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FICHE DE LECTURE « LA MORT INTIME »

Publié le 04/06/2012

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Ce livre m’a touché et appris sur le fonctionnement des soins palliatifs lieu ou si l’espoir n’existe pas le désespoir n’a pas sa place. Le rôle de l’équipe soignante qui consiste à accompagner la mort , à l’accueillir en offrant aux malades une fin de vie paisible calme, moins seul et angoissé tout en prêtant une attention à la souffrance physique et morale est primordiale.    Pour moi il est essentiel de privilégier la qualité du temps qui reste à vivre plutôt que sa durée.    Rester à l’écoute, se mettre à la place de l’autre ne pas s’identifier à l’autre c’est prendre du recul pour évaluer les choses se poser cette question aimerions nous êtres aidés ? Continuer à donner à l’autre sa confiance, son sourire en sachant maitriser ses émotions est très important.

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« FICHE DE LECTURE I ) - Présentation du livre : « La Mort Intime » de Marie De Hennezel des éditions Robert Laffont (de1995) chez POKET.Titulaire d’un DESS de psychologie clinique et d’un DEA de psychanalyse, Marie De Hennezel a travaillé pendant dixans dans la première unité de soins palliatifs de France (l’accompagnement aux mourants).

Elle anime depuis desconférences et des séminaires de formation à « L’accompagnement de la fin de vie », en France comme à l’étranger.Elle a été pendant cinq ans chargée de mission auprès du Ministère de la Santé et elle est l’auteur de deux rapportsministériels sur les conditions de prise en charge de la fin de vie.En 1995, Marie De Hennezel obtient un succès retentissant avec ce livre « La Mort Intime » qui est préfacé parFrançois Mitterrand. II ) - Contenu du livre : A) Résumé du livre : « comment mourir » ? Ce livre est une leçon de vie, déclare François Mitterrand, dans la préface; il retrace l’expérience de Marie DeHennezel, auprès de patients d’une unité de soins palliatifs.Nous vivons dans un monde que la question effraie et qui s’en détourne, pourtant des civilisations avant nousregardaient la mort en face.

Elles donnaient à l’achèvement de la destinée sa richesse et son sens. Ce livre est un témoignage de la plus profonde des expériences humaines.L’au-delà des choses et du temps, le cœur des angoisses et des espérances, la souffrance de l’autre, le dialogueéternel de la vie et de la mort C’est le dialogue qui est représenté dans ce livre que Marie De Hennezel poursuit sans relâche avec ses maladesproche de leur fin. Elle nous parle de la dignité des derniers moments, de la volonté des équipes de soins, la découverte de l’autre,l’engagement de l’amour et de la compassion, le courage des gestes tendres pour ces corps altérés.

Elle montrecombien, loin de toute morbidité, c’est la joie de vivre qui nourrit leur choix et leurs actes; comment effacerl’angoisse et instaurer la paix. Le mystère d’exister et de mourir n’est point élucidé mais il est vécu pleinement.Tel est le plus bel enseignement de ce livre « La mort peut faire qu’un être devienne ce qu’il été appelé à devenir;elle peut être, au plein sens du terme, un « accomplissement »; ceux qui vont mourir nous apprennent à vivre.

Cetouvrage de Marie De Hennezel est d’une très forte densité humaine _Comment mourir? Si il y a une réponse, peu de témoignages peuvent l’inspirer avec autant de force que celui-là Alors que la mort est si proche, que la tristesse et la soufrance dominent, il peut y avoir encore de la vie, de la joie,des mouvements d’âmes d’une profondeur jamais vécue. B) Thèmes principaux : On cache la mort comme si elle était honteuse et sale.

On ne voit en elle qu’horreur, absurdité, souffrance inutile etpénible alors qu’elle est le moment culminant de notre vie ce qui lui confère sens et valeur.

P 13 Elle nous parle de son rôle d’accompagner une personne dans ses derniers instants de vie, instants très intimes, jesuis là, à leurs cotés. Il faut savoir écouter pour aider et accompagner. Souvent le mourant a seulement besoin qu’on l’aide à dire ce qu’il sait. Les soignants veulent chercher ensemble comment transformer en gestes de cœurs des gestes agressants.

Bienqu’en soins palliatifs on les réduise au strict nécessaire, l’objectif est de privilégier la qualité du temps qu’il resteplutôt que sa durée, il n’en demeure pas moins que certains gestes restent inévitables.

P72 Garder une relation naturelle et vivante car la vérité sur sa mort le malade la sait déjà et la porte seul. III ) - Réflexions personnelles (mon ressentie) : Ce livre m’a beaucoup touché et appris sur les centres de soins palliatifs, lieux où si l’espoir n’est pas permis, ledésespoir n’a pas sa place.. »

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