Devoir de Philosophie

Fiche de lecture : PRISE DE CONSTANTINOPLE (La) Jean Ricardou

Publié le 18/11/2018

Extrait du document

lecture

PRISE DE CONSTANTINOPLE (La) Jean Ricardou. Roman, 1965.

 

Le récit de l’épisode central — la quatrième croisade — s’ouvre en une série de déviations textuelles et rayonne d’une multiplicité de sens: il est vrai que la figure centrale de ce roman est celle même de la Constellation, dont le nom est suggéré de façon secrète et allusive par les cinq premières lettres de Constantinople. L’histoire de la prise de Constantinople se prolonge ainsi, par le jeu du livre dans le livre et de la mise en abyme dans le double récit de la quête de la cité et de la princesse interdites. Silab Lee et Isabelle. Les initiales de chacun des actants sont contenues dans le nom d’Isabelle, tandis que celles de Silab Lee évoquent la forêt de Hessel qui cache la princesse ainsi que le Livre Singulier, figure même de ce livre étrange et unique que construit la fiction. Quant aux actants, ils s’approchent sans y parvenir d’un centre qui est comme la métaphore de cette figure nodale où convergent tous les sens et qui constitue la quête même de tout écrivain. La Prise de Constantinople peut se lire, sur l’autre face de la couverture, La Prose de Constantinople: jeu de mots qui souligne certes le caractère byzantin de l’écriture,

lecture

« série de déviations textuelles et rayonne d'une multiplicité de sens: U est vrai que la figure centrale de ce ro man est celle même de la Constella­ tion, dont le nom est suggéré de façon secrète et allusive par les cinq pre­ mières lettres de Constantinople.

L'histoire de la prise de Constantinople se prolonge ainsi.

par le jeu du livre dans le livre et de la mise en abyme dans le double récit de la quête de la cité et de la princesse interdites.

SUab Lee et Isabelle.

Les initiales de chacun des actants sont contenues dans le nom d'Isabelle, tandis que celles de SUab Lee évoquent la forêt de Hessel qui cache la princesse ainsi que le Livre Singulier, figure même de ce livre étrange et unique que construit la fic­ tion.

Quant aux actants, ils s'ap­ prochent sans y parvenir d'un centre qui est comme la métaphore de cette figure nodale où convergent tous les sens et qui constitue la quête même de tout écrivain.

La Prise de Constanti­ rwple peut se lire, sur l'autre face de la couverture, La Prose de Constanti­ rwple: jeu de mots qui souligne certes le caractère byzantin de l'écriture, mais qui suggère également que l'objet de la quête n'est autre que celui de l'écriture et du fonctionnement poé­ tique lui-même.

• Jean Rlcardou (né en 19321 avait déjà publié L'Observatoire ete Cannes en 1961.

Suivront Les Uewc;-di.ts en 1969, La Cathé­ drale ete Sens (nouvelles) en 1988.

Ricar­ dou est par ailleurs un théoricien du • n ou ve au roman •. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles