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GENEALOGIE DE LA MORALE - NIETZSCHE

Publié le 16/01/2011

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morale

 Nietzsche est un philosophe de la période du romantisme autrement dit du 19ème siècle. Il est né en 1844 à Röcken en Allemagne et meurt de folie en 1900 dans la ville de Weimar à l’âge de 66 ans. Il est nommé professeur de philologie à l’université de Bâle à l’âge de 24ans. L’œuvre principal de Nietzsche est la critique porte sur de la culture occidentale, ses valeurs morales, politiques, philosophiques et religieuses. Son but est au travers de la philosophie d’instituer de nouvelles valeurs dépassant le ressentiment qui a dominé l’histoire de l’Europe sous la religion chrétienne. Il est l’un des plus lucides critiques de l’histoire de la pensée. La généalogie de la morale est une œuvre polémique écrite en 1887, elle est composée de trois dissertations : premier traité « bon et méchant «, « bon et mauvais « ; deuxième traité « la faute «, « la mauvaise conscience « et ce qui s’y apparente ; troisième traité « que signifient les idéaux ascétiques «. Nous allons étudier le premier traité sur « bon et méchant «, «  bon et mauvais « qui est la première dissertation divisée en 17 parties dont nous étudierons chacune d’entre elle.      I/ RESUME   1. Pour Nietzsche il commence par faire une attaque sur les philosophes d’origine anglaise car pour lui ils ne sont pas un bien fait pour l’évolution de la philosophie. Car même si c’est sans le vouloir ils ressassent sans arrêt les mêmes questions sans vouloir se dire la vérité. Ils sont une part relativement critique de l’humanité car pour Nietzsche ils ne mettent qu’en avant la partie honteuse de notre monde en étant aveugles sur ce qui se passe autour en dehors de leurs opinions ce qu’il qualifie même de foncièrement stupide. Il cherche donc à comprendre pourquoi ce besoin si c’est par rabaissement, pessimisme, méfiance des idéalistes moroses ou si c’est une rancune contre le christianisme. Ils sont tous simplement décrient comme de vieilles grenouilles froides et ennuyeuses. Car pour Nietzsche des vérités mêmes difficile à entendre existent il ne faut pas les ignorer.

morale

« NIETZSCHE la Généalogie de la morale 1887 « To11tes les bonnes choses ont été jadis choses inau aises ; cl)aque pêché originel est de enu une vertu odginelle: !) (Ill, s 9} >Repères Rédigée en vingt jours, la Généalogie est, à plus d'un titre, l'ouvrage de la maturité pour l'auteur du Zarathoustra .

Elle accomplit la démarche critique et axiologique de Nietzsche (1844-1900 ) en définissant, pour la première fois, la généalogie* comme la méthode appropriée pour écrire la «véritable histoire de la morale> > (Avant-propos).

«Écrit de combat >>, la Généalogie permet à Nietzsche de désarmer les philosophies qui se sont contentées de fonder la morale (idéalisme) ou d'en chercher l'origine ultime (utilitarisme, évolutionnisme) et de combattre férocement le christianisme comme morale dominante de l'Occident.

Il s'agit ainsi de remonter le temps et de montrer qu'il n'y a jamais eu la Morale mais des morales , qu'elles sont toutes des « systèmes de cruauté >> plus ou moins raffinée dont le christianisme représente l'apogée .

Nietzsche offre ainsi une élucidation nouvelle et terrifiante de la morale parce que fondamentalement renversante et amorale.

> Problématique La morale n'est ni immuable, ni donnée historiquement.

Elle résulte au contraire d'un long processus évolutif et interprétatif, celui des violences faites à la vie pour lui imposer un sens déterminé .

La morale n'a donc pas Dieu ou l'Esprit pour origine mais les hommes et, plus profondément encore, leurs volontés et leurs instincts.

Il s'agit donc pour Nietzsche d'interpréter d'abord les besoins spécifiques (physiologiques et psychologiques) qui ont conditionné telle ou telle préférence axiologique (bon, mauvais , méchant) pour ensuite les évaluer au sens extra-moral, c'est-à-dire non plus en termes de bien ou de mal, de vrai ou de faux mais de santé et de maladie, de puissance et d'impuissance.

L'ultime question pour Nietzsche consistera à interpréter le sens et la valeur de ce qu'il nomme «l'idéal ascétique >> (III), la valeur suprême érigée par la religion chrétienne.

e104. »

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