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Gargantua (1535) - Résumé

Publié le 02/04/2012

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gargantua

   

    Le roman s’ouvre sur la découverte dans un tombeau, de la généalogie de Gargantua, suivie des « fanfreluches antidotées «, vers sibyllins où se croisent des références politiques, mythologiques et religieuses. On assiste ensuite à la naissance du géant par l’oreille gauche de sa mère, puis à sa prime enfance, marquée par l’abandon au plaisir, un goût précoce pour le vin et une joyeuse inventivité (le torchecul). Le narrateur décrit alors longuement la livrée du héros qui se distingue par l’emblème platonicien de l’Androgyne et la devise de saint Paul : « La charité ne cherche pas son propre avantage « ; c’est également l’occasion d’un discours sur la signification symbolique des couleurs blanche et bleue qui se clôt par la condamnation de certaines interprétations fallacieuses des rébus. 

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« mauvais conseillers qui flattent son ambition.

Le récit de la guerre qui oppose les deux monarques est ponctué de scènes comiques : du gymnaste pris pour un diable déguisé jusqu’aux six pèlerins mangés en salade, en passant par la scène où Gargantua fait tomber en se peignant les boulets d’artillerie.

Après la défaite de Picrochole prend la place la célèbre «contion » de Gargantua aux vaincus, dans laquelle il révèle une libéralité ennemie du laxisme ; il récompense ses frères d’armes et décide, sur la requête de frère Jean, de fonder à Thélème, une abbaye établie sur des règles contraires à celles traditionnellement en usage. L’architecture de l’abbaye s’inspire des règles renaissantes et la devise « fay ce que voudras » en fait une sorte de cité modèle utopique.

Le roman se clôt sur l’énigme trouvée au fond de l’abbaye qui affirme la confiance répétée de Dieu. Analyse : La veine rabelaisienne Encouragé par le succès de Pantagruel , Rabelais décide d’écrire la vie du père de son héros, Gargantua.

Pour ce faire, il emprunte le schéma traditionnel des romans de chevalerie , décrivant la naissance puis les prouesses merveilleuses du héros éponyme avant d’achever son récit par un moniage (retraite dans une abbaye).

La structure du Gargantua est donc globalement fidèle au modèle médiéval, mais la liberté du conteur manifeste qu’il n’est pas dupe de son récit.

En effet, il renverse le modèle généalogique médiéval et affiche bien souvent une joyeuse désinvolture à l’égard de la vraisemblance des faits narrés, infléchissant la tradition dans le sens d’une grande liberté d’invention, notamment dans les patronymes des personnages, sans reculer devant l’hyperbole humoristique ni les évocations scatologiques (le fameux torchecul), qui introduisent dans le roman une veine burlesque et un comique de situation très personnels .

L’imaginaire débridé de Rabelais, conjugué à une grivoiserie assumée où. »

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