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Fiche de lecture: La princesse de Clèves de Madame de Lafayette

Publié le 26/08/2012

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Restée seule, Mme de Clèves regrette son aveu ; elle a bien du mal à retrouver sa sérénité. M. de Nemours, tout à la joie de ce qu’il vient d’entendre, rentre à Paris et, sous des noms imaginaires, raconte partout cette scène hors du commun. M. de Clèves, lui, cherche à tout prix à connaître l’identité de son rival. Utilisant auprès de sa femme un subterfuge, il acquiert la certitude qu’il s’agit de M. de Nemours. Il lui redit cependant toute la confiance qu’il met en elle. Une tristesse muette gagne les deux époux. Entre-temps, la scène de l’aveu, imprudemment répétée par M. de Nemours, a fait sensation à la cour. La dauphine, de bonne foi, la rapporte à la princesse de Clèves et, devant elle, demande à M. de Nemours s’il n’est pas lui-même le rival mystérieux. Celui-ci se tire d’embarras avec adresse. Mme de Clèves, à cent lieues de penser que M. de Nemours a assisté à l’entretien, soupçonne son mari de l’avoir divulgué par jalousie. Elle lui en fait le reproche que celui-ci, travaillé par le soupçon inverse, repousse avec indignation. Aucune issue ne s’offre aux époux. De son côté, M. de Nemours regrette d’avoir parlé ; il pense avoir perdu Mme de Clèves à tout jamais. Des fêtes splendides s’organisent à l’occasion du mariage de la fille de Henri II avec le roi d’Espagne Philippe II. Mme de Clèves y tient son rang, sans rien laisser paraître. Au tournoi, M. de Nemours porte du jaune sur ses armes, en secret hommage au goût de la princesse. Le roi est tué accidentellement d’un coup de lance, et la cour connaît alors la fièvre d’un changement de règne. 

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« Mme de Chartres tombe malade.

M.

de Nemours, par tous les moyens, cherche à revoir la princesse, laquelle ne peut s'empêcher d'être charmée de sa vue.

Mourante,Mme de Chartres adresse à sa fille des recommandations solennelles : elle a deviné sa passion, et l'adjure de ne pas y succomber.

Mieux vaut à ses yeux un départhéroïque de la cour qu'une réputation perdue.

A la mort d'une mère qui lui aurait été d'une grande aide, Mme de Clèves mesure son irrémédiable solitude.

Elle partpour la campagne avec son époux.

Celui-ci, bouleversé par une nouvelle qu'il vient d'apprendre, travaillé peut-être par une inquiétude secrète, va lui montrer lesconséquences d'un amour coupable. * Deuxième récit second (Morale-> Ne pas se fier aux apparences/ amour suscite la dissimulation => Sincérité)M.

de Clèves raconte à sa femme la surprenante histoire de Mme de Tournon.

Cette veuve inconsolable affichait aux yeux de tous une vertu austère.

Or, M.

deClèves vient d'apprendre que son ami Sancerre l'aimait en secret depuis deux ans et qu'il en était aimé.

Une récente froideur de Mme de Tournon avait pu donnerquelque inquiétude à Sancerre ; M.

de Clèves lui avait conseillé de tout accueillir avec égalité d'âme...

Voilà que Mme de Tournon vient de mourir subitement, etSancerre apprend peu après qu'elle aimait en secret un autre homme. Mme de Clèves reste perturbée par ce récit.

Elle retourne à Paris, sûre de dominer ses sentiments à l'égard du duc de Nemours.

A la cour, on ne parle que de lamystérieuse passion de celui-ci, qui lui fait négliger l'amour que lui porte la reine d'Angleterre.

Mme de Clèves sent à nouveau un trouble s'emparer d'elle,involontairement attisé par la dauphine, qui s'imagine être cette femme aimée en secret.

Lors d'une visite, M.

de Nemours, à mots couverts, déclare sa passion à Mmede Clèves ; celle-ci ne sait que répondre et regrette aussitôt son silence.

Elle se résout à n'avouer jamais à M.

de Nemours la passion qu'elle lui porte, à fuir saprésence, cependant que l'idée de tout avouer à son mari traverse son esprit.

Mais cette résolution se révèle difficile à exécuter. * Troisième récit second.

(Moral -> jalousie, suspicion, intrigue amoureuse, adultère => on perde le tête (on en meurt))La dauphine lui conte l'histoire d'Anne de Boulen, mère d'Élisabeth : par ambition, cette femme a contribué à détacher le roi Henri VIII de Rome, et de ce fait, de lareligion catholique.

Après son mariage avec le roi, elle a vite été victime de sa jalousie, comme en témoigne sa fin tragique (condamnée à mort pour adultère).Profitant d'une séance de pose, où se font peindre Mme de Clèves et d'autres dames de la cour, le duc de Nemours dérobe adroitement un portrait de cette princesse,propriété de son mari : l'amour, et la jalousie envers M.

de Clèves, lui ont dicté ce geste peu délicat.

Seule Mme de Clèves a pu le voir et ne sait quel parti adopter.Par une déclaration brûlante, le duc pousse son avantage.

La princesse reste en proie aux remords les plus vifs et pense une nouvelle fois tout avouer à son mari. On prépare un grand tournoi à l'occasion du mariage d'une fille du roi.

En essayant un cheval, M.

de Nemours fait une chute et se blesse.

Mme de Clèves ne peutalors lui cacher son émotion.

Radieux, M.

de Nemours se remet vite.

Mme de Clèves souffre de sentir qu'elle n'est plus maîtresse d'elle-même.

Un détail fortuit vaenflammer sa jalousie : la dauphine lui remet une lettre, tombée paraît-il de la poche de M.

de Nemours : une femme folle de passion y accuse son amant d'infidélitéet de dissimulation.

La jalousie mène Mme de Clèves au désespoir.

Elle regrette de n'avoir pas écouté sa mère, qui lui conseillait de quitter la cour.

Elle songe encoreà tout dire à un mari si généreux.

La lettre, en fait, a été perdue par le vidame de Chartres (oncle de Mme de Clèves), qui cherche par tous les moyens à retrouver cedocument compromettant. * Quatrième récit second (Moral->risques qui'il y a d'aimer un homme à galanteries)Le vidame conte à M.

de Nemours son amour secret pour Mme de Thémines, auteur véritable de la lettre, et son engagement auprès de la reine Catherine de Médicis: celle-ci lui a proposé de devenir son confident, à condition qu'il s'abstienne de toute aventure sentimentale.Sous aucun prétexte, Catherine de Médicis ne doit avoir connaissance de la lettre écrite par Mme de Thémines : elle retirerait sa confiance au vidame de Chartres.Celui-ci presse donc M.

de Nemours de dire à tous que la lettre lui a été adressée.

M.

de Nemours accepte, à condition de pouvoir fournir à Mme de Clèves unepreuve secrète de la vérité.

Il se rend ensuite chez elle, et peut ainsi la détromper.

La dauphine alors, sur ordre de la reine Catherine de Médicis, redemande à Mme deClèves la lettre qu'elle lui a confiéée la veille, mais que celle-ci, par malheur, a déjà rendue à son véritable destinataire, le vidame de Chartres.

Fort embarrassée, laprincesse reconstitue de mémoire, aidée de M.

de Nemours, le contenu de cette lettre : en un délicieux tête-à-tête, l'héroïne, grisée, joue avec le feu.

La reine n'est pasdupe : elle retire sa confiance au vidame, et poursuit la dauphine de sa haine.La princesse de Clèves revoit avec effroi la passion qu'elle a marquée envers M.

de Nemours.

La honte la saisit de manquer à un homme aussi droit que son mari,tout comme la crainte d'aimer un inconstant.

Pleine d'incertitude, elle part pour le château de Coulommiers, sa résidence de campagne.

M.

de Nemours s'y rend ensecret à son tour et, caché dans un pavillon du parc, surprend une conversation entre les deux époux.

M.

de Clèves, intrigué par le goût soudain de sa femme pour lasolitude, la presse de questions.

Celle-ci finit par lui avouer, sans autre précision, qu'elle a des raisons graves de s'éloigner de la cour ; jamais cependant elle n'amanqué à la fidélité conjugale.

Elle implore la compréhension de son mari.

D'abord bouleversé par une telle preuve de fidélité, M.

de Clèves insiste pour apprendrede sa femme le nom de celui qu'elle aime.

Comme elle refuse, il laisse éclater sa jalousie.

L'aveu, incomplet, a creusé un fossé entre les époux. Restée seule, Mme de Clèves regrette son aveu ; elle a bien du mal à retrouver sa sérénité.

M.

de Nemours, tout à la joie de ce qu'il vient d'entendre, rentre à Paris et,sous des noms imaginaires, raconte partout cette scène hors du commun.

M.

de Clèves, lui, cherche à tout prix à connaître l'identité de son rival.

Utilisant auprès desa femme un subterfuge, il acquiert la certitude qu'il s'agit de M.

de Nemours.

Il lui redit cependant toute la confiance qu'il met en elle.

Une tristesse muette gagne lesdeux époux.

Entre-temps, la scène de l'aveu, imprudemment répétée par M.

de Nemours, a fait sensation à la cour.

La dauphine, de bonne foi, la rapporte à laprincesse de Clèves et, devant elle, demande à M.

de Nemours s'il n'est pas lui-même le rival mystérieux.

Celui-ci se tire d'embarras avec adresse.

Mme de Clèves, àcent lieues de penser que M.

de Nemours a assisté à l'entretien, soupçonne son mari de l'avoir divulgué par jalousie.

Elle lui en fait le reproche que celui-ci, travaillépar le soupçon inverse, repousse avec indignation.

Aucune issue ne s'offre aux époux.

De son côté, M.

de Nemours regrette d'avoir parlé ; il pense avoir perdu Mmede Clèves à tout jamais.

Des fêtes splendides s'organisent à l'occasion du mariage de la fille de Henri II avec le roi d'Espagne Philippe II.

Mme de Clèves y tient sonrang, sans rien laisser paraître.

Au tournoi, M.

de Nemours porte du jaune sur ses armes, en secret hommage au goût de la princesse.

Le roi est tué accidentellementd'un coup de lance, et la cour connaît alors la fièvre d'un changement de règne. François II succède à Henri II.

Il chasse aussitôt Mme de Valentinois, la maîtresse de son père.

Mme de Clèves obtient de ne pas assister au sacre du nouveau roi, afinde ne pas rencontrer M.

de Nemours.

Désespéré, celui-ci se présente chez elle, sans succès.

M.

de Clèves est informé de cette visite tardive.

Il éclate contre sa femmeen reproches contradictoires : depuis la scène de Coulommiers, avoue-t-il, sa vie n'est plus qu'un enfer.

Une lettre de Mme de Clèves, le lendemain, lui rend quelquesérénité. Mme de Clèves part pour Coulommiers, accompagnée de Mme de Martigues, sœur du duc de Nemours, avec qui elle a de longues conversations nocturnes.

Cettedernière rejoint la cour à Chambord, et évoque devant M.

de Nemours ces soirées délicieuses en lisière de forêt...

M.

de Nemours, aussitôt, décide de partir pourCoulommiers, cependant que M.

de Clèves attache un espion à ses traces.

A la nuit tombée, M.

de Nemours s'approche du pavillon où se trouve Mme de Clèves.

Il lavoit rêver, nouer des rubans sur une canne qui fui jadis à lui, admirer avec passion un tableau où il figure.

Comment manifester sa présence ? Il se trahitinvolontairement.

Mme de Clèves, folle de confusion, se retire auprès de ses femmes.

S'agirait-il d'une illusion ? Egaré, M.

de Nemours quitte le parc, et s'abandonneà des émotions contradictoires.

La nuit suivante, il s'approche à nouveau du pavillon, mais Mme de Clèves a préféré, par prudence, rester au château.

Le lendemain,le duc profite de la présence de sa sœur, Mme de Martigues, pour rendre au grand jour une visite à Mme de Clèves.

En dépit de son trouble, celle-ci parvient à éluderun tête-à-tête périlleux.

L'espion de M.

de Clèves a tout vu.. »

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