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Fiche de lecture : Le Soi, le Couple et la famille

Publié le 21/08/2012

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1.1 Le « père-cheval «  Il oppose le père moderne au père traditionnel. Avant, le père était absent, hautain, autoritaire, maintenant il est présent, disponible (père pas si dispo que ça !!)et proche comme le montre l’image du « père-cheval « c’est-à-dire le père à quatre pattes, faisant le cheval, son enfant sur le dos. Cette proximité se joue surtout dans le jeu.    2. Les deux phases de la famille moderne  On peut repérer deux phases de la famille moderne. La première d’environ 1750 à 1950 se caractérise par des rôles bien définis au sein de la famille. Le mère est au foyer et le père travaille et est chargé de faire respecter l’ordre domestique (autorité). La seconde, à partir d’environ 1950, se définit moins par des rôles que par des qualités personnelles. L’existence de chacun se justifie par sa personne. Pour illustrer son propos De Singly utilise une image correspondant à chaque phase. L’image du « père-élévateur «, c’est-à-dire le père qui tient son enfant à bout de bras, correspond à la première phase. L’image du « père-cheval « correspond à la seconde. La différence se trouve dans le mouvement qui rapproche le père de son enfant : dans un cas le père monte l’enfant jusqu’à lui, dans l’autre il se met au niveau de l’enfant.

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« Ensuite, De Singly étudie le mythe de Pygmalion.

La première composante de ce mythe est le regard efficace de Pygmalion.

Il remarque l’existence de ressourcescachées chez Galatée et lui apporte donc de la considération puisqu’il croit en cette propriété.

La deuxième est l’acceptation du regard par Galatée : elle accepte lanouvelle représentation d’elle-même que lui présente Pygmalion.

De plus, une des fonctions du proche familier est de contribuer au sentiment de l’unité de lapersonne en portant son regard sur l’ensemble du soi et non sur une seule dimension.

Enfin, la troisième composante du mythe est la nature de la transformationpersonnelle de Galatée.

En effet, sa ressource étant esthétique, le regard de Pygmalion est efficace pour la valider et la transformer en capital.

Si sa ressource avait étéintellectuelle, l’institution scolaire aurait été plus à même de valider cette ressource.

Dans les deux cas, il s’agit de la reconnaissance sociale de leur ressource.

Puisun deuxième élément est nécessaire pour transformer une ressource en capital : l’estime de soi car sans, la ressource reste inutile.

Pygmalion a également la capacitéde donner des forces à une estime de soi défaillante, il accomplit donc un travail de soin quasi thérapeutique à domicile.

Il permet en cela d’accorder le niveau decapital et le niveau d’estime et donc de rétablir le cohérence du soi.La validation de soi par un proche familier inclut trois missions : la cohérence, la révélation et la totalité.

Mais cette dernière mission n’est pas facile à remplir.

Eneffet, la plupart du temps le conjoint ne révèle pas toute la personnalité de l’autre, il n’éclaire qu’une partie de l’identité latente. Il ne faut pas sous-estimer le travail thérapeutique que peuvent effectuer les conjoints.

En France pour n’importe quel problème il faut aller voir un professionnel.

Parexemple, pour un petit souci on va tout de suite voir le psy alors qu’il ne faut pas psychologiser !! Les proches et notamment le conjoint peuvent soutenir très bienl’autre.

La dessus je rejoins De Singly.

Dans ce livre, il explique que la famille est un formidable espace de soutien. Condition des femmes : elles ont plus de mal à se faire reconnaître par institution scolaire par exemple dc plus besoin de quelqu’un qui va les regarder et faireémerger leur ressource.

Les institutions favorisent les hommes.Plus le fait que plus de travail domestique !! Dans les sociétés individualistes, la famille a une fonction centrale : consolider en permanence le soi des adultes et des enfants.

Mais comment les uns et les autress’aident-ils mutuellement ? Ils le font en étant des pédagogues chargés de révéler à chacun sa personnalité latente.

Le soi pourra se révéler grâce au regard confiantd’un autre. 3.

Transformation identitaire et changement conjugalLe soi n’est pas stable, l’identité personnelle change c’est pourquoi le besoin d’un autre regard naît.

Mais le conjoint va-t-il réussir à fournir cet autre regard ? Il fautconcilier la fidélité à un soi changeant et la fidélité à l’autre (lui-même mouvant).

La relation va-t-elle se convertir pour accompagner les transformations des deuxpartenaires ? Comment concilier fidélité à soi-même et continuité de l’union ? L’homme apporte de l’aide (relationnelle) à sa partenaire et réciproquement c’est-à-dire que les conjoints s’apportent mutuellement un réconfort psychologique, unereconnaissance ils sont donc interdépendants.

Cette réalité s’oppose au mythe.

Pygmalion semble donner plus qu’il ne reçoit mais en fait il a également besoin d’êtreregardé pour vivre. 3.1 Pygmalion inutile ?Il est même trop dépendant de sa créature à tel point qu’il n’est plus capable de se consacrer à autre chose qu’à elle (à sa vie professionnelle).

Mais une fois lacréature devenue elle-même, elle peut avoir envie de s’émanciper.

A ce moment là Pygmalion devient inutile.3.2 Fidélité à l’autre, fidélité à soi ?De Singly explique l’instabilité conjugale comme suit : dans la famille contemporaine, la fonction centrale du conjoint est la validation de l’identité de son partenaire.Mais comme le soi n’est pas stable, l’identité personnelle change et le besoin d’un nouveau regard naît.

Si le conjoint réussit à fournir cet autre regard, la relation sepoursuit.

Mais s’il n’y parvient pas c’est la rupture.

Il s’agit dans tous les cas d’être fidèle à soi-même.

C’est la logique contemporaine d’épanouissement personnelqui valorise ce type de fidélité.

Cette valeur ne favorise pas la permanence et la longue durée d’une union. Le soi n’est pas stable, l’identité personnelle change c’est pourquoi le besoin d’un autre regard naît.

Mais le conjoint va-t-il réussir à fournir cet autre regard ? Il fautconcilier la fidélité à un soi changeant et la fidélité à l’autre (lui-même mouvant).

La relation va-t-elle se convertir pour accompagner les transformations des deuxpartenaires ? Comment concilier fidélité à soi-même et continuité de l’union ? 3.3 La reconversion d’une relationDe Singly explique la fragilité conjugale.

Pour lui, l’homme et la femme qui se mettent en couple n’ont pas un soi suffisamment adulte c’est-à-dire pas suffisammentdétaché de la relation avec les parents.

C’est ce qui explique cette fragilité.

Pour qu’une relation fonctionne, il faut que chaque partenaire rompe avec ses parents afinde s’assumer en tant qu’être autonome.Le maintien d’une union réclame une transition exigeante pour les deux partenaires.

Transition vers l’âge adulte ?La durée d’un couple dépend de la capacité de reconversion de la relation. 3.4 Le mariage contemporain comme « remariage »Car aujourd’hui cohabitation = mariage ou substitut du premier mariageMariage = remariage De Singly n’explique pas très bien comment chacun des partenaires doit changer pour pouvoir accompagner l’autre dans son changement tout en restant fidèle à lui-même. • Chap II : La socialisation conjugale de l’identité professionnelle Par socialisation conjugale, De Singly entend processus de transformation de l’individu au sein des relations conjugales.

(pas obligatoire de mettre ca !!)Pour certains, vivre en couple est une perte d’énergie notamment pour le travail professionnel.

De Singly, lui, voit le couple comme une chance de vivre avecquelqu’un qui va donner confiance, encourager l’autre à atteindre ses objectifs.

Pour lui, l’autre n’est pas un fardeau, il représente un supplément d’énergie, il permetde découvrir de nouvelles ressources.

Mais l’autre permet-il dans tous les cas cette découverte ? En tout cas, le conjoint permet toujours une transformationidentitaire de l’autre et réciproquement. 1.

Le conjoint, un éventuel coach de sa partenaire1.

Un engagement variable de la femme dans son travail professionnelL’engagement de la femme dans son travail professionnel est variable.

Il est fonction du regard que son conjoint lui porte mais également du regard qu’elle porte surcelui-ci.

Pour que l’engagement professionnel de la femme soit important il faut que le regard positif de l’homme soit doublé du regard positif de la femme sur ceregard masculin.. »

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