Devoir de Philosophie

FICHE DE LECTURE E. ZARIFIAN : Les jardiniers de la folie

Publié le 14/08/2012

Extrait du document

lecture

Selon le Larousse encyclopédique, le stigmate est une « marque durable qui caractérise une affection «,  Le stigmate est un attribut qui discrédite l’individu (s’il est directement visible), ou à tout le moins le rend « discréditable «, aux veux des personnes qu’il rencontre, ce qui peut avoir de nombreuses conséquences sur son développement intra et interpersonnel. « Pour E. Goffman, une personne stigmatisée s’appliquant à elle-même les critères « normaux « d’identité acquis en société, elle ne peut que ressentir une certaine ambivalence à l’égard de sa propre personne. De plus, les attitudes des « normes « vis-à-vis de l’individu stigmatisé ayant souvent pour conséquence toutes sortes de discriminations, celui-ci s’en trouve parasité dans sa relation aux autres : il ne supporte plus l’échec (car il renforce le discrédit), affiche de l’arrogance dans le seul but de se rassurer, met en œuvre diverses attitudes ayant pour objectif de se protéger, mais qui lui font en fait risquer des représailles «

lecture

« services psychiatriques fermés.Cette loi tente de placer le patient au cœur du dispositif de soin, en visant une réappropriation des termes utilisés (placement pour l'hospitalisation d'une personne) ;Cette loi vise également à limiter les temps d'hospitalisation en privilégiant l'accompagnement vers l'extérieur .

Les hôpitaux doivent présenter un règlement et destraitements individualisés.

Cette loi souligne le point de vu de l'auteur.

Alors que E.ZARIFIAN tend à remettre en cause l'importance qui est accordé au patientcomme homme unique et l'impact des généralités sur la définition d'une pathologie et le traitement qui lui est associé, cette loi préconise une adaptation au patient etune prise en charge plus personnalisée.Par ailleurs, c'est à partir de 1975 que l'évaluation d'une pathologie en santé mentale a évolué ; En effet, l'apparition des DSM 3 et 4 révèlent une nouvelle approchede la psychose.

Les psychoses sont présentées différemment selon le sexe homme ou femme. L'œuvre d' E.ZARIFIAN s'inscrit dans un réel contexte de remise en question des pratiques et des principes instaurés.

L'opinion qu'il exprime au fil des pages sembleêtre majoritairement en adéquation avec les mouvements de l'époque. a) Problématique : Questionnements et concepts L'auteur expose une question qui traduira toute la thématique de son écrit : Qui est fou qui ne l'est pas?Se pose alors la question du jugement et des valeurs propres à chaque individu de par une éducation, une observation, un effet de groupe.

Qui peut juger de la foliequand l'opinion que l'on perçoit varie d'un individu à l'autre et qu'il n'existe pas de définition acceptées et reconnues par tous? Si l'on par du principe que le groupe majoritaire d'un point de vu quantitatif possède la meilleur définition de ce qu'est la folie, comment peut on justifier que lequantitatif l'emporte sur le qualitatif?Pour mieux interpréter ces problématiques, nous tenterons de définir quelques concepts Tel que les notions de groupe, de stigmatisation, d'exclusion sociale, demarginalisation. Étymologie : «L'exclusion sociale est la marginalisation, la mise à l'écart d'une personne ou d'un groupe en raison d'un trop grand éloignement avec le mode de viedominant dans la société.

Ce processus peut être volontaire ou subi.

»Cette notion est fréquemment associé a la précarité financière.

Or, un comportement inhabituel ou jugé inadapté par le groupe majoritaire est une des causesprincipales de l'exclusion sociale.

Dans sa pyramide des besoins fondamentaux de l'homme, MASLOW a constitué un schéma traduisant un ordre de besoins qui secomplètent et qui permettent à un homme d'acquérir une certaine forme de bien être.

Dans ces besoins ( besoins physiologiques, de sécurité, d'appartenance, d'estime,de s'accomplir ), le rapport a autrui est un versant important.

Chacun de ces besoins prend forme lorsqu'il est exposé vers d'autres individus : l'appartenance à ungroupe, la sécurité par l'acquisition d'un emploi par exemple.Il y a une phrase qui dit que « nous sommes nous qu'aux yeux des autres et c'est a partir de leur regard que nous nous assumons comme nous même»Ainsi, quand un individu agit et s'exprime différemment de la masse, il est exclu socialement de cette masse qu'il semble falloir intégrer pour parvenir a réussir uncertain nombre d'objectifs : relations sentimentales, amicales, sécurité de l'emploi...L'effet de groupe a donc un impact important sur un individu en situation de marginalisation.On constate qu'il existe différents groupes: le groupe primaire (la famille, les pairs, avec qui un individu va s'exercer à un apprentissage de la socialisation, et legroupe secondaire, un groupe ou l'individu va apprendre une socialisation différente, celle de s'adapter a des règles différentes.) Selon le Larousse encyclopédique, le stigmate est une « marque durable qui caractérise une affection »,Le stigmate est un attribut qui discrédite l'individu (s'il est directement visible), ou à tout le moins le rend « discréditable », aux veux des personnes qu'il rencontre, cequi peut avoir de nombreuses conséquences sur son développement intra et interpersonnel.

« Pour E.

Goffman, une personne stigmatisée s'appliquant à elle-même lescritères « normaux » d'identité acquis en société, elle ne peut que ressentir une certaine ambivalence à l'égard de sa propre personne.

De plus, les attitudes des« normes » vis-à-vis de l'individu stigmatisé ayant souvent pour conséquence toutes sortes de discriminations, celui-ci s'en trouve parasité dans sa relation aux autres :il ne supporte plus l'échec (car il renforce le discrédit), affiche de l'arrogance dans le seul but de se rassurer, met en œuvre diverses attitudes ayant pour objectif de seprotéger, mais qui lui font en fait risquer des représailles » Une situation de handicap mental peut engendrer une stigmatisation sociale : toujours dans la notion de normes et de valeurs communes, un individu qui ne secomportera de manière contraire à la masse dominante sera directement remarqué puis isolé.

S'enchaine ensuite le processus d'exclusion car l'individu sera coupé detoute relation extérieur, du moins, dans le groupe dominant qui n'entend pas les mêmes règles de vie que lui.

Ces critères de jugements appartiennent donc au groupedominant, que l'on appelle aussi société.

Les personnes extérieures a toute collectivité reconnu massivement se voient dans une position délicate car leurcomportement est rejeté et pourtant, la recherche de communication est bien présente.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles