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GOBSECK d'HoNORÉ de BalzAc (résumé et analyse de l'oeuvre)

Publié le 27/10/2018

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balzac

GOBSECK d'HoNORÉ de BalzAc. Roman, 1830.

Lors d'une soirée. Derville s'efforce de convaincre Mme de Grandlieu qu’Ernest de Restaud, que sa fille Camille aime, est un parti tout à fait envisageable, et il tente d'impressionner la jeune fille en lui peignant les drames auxquels mènent l'infidélité ou le mariage assorti. Pour cela. il évoque le juif Gobseck, usurier qui mêle à l'amour de l'argent et des richesses une conscience des mécanismes économiques et financiers modernes, qui a pratiqué les hommes. les a jugés et leur préfère l'argent dont il tient la puissance. la malhonnêteté des affaires est pour lui l'un des beaux-arts ainsi Mme de Restaud, qui s'est compromise dans un adultère. a fait appel à ses services et s'est retrouvée prise au piège des manœuvres de l'usurier pour totalement ruinée.

• Honoré de Balzac (1799-1850), en décrivant les Scènes de la vie privée, auxquelles appartient Gobseck, cherche à mettre en garde son public féminin contre la vulnérabilité de la condition féminine dans la soiété du XIXe siècle, et contre l’adultère, résultat des mariages mal assortis. Mais Balzac dépasse ses intentions initiales pour isoler la typique de l’usurier, sur le modèle de la monographie scientifique.

balzac

« • Le personnage de Gobseck est l'un des ressorts essentiels du drame parisien, par lequel sont évoqués les mécarùsmes économiques de la capitale.

Cependant, Balzac dépasse le pittoresque judéo-fla­ mand, la tradition héritée des Contes de Ho1l'mann; le passé tumultueux de Gob­ seck est évoqué, comme si l'auteur vou­ lait souligner qu'il passait du roman d'aventures influencé par Walter Scott ou Fenimore Cooper à un nouveau type de roman.

Il fait surtout de son person­ nage un porte-parole philosophique: il faut se méfier du désir si l'on veut durer et construire; désirer et posséder, c'est mourir; ne pas désirer ni posséder, ce n· est pas vivre.

Gobseck peut assouvir sa volonté de puissance parce qu'il jouit d'une connaissance lucide de l'huma­ nité.

Ayant préféré définitivement à l'existence concrète des hommes l'ar­ gent comme signe de leurs actions et de leurs passions, l'usurier peut tout avoir sans risquer de conswner son énergie.

ÉomoNS• Balzac.

Gobseck.

dans La Comédie humatne, t.

II.

éd.

Pierre Citron.

Gallimard.

• La Pléiade•.

1976.

Ed.

Philippe Berthier.

Flammarion.

·G.F.•.

1984.

ÉnJDE, Pierre Barbérts.

Balzac et le Mol du siècle.

Gallimard.

19 70 .. »

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