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Georg W.F. HEGEL 1770-1831 Principes de la philosophie du droit (analyse)

Publié le 01/04/2015

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hegel

La religion et l'Etat sont donc dans deux sphères différentes et peuvent par conséquent coexister sans avoir besoin de s'exclure réciproquement.

 

Dans tous les organismes de l'Etat, celui-ci se trouve tout entier.

 

Elle est ce qui existe en soi et pour soi, qui doit être considéré comme divin et immuable, et au-dessus de la sphère de ce qui est créé.

 

L'Etat est ensuite étudié concrètement comme équilibre souple entre la singularité du prince, la particularité du gouvernement et de l'administration, et surtout l'universalité du peuple.

 

«l'Etat est orienté vers l'extérieur en tant qu'il est un sujet individuel ; aussi ses rapports avec les autres Etats appartiennent au pouvoir du prince, auquel il revient immédiatement de commander la force armée, d'entretenir les relations avec les autres Etats par des ambassadeurs, de décider de la guerre et de la paix et de conclure les autres traités«.

 

Le droit international découle de cette rencontre comme accord de volontés libres.

 

Mais pour comprendre leur place dans la philosophie de Hegel, il ne faut pas oublier qu'ils s'articulent à la science de la logique.

 

Comprendre le droit que nous présente Hegel, c'est donc parvenir à entrer dans les structures logiques qui en sous-tendent la construction.

 

La science de la logique est, en effet, le fil conducteur de toute l'oeuvre de Hegel.

 

La logique de Hegel ne se réduit pas à une logique ordinaire, ni même à une logique dialectique dont elle expose pourtant avec précision les caractères spécifiques et les implications multiples.

 

La logique est, en même temps, une méthodologie, une métaphysique, une construction des lois de la nature et de l'histoire, une science de l'absolu.

 

Hegel pense dans le cadre d'une logique concrète, une logique du contenu qui ne reste pas formelle.

 

La forme suscite le contenu et réciproquement.

 

C'est un jeu où l'être et la pensée se dissolvent tour à tour dans un mouvement fluide.

 

Pure raison dans l'Histoire, «vérité« en soi et pour soi, le mouvement du concept ressemble à ce qu'est pour les religions, et donc pour la représentation, «la pensée de Dieu avant la création du monde«.

 

Ces remarques permettent de comprendre la clé de l'organisation systématique qui se trouve au fondement des Principes de la philosophie du droit.

 

hegel

« 180 • Georg W.F.

Hegel sa perspective personnelle.

Il rompt avec le christianisme ecclésiastique en écrivant des textes qui ne seront publiés que longtemps après sa mort (en 1907): Vie de Jésus, L'Esprit du christianisme et son destin, Religion populaire et christianisme, La Positivité de la religion chrétienne ...

En 1800, Hegel entre dans la carrière universitaire.

Il va à Iéna où enseigne Schelling.

Avec lui, il fonde l'éphémère Kritisches Journal der Philosophie.

En 1807, il publie la Phénoménologie tfe l'esprit, son premier grand ouvrage, dans lequel apparaît son système.

Rédacteur en chef de la Gazette de Bamberg quand l'université d'Iéna est démantelée par les campagnes napoléoniennes, Hegel devient professeur et recteur du Lycée royal de Nuremberg où il reste jusqu'en 1816.

C'est là qu'il écrit la Science de la logique.

En 1816, nommé à l'université de Heidelberg, il y produit l 'Encyclopédie des sciences philosophiques (1817).

Il est nommé professeur à Berlin en 1818, où il devient une sorte de philosophe officiel de la Prusse.

En 1821, il publie les Principes de la philosophie du droit, chapitre autonome, mais qui s'inscrit dans son Encyclopédie des sciences.

Ses voyages à Prague, à Vienne, en Hollande, en Belgique et en France donnent une dimension internationale à sa pensée.

Ses leçons sur le droit, la religion, l'esthétique, l'histoire de la philosophie et la philosophie de l'histoire seront rassemblées et publiées après sa mort par ses disciples.

Seules ses leçons sur la philosophie du droit bénéficieront d'un abrégé de sa main à l'usage de ses auditeurs : « Le premier motif de la publication de cette esquisse a été le besoin de mettre entre les mains de mes auditeurs un fil conducteur pour les leçons que je fais officiellement sur la philosophie du droit.

Ce manuel est un développement plus complet et plus systématique des idées fondamentales exposées sur le même sujet dans l'Encyclopédie des sciences philo­ sophiques que j'ai consacrée par ailleurs à mon enseigne­ ment» (Préface).. »

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