonheur sur l’objet duquel les avis sont souvent partagés, il se trouve orienté dans différentes directions. Dans le deuxième discours : « De l’esprit par rapport à la société », l’auteur entend démontrer que le jugement des individus est uniquement dicté par l’ « intérêt » personnel comme celui des nations l’est par l’intérêt général. L’homme ne peut aimer le bien ou le mal pour eux-mêmes. (« L’intérêt qui préside au jugement que nous portons sur les actions, nous les fait regarder comme vertueuses, vicieuses ou permises, selon qu’elles sont utiles, nuisibles ou indifférentes au public »).

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