G. de Mauppassant, Boule De Suif (fiche de lecture et résumé)

« 1 RÉSUMÉ « Boule de Suif » est une nouvelle réaliste de Maupassant qui se déroule à Rouen pendant l’occupation prussienne en France. Tout commence à Dieppe où un groupe de dix personnes décident de quitter la ville en diligence pour fuir l’occupation, ce groupe est composé de trois couples de bourgeois, d’un démocrate, de bonnes s œ urs et d’une prostituée (Boule de suif). Durant tout le début du voyage Boule de Suif est ignorée voir même méprisée par ses compagnons de voyage.

Seulement le trajet se fait long, il fait froid et la fatigue et surtout la faim commencent à se faire sentir.

De toute la diligence Boule de Suif est la seule à avoir pensé à faire des provisions pour le voyage, elle qui jusqu’à présent était dédaignée par les autre apparaît désormais comme « leur sauveur ». Généreuse, la jeune femme n’hésite pas à partager tout le contenu de son panier avec l’ensemble des passagers.

A la fois surpris et quelque peu gênés ces derniers commencent à prêter attention à la jeune femme, à discuter avec elle mais tout en observant une certaine distance.

Vers la tombée de la nuit la diligence arrive à Tôtes où les voyageurs décident de séjourner dans une auberge.

Le lendemain matin à l’heure prévue du départ la dizaine de passagers s’aperçoit que le cocher n’est pas à son poste se succèdent alors une période d’attente, d’impatience puis d’inquiétude. Un peu plus tard le cocher finit par arriver et explique à ses voyageurs qu’il a reçu l’ordre de l’officier prussien qui loge à l’auberge de ne pas atteler les chevaux ce matin.

Après avoir en vain essayé de convaincre l’officier prussien, Ils apprennent par Boule de Suif, la vrai raison de leur interdiction de quitter Tôtes.

L’officier qui sollicite chaque jour depuis leur arrivée un entretien avec Boule de Suif ne les laissera partir que lorsque celle-ci aura accepté de coucher avec lui.

Quand les passagers de la diligence comprennent la raison pour laquelle l’officier allemand ne veut pas les laisser s’en aller ; d’abord indignés et compréhensifs.

L’unité pourtant récente du groupe s’efface petit à petit ; avec d’un côté ceux qui pensent que Boule de Suif devrait faire abstraction de ses sentiments personnels pour le bien du groupe, et se disent qu’après tout pour elle ce ne serait qu’un homme de plus dans sa couche et de l’autre Boule de Suif qui campe fermement sur ses positions.

Les jours passent et la situation reste inchangée, les compagnons de voyages de la jeune fille décident alors de tout faire pour la convaincre en usant tour à tour de la flatteries, d’exemples héroïques, religieux et de charité, ils finissent par y arriver. Boule de Suif cède aux avances de l’officier, tandis que le reste du groupe excepté. »