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FILS DU PAUVRE (Le) MoULouD FeraoUN. (Résumé de l’ouvrage)

Publié le 10/10/2018

Extrait du document

L'auteur conte en un sens sa propre histoire. Fils de pauvres paysans, destiné à devenir berger, il a eu la chance de faire des études et est parvenu à échapper à sa misérable condition. Il situe son roman dans un village de la montagne kabyle où la misère et la dureté de la vie sont si fortes et à ce point omniprésentes qu’elles s'imposent comme une fatalité quasi inéluctable. Le récit brosse des portraits d'hommes et de femmes dont le destin semble à jamais lié à la misère et à la peine. C'est leur pauvre existence, difficile et aride, qu'évoque le «fils du pauvre»; ce récit au style âpre et sobre est comme l’offrande de l'auteur à ceux qui sont à jamais les siens et qu'il n'a cessé d’aimer.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)• FILS DU PAUVRE (Le).

Roman de l'écri- vain kabyle d'expression française Moulaud Fera­ oun (1913·1962), publié en 1950.

Né à Tizi-Hibel, en Haute-Kabylie, Feraoun est le fils d'un fellah dur à la peine qui, souvent, fut obligé de quitter la terre avare pour aller travailler, comme tant d'Algériens, dans les villes industrielles de France.

Un de ses maîtres s'intéresse au jeune garcon et lui obtient une bourse qui lui permet de poursuivre ses études à Tizi-Ouzou, puis à l'école normale d'Alger.

Après a voir enseigné longtemps près de son village natal.

Feraoun est nommé directeur de l'école de Fort-National.

Il assiste à une réunion du corps enseignant à Alger quand les nervis de l'Organisa­ tion Armée Secrète l'assassinent au début de 1962.

Feraoun avait collaboré à plusieurs revues et écrit le Fils du pauvre quand il de,rint célèbre.

·on lui doit encore la Terre et le Sang (prix Populiste 1953), les Chemins qui montent - (1957), un essai Jours de Kabylie et un important Journal, publié posthume en 1962.

Destiné à devenir berger, Feraoun a eu plus de chance que la plupart de ses camarades, nous dit-il.

Il a pu étudier, conquérir un diplôme, arracher les siens à la gêne.

C'est comme pour s'excuser de cette chance qu'il a écrit le Fils du pauvre.

Ce livre traite un des plus grands thèmes de la littérature roma­ nesque : la formation d'un homme, et il le renou­ velle par le décor et le milieu où il l'a placé.

L'en­ fance que Feraoun nous rapporte dans ce livre est la sienne.

Pas un trait n'est imaginé.

Bien entendu, chez eux, en Haute-Kabylie, les membres de la famille Menrad ne font pas .

Ils ne se rendent pas compte de leur misère.

En fait, ils sont comme les autres : la Kabylie est veuplée de pauvres, voilà tout, et l'adrr1inistration coloniale n'y est pas pour rien.

Les Menrad naissent, grandissent, souffrent de la faim et de quelques autres maux, tout aussi difficiles semble­ t-il à éviter, puis meurent.

Ils pensent que cela doit se passer de la même facon pour tous, sur toute la terre.

Rédigé dans une langue sobre, précise, le Fils d·u pauvre, coloré par une ironie discrète et bienveillante, révèle un grand écrivain populaire.

Publiée à compte d'auteur, la pren1ière édition connut un succès immédiat en Afriq ·ue du Nord.

Lu dans tous les milieux, utilisé dans les écoles, ce livre est un classique de la littérature algérienne de langue francaise.. »

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