fiche de Gargantua

En 1533, l’activité littéraire de Rabelais est fréquente, il va publier Pantagruéline Pronostication et Almanach dans lequel il va se moquer des prédictions grotesques inventé par des astrologues. Mais la faculté À la fin de 1534 ou au début de 1535 sort Gargantua avec le même le pseudonyme, qui est davantage imprégnée par l'actualité politique et favorable à la monarchie. En juillet, Jean du Bellay, nommé cardinal, toujours chargé de diplomatie, va emmener Rabelais de nouveau à Rome. Rabelais s'occupe également des affaires de son protecteur Geoffroy d'Estissac, lui servant entre autres d'agent de liaison. Rabelais obtient un privilège royal pour l'impression du Tiers Livre, qu'il signe de son propre nom, le 31 décembre 1546, le roman rejoint les deux précédents dans le catalogue des livres censurés par l'université. Les théologiens de la Sorbonne vont le condamner pour son hérésie, accusation évoquée dans l’épître dédicatoire du Quart Livre. En mars 1546, Rabelais fuit la France et part jusqu'en juin 1547 au plus tôt ou au plus tard au début de 1548, à Metz, une ville libre impériale. Il entre au service de la cité, en tant que médecin ou conseiller. Il demeure chez Estienne Lorens dans le quartier de l’Ancienne Ville. Le Quart Livre garde le souvenir de cet épisode de Metz. En 1547, le roi Henri II va succéder à François Ier. Le cardinal Jean du Bellay est maintenu au Conseil Royal, et obtient la surintendance générale des affaires du royaume en Italie. Il se trouve à Rome de juillet 1547 à juillet 1550. Rabelais se trouve à ses côtés et l'aide notamment pour ses fouilles archéologiques. Le 18 janvier 1551, le cardinal du Bellay octroie à Rabelais les cures de Saint-Martin de Meudon et de Saint-Christophe-du-Jambet. En 1548, onze chapitres du Quart Livre vont être publiés. En août 1550, Rabelais obtient du roi le privilège d'édition pour toutes ses œuvres, avec interdiction à quiconque de les imprimer ou de les modifier sans son consentement. Dans la même période, le contrôle s'accentue sur l'imprimerie avec l'édit de Châteaubriant dont une clause impose que chaque librairie détienne une copie du catalogue des livres interdits par la Sorbonne. Il y figure les trois premiers romans rabelaisiens. La condamnation par l'université n'empêche pas la circulation d'ouvrages bénéficiant d'un privilège royal. La version intégrale du Quart Livre va paraître en 1552, avec une lettre dédicacée à Odet de Châtillon le remerciant pour ses encouragements. Le Quart livre est censuré par les théologiens de la Sorbonne, et la publication en est suspendue pour deux semaines, par un arrêt du Parlement en date du 1er mars 1552, en attendant une nouvelle confirmation du roi37.