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ÉTAT COMMERCIAL FERMÉ (L’) de Johann Gottlieb Fichte

Publié le 16/04/2016

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fichte

ÉTAT COMMERCIAL FERMÉ (L’)

 

Œuvre de Johann Gottlieb Fichte (1762-1814), publiée en 1800 à Tübingen, dans laquelle l’auteur montre l’actualité de ses idées juridiques pour l’établissement d’une politique future. Le premier droit de l’homme est de pouvoir vivre. Pour cela, chaque État doit attribuer à chacun le nécessaire, de sorte que l’homme puisse vivre le mieux possible. L’activité sociale se manifeste d’abord dans la recherche des produits indispensables et dans leur élaboration. Les classes principales sont donc au nombre de deux : les producteurs et les artisans, qui doivent s’accorder pour jouir de leur travail, accord facilité par la classe des commerçants, qui pourvoient à la circulation de la marchandise. Dans ces classes peuvent se former des sous-classes et, pour que les pactes ne soient pas transgressés, il faut que l’État intervienne, veillant

 

surtout à ce qu’aucune classe ne dépasse l’autre, que le travail et le gain soient distribués avec justice. L’Etat doit fixer le nombre des ouvriers pour équilibrer la production ; il doit fixer le nombre des commerçants et en discipliner l’activité, afin que la marchandise ne manque jamais sur le marché et qu’elle circule à des prix justes en fixant comme valeur de base le prix du blé. Donc, le prix que paie le commerçant au producteur, comme le prix que paie le consommateur au commerçant, doivent être étudiés et fixés par des organismes compétents de l’État, qui doit aussi diriger le commerce extérieur.

 

Fichte traite alors de « la répartition du travail dans un État rationnel », et considère la propriété comme un « droit d’usage » libre, et non seulement comme une possession de terrain. Une loi qui suit les règles du droit doit viser à ce que chacun travaille avec plaisir, pour vivre une vie d’homme. Mais dans la répartition du travail, il doit y avoir aussi ceux qui s’occupent des lois, de l’instruction, de la défense, et pour assurer leur existence, l’Etat peut et doit prélever des impôts, qui serviront à ce « seul » but et qui seront établis de manière à ne pas faire monter le prix des marchandises. Etant donné l’incertitude de la production agricole,

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