Devoir de Philosophie

ESSAI PHILOSOPHIQUE CONCERNANT L'ENTENDEMENT HUMAIN John Locke (résumé)

Publié le 17/04/2016

Extrait du document

locke

ESSAI PHILOSOPHIQUE CONCERNANT L'ENTENDEMENT HUMAIN

 

 Ouvrage du célèbre philosophe anglais John Locke (16321704), l’un des plus grands théoriciens de l’empirisme. L'Essai parut en 1690, mais l’auteur en donna lui-même quatre nouvelles éditions, revoyant également la traduction française de Coste, qui favorisa grandement la diffusion de l’ouvrage hors d’Angleterre. La division de l'Essai en quatre livres ne correspond nullement à l’ordre chronologique, comme l'a prouvé d’ailleurs la découverte récente des brouillons de l’ouvrage. Dans une lettre en guise d’introduction, Locke rapporte l’événement (l’épisode se situe entre 1670 et 1671) qui lui fit entreprendre sa recherche critique ; autrement dit il procède à un examen préjudiciel de la démarche et des limites de l’entendement, en vue d’atteindre plus sûrement à la connaissance d’objets déterminés. Contre les cartésiens et, en particulier, les néo-platoniciens de Fécole de Cambridge, Fauteur entend démontrer, dans le premier livre, l’inexistence de vérités innées, théoriques ou pratiques : en effet, nous n’en trouvons aucune trace chez les sauvages, les enfants ou les ignorants ; toutes sont également issues de l’expérience, y compris l’idée de Dieu, ainsi que le principe d’identité et de contradiction. Il lui arrive, au cours de la polémique, de se référer à une intuition plus profonde : les idées innées ne seraient pas les idées actuelles, mais bien plutôt les fonctions formelles de Fesprit ; néanmoins, cette vue demeurera sans conséquence dans son système. A l’origine Fesprit est vide, c’est une table rase, mais progressivement l’expérience extérieure (sensation) et l’expérience intérieure (réflexion) y introduisent respectivement les idées des objets sensibles et celles des opérations de l’âme. Locke qualifie d’« idée » tout objet de connaissance, qu’il soit d’ordre sensible ou spirituel : ces idées sont en partie simples, en partie complexes. Le nombre des premières est défini : en ce qui concerne le monde extérieur, elles nous sont données par les sens ; pour ce qui regarde Fesprit, elles coïncident avec les activités élémentaires : souvenir, vouloir, etc... 

Liens utiles