Commentaire de Texte Français Le fils du pauvre

« Mouloud Feraoun (1913-1962) tait est un crivain et instituteur alg rien d'expression française, provenant d’une famille de paysans.

Au travers du roman Le ils du pauvre (1950), l’auteur nous d voile avec sensibilit et r alit l’enfance ainsi que l’adolescence de Fouroulou Menrad, un jeune kabyle issus d’une famille pauvre pendant l’entre-deux-guerres.

Ainsi, cette oeuvre est en apparence une iction mais peut s’apparenter un roman autobiographique mettant en sc ne de mani re romanesque la vie de l’auteur.

L’extrait propos se situe au d but du dernier chapitre mettant en vidence le parcours scolaire tumultueux de Fouroulou, avide de r ussite a in d’ chapper sa destin ; devenir berger. Comment l’auteur, tout en d crivant de mani re tr s pittoresque, dresse t-il une vive critique la fois sociale et morale de la soci t contemporaine ? Dans un premier temps, nous tudierons la description r aliste et d taill e de cet extrait. Par ailleurs, nous verrons le c t r quisitoire tourn vers la soci t ainsi que vers la morale de son poque. D’une part, l’auteur nous d crit de mani re tr s pr cise le cadre l’aide de nombreux indicateurs spatiaux tels que « village » (l.5, l.10, l.15, l.27, l.57), « Alger » (l.20), « Tizi » (l.24), « Tizi-Ouzou » (l.45).

Ainsi, l’action se situe dans un cadre r aliste, en Alg rie (plus pr cis ment en Kabylie), entre zone rurale et zone urbaine.

D’autre part, la cadre temporel est d limit .

En effet, gr ce au indicateurs de temps tels que « deuxi me ann e de coll ge » (l.7),« Fin d cembre » (l.9), « Nouvel An » (l.15) et « Apr s No l » (l.24) nous permet de d duire que la sc ne se d roule durant toute une ann e scolaire. Effectivement, l’extrait se cl ture sur l’a r ussite et ainsi que sur l’obtention du dipl me du Brevet des coll ges. D’autre part, le titre est une igure de substitution contenant une allusion onomastique.

En effet, ce dernier traduit directement une dominante du personnage : sa pauvret familiale.

A l’aide de cette appellation p jorative assez d gradante « Le Fils du pauvre », l’auteur nous situe explicitement la situation inanci re du personnage principal. Ce dernier, d s la premi re ligne de l’extrait est nomm : « Fouroulou ».

C’est donc une coll gien g de « seize ans (l.1-2), tr s intelligent « apr s une excellente premi re » (l.7) et investi l’ cole « travail acharn » (l.54) souhaitant devenir professeur « l’Ecole Normale » (l.59-60).

Mouloud Feraoun, a in de rendre son r cit la fois attractif et r aliste, d crit l’adolescent sur le plan psychologique en voquant un caract re « susceptible et rancunier » (l.5), travailleur « travailler jusqu’ puisement » (l.45-46) et « hargneux » (l.51).

Egalement, il est consciencieux « conscience » (l.2), ier « pleurait en cachette, se disait qu’il tait d shonor » (l.17-18) ainsi qu’agnostique avec l’imparfait de certitude « lui savait tr s bien que l’offrande ne pourrait in luencer sur son destin » (l.47).

Pour inir, le romancier nous d voile que ce kabyle poss de une certaine sensibilit « pleurait en cachette » (l.17) et « les larmes aux yeux » (l.28).

En outre, dans cet extrait est pr sent d’autres protagonistes : le famille « Menrad » (l.6).

Elle est d pend comme une famille ing nue « na vet » (l.6), mis reuse « ruiner » (l.35) et «pauvre » (l.37) vivant de l’agriculture « berger » (l.14) ainsi que des pr ts « l’usurier » (l.33).

Toutefois, cette derni re aspire un avenir meilleur pour leur ils n’h sitant pas faire des sacri ices dans le but qu’il r ussisse. Pour inir, l’ crivain cr e la fois du suspens et du rythme en alternant les temps dans ce r cit donnant une impression de r alisme.

Ainsi, dans la premi re partie (l.1-8) é à è f é f é é ô é ë è f é à é é è é é è f è é f è é é é é à é à é é è é f è é é é è é é è f é è é è é é é ê f è é à è f é é é é é â é f f è è é é é é é à ô é é é é é é ô é é è é é é é é é é é à é è é ï à è è è f é é é à â é à é é è é é é é é Page 1. »