HISTOIRE DU CONSULAT ET DE L'EMPIRE de Madelin. (résumé)

Œuvre de Louis Madelin (1871-1956), dont la publication a commencé en 1937. Cet immense travail, Qui comporte seize volumes (le dernier, consacré aux Cent Jours-Waterloo, fut publié en 1954, peu avant

la mort de Fauteur), est l’aboutissement des études poursuivies par l’historien pendant quarairte

années. Dans les deux premiers tomes : « La jeunesse de Bonaparte « et « L’ascension de Bonaparte », Louis Madelin montre en Napoléon rhomme du destin et l’acceptation progressive de ce destin par le jeune Bonaparte. Celui-ci, dès 1789, confesse qu’il a le goût des affaires publiques. Cependant l’élève-offtcier du collège de Brienne ne rêvait point d’être un jour le maître de la France et de l’Europe, mais plutôt de devenir le plus grand des Corses, un second Paoli. Dès 1793, la Révolution s’engageait dans la voie du césarisme : seul, Robespierre l’avait compris et c’est pourquoi, à l’inverse de tous les politiques d’alors, il craignit l’entrée en guerre de la République. La répression de l’émeute du 13 vendémiaire marque déjà le jeune général du signe de César. Mais c’est après la campagne d’Italie de 1796, dont Louis Madelin fait un récit débordant de vie, que l’admiration générale commence de l’entourer. Il est sûr que la France souhaite alors la paix ; mais elle souhaite aussi, même au prix de sa liberté, conserver l’égalité et les changements sociaux survenus depuis 1789. Bonaparte répond parfaitement aux vœux du pays. Il est, d’une manière paradoxale, à la fois l’homme de l’Ordre et l’homme de la Révolution. Le troisième et le quatrième tome :