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JOCELYN de Lamartine (résumé de l'oeuvre & analyse détaillée)

Publié le 06/11/2018

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lamartine

Les intentions du poème. — Le poème symbolique. — Lamartine avait souvent rêvé d’écrire un vaste poème symbolique, comme il était de mode, vers 1830, d’en composer en vers ou en prose. Il avait conçu d’abord un poème des Visions qui ne fut jamais qu’une intention. Puis il rêva d’une vaste épopée qui ne serait plus « héroïque », mais « philosophique et religieuse ». Toute l’histoire des destinées humaines devait y être contée. L’homme, à ses origines, a péché. La Chute d'un ange (publiée seulement en 1838) évoque la faute de l'ange Cedar qui oublie le ciel pour aimer une mortelle. Les descendants expieront, après lui, le crime d'avoir renié, pour un amour charnel, l'amour divin ; et l'histoire de l'humanité est le chemin douloureux de cette expiation. Elle s'achèvera, pour commencer un avenir de concorde et de paix, Je jour où le prêtre Jocelyn aura consommé Je sacrifice, et renoncé, par charité et par piété, au plus profond des amours humains.

 

ANALYSE. — jocelyn vit heureux dans sa famille. Mais sa sœur aime un jeune homme qu'elle ne peut épouser parce qu'on la trouve trop pauvre. Pour lui donner une dot, Jocelyn décide de se retrancher du monde et de se faire prêtre. Après une séparation déchirante, il entre au séminaire où il s'efforce d'oublier son sacrifice en s'absorbant dans la dévotion. La Révolution éclate. Le séminaire est envahi et dispersé. Tandis que sa mère et sa soeur fuient à l'étranger, jocelyn trouve par hasard, sous la conduite d'un berger, dans une grotte de la montagne, un asile presque inaccessible. Il y vit dans une solitude où il s'enivre de silence et des splendeurs de la nature avec le seul regret d'étre seul, de n'avoir personne à aimer. Un jour, il voit arriver, accompagné d'un jeune homme, un proscrit que poursuivent deux soldats. Le proscrit tue les soldas, mais il est lui-même blessé à mort. Le jeune homme, Laurence, qui a seize ans, est recueilli par Jocelyn. Ils vivent heureux, perdus dans un désert âpre et fleuri, en s'aimant tendrement. Un accident révèle que Laurence est une jeune file. Jocelyn l’aimera toujours, plus discrètement. Mais un jour, il est appelé par son évêque à qui un hasard a fait connaître sa retraite. L'évêque est en prison, condamné à mort. Sous un déguisement, jocelyn arrive jusqu'à lui. L'évêque veut se confesser. Il a donc décidé d'ordonner prêtre l'ancien élève du séminaire. Jocelyn, désespéré, fimit par consentir au sacrifice qui le sépare à jamais de Laurence. La jeune fille, évanouie de désespoir, est emmenée chez une sœur de l'évê-que. Jocelyn perd sa trace.

 

Il devient curé du petit village de Valneige, dans les Alpes. 

lamartine

« (publiée seulement en 1838) évoque la faute de l'ange Cedar qui oublie le ciel pour aimer une mortelle.

Les descendants expieront, après lui, le crime d'avoir renié, pour un amour charnel, l'amour divin ; et l'histoire de l'humanité est le chemin douloureux de cette expiation.

Elle s'achèvera, pour commencer un avenir de concorde et de paix, Je jour où le prêtre Jocelyn aura consommé Je sacrifice, et renoncé, par charité et par piété, au plus profond des amours humains.

ANALYS!t.

-jocelyn vit heurettx dans sa famille.

Mais sa sœur aime un feu.ne homme qu'elle ne pettt épouser parce qtf'011 la trouve t'l'op pauvre.

Pour lui do11ne.- 1me dot, Jocelyn décide de se retra11cher du mo11de et de se faire prêtre.

A prls une séparation déchira11te, il etttre au sbni­ nairs où il s'efforce d'oublier son sacTifice en s'absorbatrt dans la dévo­ tion.

La R6volution eclate.

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Ta11dis que sa mlre et sa SœtY fuient à l'étranger, jocelyn trouve par hasard, sous la COtldl4ite d'tm berge,., da11s une grotte de ta montag11e, u11 a#le presqtte inaccessible.

Il y vit dm1s une solitude où 11 s'eniVTe de silenu et des sple11deurs de la tratrtre avec le seul .-egrrt d'�tre setû, de n'avoi.­ personne à aimer.

Un four, il voit arriver, accompagné d'un jeune homme, un proscrit qtte poursm'vent deux soldats.

Le proscrit lue les soldats, mais il est l�ti-mfme bles s4 à mort.

Le ferme homme, Laurence, qui a ssize ans, est recueilli par jocelyn.

Ils vivetrt heureux, perdus dans un désert dpre et fleuri, en s' aima11t tendrement.

Un accident 1'é11Ue que Laurence est une fettne fille.

Joulyn l'aimera toufours, plus disc.-�temettt.

Mais un four, il est appelé par son évêque à qui un hasard a fait cont!aitrc sa retraite.

L'évêqlle est e11 prison, condam11é 4 mort.

Sous un dégui­ sement, jocelyn arrive jusqu'à lui.

L'évêque veut se confesser.

Il a donc tUcidé d'ordon11er prêtre t'ancien élève du séminaire.

Jocelyn, désespéré, fmit par commtir au sacrifice qui le sépare à jamais de Lartre1ace.

La jem1e fille, évanouie de désespoir, est emmenü chez une sœttr de l' évê­ qtte.

Jocelyn perd sa trace.

It devic11t ctm! du petit village de Va/neige, dam les Alpes.

Sa mAn meurt.

Il reste seul avec une vieillt- serva11te et son chien, occtt(>i de soins champtt.-es et de so11 ministère, élottfJa1lt la détresse d'tm camr qut 11e petit oublier l'idylle commencée ni sem besoi11 d'aimer.

U11 hasard le remet à Paris en (>résenu d� Laurence, qtti fut mal mari-ée, qui n'a pn oubli er ]ocelytt et qui s'est fr.tée, pottr s'étmwdir, dam la diss ipatio11.

Il rentre à Val11eige résolu à vivre pottr se dévoue ...

Un demier hasard l'appelle au chevet d'une voyagBlfSe mourante.

C'est Lat,t.renu.

Il la confesse, révèle son nom, t'absout.

Laurence meurt heu.

re use en baisant sa main.

Il meurt lui-m�mc peu de temps après.

Ainsi, l'œuvre est bien le poème de la souffrance et du sacrifice.

A défaut du sacrifice (il n'avait pas eu à en consentir qui fussent héroïques), Lamartine avait touché du moins leS. »

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