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JOURNAL DE VOYAGE EN ITALIE PAR LA SUISSE ET L’ALLEMAGNE de Montaigne

Publié le 27/08/2015

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JOURNAL DE VOYAGE EN ITALIE PAR LA SUISSE ET L’ALLEMAGNE de Montaigne. Journal de Michel de Montaigne (1533-1592), publié en 1774. Le 22 juin 1580, Montaigne quitte son château, où en neuf ans il a composé les deux premiers livres de ses Essais. Il fait d’abord une pointe jusqu’à Paris, puis commence ce voyage qu’il n’a entrepris que pour connaître les bains les plus renommés contre le mal de la pierre et pour voir de nouveaux pays et de nouveaux hommes. Il s’arrête à Plombières, où il fait une cure, puis par Mulhouse, il parvient à Bâle d’où il repart pour Baden. En suivant le Rhin, il admire les chutes de Schaffhouse, s’arrête à Constance et remonte jusqu’à Ausbourg. Il dépasse Munich, franchit le Tyrol, par Bolzano et Trente (où il entend déjà parler italien) et arrive à Vérone le jour de la Toussaint. A Venise, il s’enquiert de tout et, spécialement, des courtisanes. Il visite ensuite Bologne, la Toscane, Florence. Par Sienne, Buonconvento, Viterbe, le voici à Rome, le 30 novembre. Il y demeure jusqu’au 19 âvril 1581. Franchissant les Apennins, il visite Loreto, touche Ancône, Fano, oblique vers Urbino et, par Boreo-San-Sepolcro, parvient à Florence. Voici Pistoie, Lucques et ses bains célèbres. Il y séjourne du 8 mai au 21 juin. Il visite alors les alentours et admire tout particulièrement Pise. Le 14 août, il s’en revient à Lucques. C’est dans cette ville qu’il apprend qu’il vient d’être élu maire de Bordeaux. Il revient alors à Rome, où il séjourne pendant les premiers quinze jours d’octobre. De là, il remonte à Sienne, Lucques, Sarzana, Plaisance, Pavie (il admire sa chartreuse) et ne fait qu’un bref séjour à Milan. Cette ville, la plus importante de l’Italie pour sa population, son activité et l’importance de ses affaires, lui rappelle Paris. Il se hâte alors vers Novare, Turin, Suse, puis Chambéry, Lyon, Limoges, Périgueux. Le dernier jour de novembre, il rentre chez lui. Ces notes sont destinées à ses amis. Les premières ont été dictées à un domestique, mais bientôt, Montaigne les écrit lui-même et n’hésite pas à se servir quelquefois de l’italien :

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