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Huis clos

Publié le 04/04/2011

Extrait du document

 

Jean-Paul Sartre

 

 

Né le 21 juin 1905 à Paris, Jean-Paul Sartre, critique très jeune les valeurs et les traditions de la bourgeoisie. Il enseigne quelques temps au lycée du Havre, puis poursuit sa formation philosophique à l'Institut français de Berlin. Dès ses premiers textes philosophiques, L'imagination (1936), Esquisse d'une théorie des émotions (1939), L'imaginaire (1940), apparaît une pensée qui le conduit à l'existentialisme, dont les thèses sont développées dans L'être et le néant (1943), et dans l'existentialisme est un humanisme (1946). Sartre s'est surtout fait connaître du grand public par ses récits, nouvelles et romans - La Nausée (1938), Le mur (1939), Les chemins de la liberté (1943 -1949) - et ses textes de critique littéraire et politique - Réflexions sur la question juive (1946), Baudelaire (1947), Saint-Genet, comédien et martyr (1952), Situations (1947-1976), L’idiot de la famille (1972). Son théâtre a un plus vaste public encore : Les mouches (1943), Huis Clos (1945), La putain respectueuse (1946), Les mains sales (1948), Le diable et le Bon Dieu (1951) ; il a pu y développer ses idées en en imprégnant ses personnages. Soucieux d'aborder les problèmes de son temps, Sartre a mené jusqu'à la fin de sa vie une intense activité politique (participation au Tribunal Russel, refus du prix Nobel de littérature en 1964, direction de La Cause du peuple plus de Libération). Il était aussi connu comme le compagnon de Simone de Beauvoir. Il est mort à Paris le 15 avril 1980.

 

Résume :

Un garçon d’étage introduit dans un salon style Second Empire Garcin, journaliste-publiciste, Inès, ancienne employée des Postes et Estelle, riche mondaine. Ils ne se sont jamais vu, n'ont pas les mêmes convictions ni les mêmes goûts et viennent de milieux social très différents. Pourtant, pas de hasard, ils sont réunis pour l’éternité en Enfer. Pas de bourreau, pas d’issue. Aucune fuite possible. Rien pour échapper aux Autres. C'est ainsi que débute ce huis clos, où chacun se livre à une joute oratoire pour défendre son cas. Jouant de plaidoiries et d’emballages, les protagonistes trouvent des stratégies pour maquiller leurs histoires personnelles souvent glauques… en vain. Car s’ils sont en Enfer, c’est pour une bonne raison ! Petit à petit, les masques de la mauvaise foi tombent, le dessein malsain est percé à jour : le meurtre les réunit.

 

Garcin :

Joseph Garcin est un publiciste et homme des lettres. C'est un homme plutôt jeune. Dès son entrée en scène, il se trahit : nervosité, accès de colère pour cacher sa peur. Dés le début de l'histoire, il ne s'entent pas bien avec Inès car elle le traite de lâche. Il est incapable d’assumer sa situation et ses actes, il est lâche : il a fui la guerre et a trahi les siens sous la torture. Sa fuite désigne en fait son absence de liberté il n'assume pas le choix de ses idées le pacifisme. Comme compensation à la faillite de sa liberté, Garcin tentera de s’emparer de celle d’autrui en menant sa femme en esclave et s’en vantant avec ostentation

 

Inès :

C'est une ancienne employée des postes, lesbienne. Contrairement a Garcin elle se tait en allant en Enfer. Elle admet ses idées, ses fautes et son châtiment, elle se connaît bien, elle n'a pas de regrets. Elle est maudite a cause de son homosexualité. Dans un passage du roman elle dit : « Je suis sèche, je ne peux recevoir ni donner ; comment voulez-vous que je vous aide ? » C'est que pour survivre elle deviens indifférente aux malheurs d'autrui. Mais elle a acquis une lucidité qui percera aussitôt la mauvaise foi de Garcin et Estelle.

 

Estelle :

C'est la femme d'un vieil homme riche. C'est une mondaine. Elle a les prétentions de la bourgeoisie Elle s’était prostituée et avait épousé un vieil homme riche avant de tomber amoureuse d’un jeune homme et de

commettre l’adultère. « Je n’ai rien à cacher. J’étais orpheline et pauvre, j’élevais mon frère cadet. Un vieil ami de mon père m’a demandé ma main. Il était riche et bon, j’ai accepté …» Elle utilise les hommes dans sa tentative d'oublier la réalité du monde. Elle pourrait bien s'entendre avec Garcin en faisant semblant d'être amoureuse et en le réconfortant dans son ego. Mais il y a Inès qui ne cesse de tourner autour d'elle. C'est elle qui est la plus capable d’assassinat car elle a commis le meurtre le plus horrible celui de son enfant et tentera par deux fois de tuer Inès.

Ces trois personnages mal assortis est obligatoire au

déroulement dramatique de la pièce. Mais ne sommes-nous pas tous, en fait, mal assortis ?

 

 

Les thèmes principaux du livre sont l'enfer, la dépendance du jugements des autres, la responsabilité de ses choix et la liberté de choix. L’enfer qui n'ont est pas vraiment un car il n'y a pas le bûcher, le grill, le feu comme pensait les protagonistes du livre, ils s'attendait a de terrible tortures. Ils se demandent en quoi consiste leur damnation. L'auteur dans son livre illustre la mauvaise foi de ses personnages et montre premièrement que chacun doit faire des choix en rendant compte que chaque choix a des conséquences. Le message qu'il cherche a communiquer c'est que l'enfer c'est les autres.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« ■ 7.

Un univers fantastique .........................................

46 QU'EST-CE QUE LE FANTASTIQUE? ......................................

46 DES MORTS VIVANTS ........................................•....................

47 DES OBJETS INSOLITES.........................................................

49 UN LIEU MYSTÉRIEUX ............................................................

50 ■ 8.

Le temps et l'éternité.............................................

53 L'EFFACEMENT PROGRESSIF DU TEMPS HUMAIN..............

53 UNE DURÉE SANS FIN............................................................

54 L'ÉTERNITÉ OU LE SAVOIR TOTAL.........................................

56 ■ 9.

Tragédie ou anti-tragédie 7 .................................

57 UNE ANTI-TRAGÉDIE...............................................................

57 UN TRAGIQUE AUTHENTIQUE...............................................

59 UN « THÉÂTRE DE SITUATION».............................................

61 ■ 10.

Style et langage ......................................................

64 UN USAGE CONTRÔLÉ DU LANGAGE QUOTIDIEN ..............

64 UN LANGAGE RÉVÉLATEUR DES PERSONNAGES................

66 UNE GAMME DE TONS...........................................................

68 LE CHANT ET LA DANSE.........................................................

72 ■ 11.

La dramaturgie........................................................

73 UN ESPACE À TROIS DIMENSIONS ..............

~························ 73 UN TEMPS MUTILÉ.................................................................

75 L'INTÉRÊT DRAMATIQUE........................................................

76 ÉLÉMENTS DE BIBLIOGRAPHIE.............................................

78 INDEX DES THÈMES ET DES NOTIONS .........•....•.•................

79 Toutes les références à Huis clos renvoient à la collection «Folio», Gallimard, 1972, n° 807.

3. »

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