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INSTITUTIONS POLITIQUES DE L’ANCIENNE FRANCE. Fustel de Coulanges (1830-1889) (résumé)

Publié le 14/03/2016

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 Œuvre de Numa-Denis Fustel de Coulanges (1830-1889). Le livre fut conçu comme un ouvrage de synthèse historique qui devait s’arrêter à la Révolution française ; l’auteur ne put le mener que jusqu’à la fin de l’empire carolingien, y introduisit ses études particulières, une très riche documentation, et une grande partie de l’ouvrage parut de façon posthume grâce aux soins de Camille Jullian. La première partie, publiée en 1874 et augmentée dans les éditions successives jusqu’à occuper trois volumes, traite de la Gaule romaine, de l’invasion germanique, de la monarchie franque ; les trois autres volumes (1889-1892) sont consacrés à des études sur la propriété rurale à l’époque mérovingienne, les origines du système féodal et la monarchie carolingienne. Selon l’auteur, l’invasion germanique n’eut aucune conséquence ni sur la langue, ni sur la religion, ni sur les mœurs, ni sur le droit de la Gaule romaine. Les transformations sociales de cette dernière, dans le passage de l’époque romaine au Moyen-Age, sont un développement naturel des institutions préexistantes ou sont dues au désordre provenant de la pénétration barbare. L’État mérovingien continue le Bas-Empire : les Francs n’ont pas fondé un nouveau régime et ne se sont pas imposés comme race conquérante. Le régime féodal lui-même existait déjà en germe. Le « bénéfice », le « patronat », l’« immunité » sont les trois institutions d’où dérive la féodalité, et correspondent respectivement au « precarium » romain (concession précaire de terre), au patronat largement répandu

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