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MÉDITATIONS POÉTIQUES et NOUVELLES Méditations poétiques d'Alphonse de Lamartine (résumé de l'oeuvre & analyse détaillée)

Publié le 24/10/2018

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lamartine

MÉDITATIONS POÉTIQUES et NOUVELLES Méditations poétiques.

Recueils poétiques d'Alphonse de Lamartine (1790-1869), publiés à Paris chez Nicolle en 1820 (avec un « Avertissement de l'Éditeur » signé Eugène de Genoude, ami de Lamartine) et chez Urbain Canel en 1823.

Comprenant dans l'édition originale vingt-quatre poèmes, le premier recueil s'augmente dès avril de deux pièces écrites en 1817 et 1819 (\"la Retraite\" et \"le Génie\"). Six autres éditions se succèdent jusqu'en 1822. En 1823, la neuvième (chez Gosselin) ajoute quatre pièces (\"À Elvire\", \"Ode\", \"la Naissance du duc de Bordeaux\" et \"Philosophie\", ces deux dernières seules ayant été écrites après l'originale). En 1849 enfin, Lamartine porte à quarante et un poèmes le total des premières Méditations dans l'édition des « souscripteurs ».

Rapidement épuisée, l'édition du 13 mars 1820 est un véritable événement littéraire, le plus décisif au xixe siècle depuis Atala : la première manifestation - reconnue comme telle - du romantisme français. « C'était une révélation », dira Sainte-Beuve. Une première lecture y suit les principales étapes de l'aventure sentimentale avec Mme Julie Charles rencontrée en septembre 1816 lors d'une cure thermale à Aix-les-Bains. Retrouvailles à Paris pendant l'hiver, vaine attente l'année suivante à Aix, mort de la jeune phtisique en décembre 1817 à Paris : il n'en faut pas plus pour relier l'inquiétude douloureuse avant la mort de l'aimée (\"Invocation\", \"le Lac\" et \"l'Immortalité\", 1817), la détresse suivant sa disparition (\"l'Isolement\", 1818), et la quête de l'apaisement (\"le Soir\", \"le Souvenir\", \"le Vallon\", \"l'Automne\", 1819). D'autres pièces (\"la Foi\", \"la Semaine sainte à La Roche-Guyon\", \"le Chrétien mourant\", \"Dieu\", \"la Providence à l'Homme\", \"la Prière\", \"l'Homme\") expriment un fervent sentiment religieux retrempé dans l'épreuve à partir de 1818.

Le commentaire autobiographique, légitimé par l'auteur lui-même, fausse cependant le recueil. Elvire vaut comme femme aimée et perdue, et le «je » exprime l’expérience commune. Les Méditations parlent pour toute une génération en retrouvant l'universalité classique. Les paysages participent de cette généralisation : le lac du Bourget se fond dans une inspiration lacustre -ou lakiste -, le Craz dominant Milly (\"l'Isolement\") renvoie à l'élévation montagnarde.

Cette déploration élégiaque rencontre la sensibilité du temps. « Le public entendit une âme sans la voir [...]. Depuis J.-J. Rousseau, Bernardin de Saint-Pierre et Chateaubriand, c'était le poète qu'il attendait », écrira Lamartine dans sa Préface de 1849. Diffus, infusés dans de multiples textes, les thèmes favoris de ces années postimpériales se trouvent concentrés dans un mince volume (cent dix-huit pages). La critique salue ces « poèmes [qui] plaisent aux âmes sensibles, par les accents de la passion, de la mélancolie et de la douleur » (le Journal des débats, 1er avril), et ce poète qui a « senti qu'il fallait rechercher l'inspiration à sa véritable source : dans les idées religieuses » (Journal de Paris, 13 mars). Lamartine a réussi son pari : faire descendre la poésie du Parnasse et donner à la Muse « les fibres même du cœur de l'homme, touchées et émues par les innombrables frissons de l'âme et de la nature » (Préface).

lamartine

« «Avertissement de l'Édit eur» signé Eugène de Genoude, ami de Lamar­ tine) et chez Urbain Canel en 1823.

Comprenant dans l'éditio n originale vingt-quatre poèmes , le premier recueil s'a ugm ente dès avril de deux pièces écrites en 1817 e t 1819 {"la Retraite " et "le Génie").

Six autres éditions se suc­ cèdent jusqu'en 1822.

En 1823, la neu­ vième (chez Gosselln) ajoute quatre pièces ("À Elvire", "Ode", "la Naissance du duc de Bordeaux" et "Philosophie", ces deux dernières seules ayant été écri tes après l 'originale).

En 1849 enfin, Lamartine porte à quarante et un poèmes le t otal des premières Médi­ tations dans l'é dition des « souscrip­ teurs».

Rapidement épuisée, l'édition du 13 mars 1820 est un véritable évé­ nement littéraire, le plus déc isif au x1xe siècle depuis "Atala : la première manifestation -reconnue comme telle -du ro mantisme français.

"C'était une révéla tion ,., dira Sainte ­ Beuve.

Une première lecture y suit les principales étapes de l'aventure senti­ mentale avec Mme julie Charles ren­ contrée en septembre 1816 lors d'une cure thermale à Aix-les-Bains.

Retrou­ vailles à Paris pendant l'hiver , vaine attente l'année sui vante à Aix , mort de la jeune phtisique en décembre 1817 à Paris : il n 'e n faut pas plus pour relier l'inquiétude douloureuse avant la mort de l'aimé e ("In vocation ", "le Lac" et "l'Immortallté", 1817), la détre sse sui­ vant sa disparition C'l'lsole ment", 1818), et la quête de l'apaisement ("le Soir", "le Souvenir", "le Vallon", "l'Automne", 1819).

D'autres pièces ("la Foi", "la Sema ine sainte à La Roche-Guyon ", "le Chrétien mou ­ rant ", "Dieu ", "la Providenc e à l 'Homme", " la Prière", "l'H omme") expriment un fervent sentiment reli­ gieux retrempé dans l'épreuve à partir de 1818.

Le com mentaire autobiographique, légitimé par l'auteur lui-même, fausse ce pendant le recueil.

Elvire vaut comme femme aimée et perdue, et le " je " exprime l'expérience commune.

Les Méditations parlent po ur toute une .

génération en retrouvant l'universalité classique.

Les paysages participent de cette généralisation : le lac du Bourget se fond dans une inspiration lacustre - ou lakiste -, le Craz dominant Milly ("l'Isolemen t") renvoie à l'élévatio n montagnarde.

Cette déploration élégiaque ren­ contre la sensibilit é du temps.

" Le public entendi t un e âme sans la voir [ ...

].

Depu is j.-j.

Rousseau, Bernar din de Saint-Pierre et Chateaub r ian d, c'était le poète qu'il attendait», écrira Lamartine dans sa Préface de 1849.

Dif­ fus, infusés dans de multiples textes, les thèmes favoris de ces années post­ impériales se trouvent concentrés dans un mince volume (ce nt dix-huit page s).

La critique salue ces "poèmes [qui] plaisent aux âmes sensibles, par les acc ents de la pa ssion , de la mélan ­ colie et de la douleur ,.

(le Journal des déb ats, 1er avril), et ce poète qui a « senti qu'il fallait rechercher l'inspira­ tion à sa véritable source : dans les idées religieuses ,.

(Journal de Paris, 13 mars).

Lamartine a réussi son pari : faire descendre la poésie du Parnasse et donner à la Muse «les fibres même du cœur de l'homme , to uch ées et émues par les innombrables frissons de l'_âme et de la nature " (Préface).

Peut-êtr~ l'originalité réside-t-elle d'abord dans l'u sage du mot «méd ita­ tion "· Genoude définit le terme dans son Avertissement : « Ce sont les épan­ chements tendres et m élancoliques des sentiments et des pensé es d 'un e âme qui s'abandonne à ses vagues inspira­ tions.

Quelques - un es s'élèvent à des sujets d'une grande hauteur, d'autres ne sont, pour ainsi dire, que des sou-. »

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