FEU LA MÈRE DE MADAME. (résumé)

Comédie en un acte de Georges Feydeau (1862-1921), représentée pour la première fois en 1908 à la Comédie Royale, publiée en 1924. Cette comédie sans prétention est assez divertissante : Lucien rentre chez lui fort avant dans la nuit et, avant de pouvoir se coucher, il doit affronter, les fureurs de son épouse Peintre - mais sans talent (« Tu n’as jamais bien peint qu’une chose, lui dit sa femme..., ma baignoire, au ripolin ») -il s’est cru cependant obligé d’assister au Bal des Quat’z Arts. Il rentre, heureux de sa soirée et bien émerveillé par un modèle nu qui, dans le spectacle, jouait Amphitrite. Yvonne, la femme de Lucien, ne sait pas très- bien qui est Amphitrite, qu’elle prend pour une maladie intestinale, mais ce modèle nu ne lui dit rien de bon et sa jalousie tourne à la crise de nerfs lorsque Lucien, excédé par la discussion, dit à sa femme qu’elle a une poitrine « en porte-manteau ». Mais tout à coup on sonne à la porte d’entrée : Ce n’est pas un voleur, mais Joseph le nouveau valet de chambre de la mère de Madame. Il porte une triste nouvelle : la mère de Madame est morte. Madame, naturellement, s’évanouit. A peine ranimée, Yvonne, entre deux sanglots, profite de l’événement pour faire de. nouveaux reproches à Lucien : cet homme sans cœur n’a-t-il pas traité de « chameau » la pauvre défunte ?