Fiche de lecture : BEAUSSANT Philippe, Stradella

« 5) Les messages et les thèmes de l'auteur.Dans son roman, Philippe Beaussant parle beaucoup d'amour de musique et de théâtre, mais aussi de haine de vengeance et de batailles.

Il décrit souvent l'endroit oùse trouve les personnages et les choses qu'il se passe entre Sandro et Ortensia par exemple, (« Ici sur le canal qui reflète par petites vagues la lumière rosée et renvoiesur les masques blancs des lueurs douces, Ortensia à mis sa main sur la poitrine de Sandro et blotti sa tête contre son épaule,… » p 91).

L'auteur aime beaucoupdétailler le paysage et les évènements, c'est pourquoi on ressent beaucoup le sentiment d'amour, de la haine et de la vengeance (« à cette minute à Venise les onglesdu sénateur arrachent un petit morceau de tapisserie de l'accoudoir de son fauteuil, les yeux fixés sur le tableau qui lui fait face, il martèle de sa voix raide :- Je vousordonne de faire diligence pour accomplir ma vengeance.

Tuez le séducteur, assassinez l'infâme.

Prenez autant d'homme qu'il en faudra, ma bourse vous estouverte,…..

Qu'on me rapporte ce musicien mort ou vif, et si possible mort.

» p.117).

Voici les paroles du sénateur lorsqu'il ordonne de retrouver les deux fugitifs,elles sont agressives mais très détaillées.Je pense que le message principal de l'auteur est « l'amour impossible », depuis le début on sait que le musicien et Ortencia sont amoureux, ils ferraient tous l'un pourl'autre, mais on sait aussi que l'armée de seigneur Grimani est plus puissante qu'eux, et qu'ils finiront bien par les retrouver.

L'auteur donne un espoir au lecteur maisnous fait comprendre ensuite que leur histoire sera bientôt finie et que la fin ne sera que malheurs (« je vous l'ai dit dans l'extrême malheur on court droit vers celuiqu'on croit pourvoir nous aider, on croit» p.

275).

A la fin même l'auteur dit qu'il est déstabilisé, il a comme « perdu le contrôle » et s'étonne du déroulement de sonhistoire, mais comme il le dit, c'est le Destin (« qu'est-ce qu'un romancier qui commence à douter de lui et qui passe des heures devant sa table, la plume en l'air ? Est-ce que le destin peut avoir des états d'âme ?… » p.

294 ).. »