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Karl Marx et le Manifeste du Parti Communiste

Publié le 19/08/2013

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A travers cette étude, j'ai cherché à comprendre les mécanismes du mouvement communiste. Tout d'abord en retraçant la vie de Marx et son idéologie, les logiques de son raisonnement sur la classe prolétaire et ses aspirations politiques. Aspiration politique qui se tourne vers le communisme ou socialisme révolutionnaire. Ces idées de Marx sont bien reprises dans le manifeste qui montre le souhait d'une société sans classes, sans dominants ni dominés. Cette société souhaité par Marx en première ligne passe par le regroupement de tous les ouvriers en une seule et même classe, le prolétariat, qui pourra lors de cette réunion destituer la bourgeoisie et changer l'ordre des choses.

Enfin, il était important de voir quelles influences ces aspirations avaient sur le monde ouvrier lui-même qui est sujet du débat. Influence grandissante au fur et à mesure des développements d'usine mais qui perd pied dans la seconde moitié du 20ème siècle.

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« Comme nous l'avons vu précédemment, le manifeste du Parti communiste est un ouvrage parut en 1848 à l'occasion d'un manifeste de la ligue descommunistes.

On retrouve comme slogan final « Prolétaires de tous pays, unissez-vous ».

Ecrit par Marx et Engels, le manifeste est un texte fondateur népendant la révolution industrielle.

Le thème central repose sur la lutte des classes et l'incitation à tous prolétaires de prendre conscience qu'ensemble ilsforment une classe.Pour présenter le livre, j'ai décidé de me pencher chapitre par chapitre sur ce qu'avançait Marx et Engels : - Chapitre 1 : Bourgeois et prolétaire :Ce chapitre semble être le plus essentiel, Marx explique la naissance de l'opposition bourgeoisie/prolétariat.Il commence ce chapitre par « L'histoire de toute société jusqu'à nos jours n'a été que l'histoire des luttes de classes ».

Pour Marx, à chaque époque existecette idée de domination d'un groupe d'individus sur un autre groupe.En expliquant ce point, il montre qu'au 19ème siècle, il n'y a plus de division hiérarchique entre plusieurs classes mais qu'il y a une opposition entre deuxclasses antagonistes.* Dans la suite, il explique quels sont les facteurs qui ont fait naître la classe bourgeoise et comment celle-ci s'est développée en tant que possesseur dupouvoir économique et politiques.

Ces facteurs s'enchaînent : le développement des techniques entraîne un élargissement du commerce => accélération dudéveloppement des moyens d'échanges (transport, communication), qui contribuent au développement de la bourgeoisie et de sa puissance.Il montre ensuite que contrairement aux groupes opprimants des sociétés féodales, la classe bourgeoise exploite explicitement : l'individu n'a qu'une valeurd'échange et sa force de travail est la seule chose qu'il possède.En modifiant le mode de production et en instaurant la libre concurrence, la bourgeoisie a bâtît sa suprématie avec son capital et ses pouvoirs politiques. * Il montre ensuite comment s'est formé le prolétariat.

C'est un groupe de gens qui a émerger de la naissance de la bourgeoisie.

Contrairement auxbourgeois qui possèdent le capital, les prolétaires ne possèdent que leur force de travail.

Ils ne produisent plus mais sont simplement acteur de laproduction, ils sont salariés : « ilsne vivent qu'à condition de trouver du travail, et n'en trouvent que si leur travailaccroît le capital ».Marx montre que le travailleur est soumis aux mêmes lois que le marché des produits, soumis à la concurrence et on ne le voit qu'avec sa valeurmarchande.Pour Marx, les prolétaires ne se voient pas comme une classe à part entière, pour pouvoir renversé la bourgeoisie, la seule solution est de s'unifiez au lieud'avoir des actions indépendantes.

Il prône donc l'association révolutionnaire de tous les prolétaires et la prise de conscience d'une classe forte etnombreuse.

Cette union des travailleurs mènera inévitablement les prolétaires à la victoire sur la bourgeoisie. - Chapitre 2 : Prolétaires et communistes :Dans ce second chapître, Marx expose la place des communistes dans ce système capitaliste.

Il explique que les communistes s'allient aux prolétaires dansla lutte contre la bourgeoisie.Il s'exprime directement aux bourgeois, aux capitalistes, aux opposants de l'idéologie communistes et utilisent des termes très virulents notamment en cequi concerne le travail des femmes (p32 et 33).Marx redéfinit le but du communisme : « Le but immédiat des communistes est le même que celui de toutes les fractions du prolétariat : organisation desprolétaires en parti de classe, destruction de la suprématie bourgeoise, conquête du pouvoir politique par le prolétariat […] Dans ce sens les communistespeuvent résumer leur théorie dans cette proposition unique : abolition de la propriété privée ».Marx explique ensuite que la propriété privée ne profite qu'aux bourgeois.

En détenant tout le capital, ils sont propriétaires et exploitent les ouvriers pouragrandir ce capital.

Or si le capital n'est propriétaire de personne, les ouvriers ne revendiqueront plus d'être exploité puisque le capital sera un capital socialde tous (p28) + fait apparaître l'idée de salaire qui ne sert qu'à la reproduction et sans accès à la propriété.A la page 31, Marx revient sur le mode de production de l'industrie capitaliste et ses méfaits : les rapports sociaux entre les individus sont modifiés.Pour Marx, la révolution arrivera quand les prolétaires auront compris qu'ils forment une classe, une classe qui peut dépasser les frontières car ils n'ont pasde patrie (p33) : Pour lui l'exploitation de l'homme par l'homme revient à l'exploitation d'une nation sur une nation, il faut abolir ce système.

Ainsi laconstitution du prolétariat en classe régnante est la première étape dans la révolution ouvrière.En fin de chapitre, Marx énonce les principes communistes et fait une sorte de programme en dix point (p37) : Ces dix points reprennent les mêmesaspects qui visent à l'abolition de la propriété privée et le rôle prépondérant de l'Etat dans la production.Le but des communistes est donc clairement définit ici, ils souhaitent aider les prolétaires à prendre conscience qu'ils forment une classe et de les soutenirdans leur combat libérateur de la bourgeoisie. - Chapitre 3 : Littérature socialiste et communiste : Dans ce troisième chapitre, Marx emet des critiques envers les autres partis qui se revendiquent socialistes (socialisme féodal, petit-bourgeois, socialismeconservateur ou bourgeois).Il critique les théories et les idées développés par ces partis qui prétendent résoudre la question sociale sans aborder la lutte des classe et sans aborder laquestion du capital.

Marx, en énonçant ces partis, montre en quoi l'idée défendue est bonne mais pas applicable à la société qu'il décrit car les théoriesdéfendues ne remettrai pas la structure de la société elle-même en jeu. - Chapitre 4 : Positions des communistes vis à vis des différents partis d'opposition : Ce chapitre fait guise de conclusion.

Marx rappelle comment les prolétaires peuvent renversé la société établie, en prenant conscience qu'ils forment uneclasse et cette prise de conscience pourra aboutir à la destitution de la classe opprimante.Il rappelle que cette classe a le soutien des communistes, idéologie qui se développe dans de nombreux pays européens, parfois de manière contradictoire.(p54) « les communistes appuient partout tout mouvement révolutionnaire contre l'ordre de choses social et politique existant ».Enfin, le slogan final vise à la prise de conscience collective « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! ». A travers l'étude du manifeste, nous avons donc pu voir quelles étaient les aspirations de Marx et plus globalement des communistes : Abolition de lapropriété privée, une société sans classe, plus de classe dominante.

Cette vision de la nouvelle société voulue par les communistes passe par l'unification detous les ouvriers.

Cette unification permettra la révolution ouvrière débouchant sur une société meilleure où les inégalités n'existeront plus. III Influences du communisme dans le monde ouvrier : Dans ce contexte de révolution industrielle, nous avons pu voir la création de cités ouvrières à côté des usines en périphérie des villes.

C'est à cespersonnes en particulier que s'adresse Marx et le communisme plus généralement.Il est donc important de mesurer l'influence que l'idéologie communiste a eu sur ce monde ouvrier qui au fur et à mesure s'agrandit et touche et compte deplus en plus de prolétaires dans ses rangs.Le monde ouvrier devient de plus en plus important avec l'industrialisation, et l'on voit à l'intérieur de cette classe ouvrière des différence entre tous lesouvriers (certains historiens pensent même qu'on ne peut pas parler d'un monde ouvrier tellement les différences entre tous les membres sontnombreuses).Ce n'est qu'à partir des années 1850 que la condition ouvrière s'améliore notamment dans le registre du logement, du salaire et des conditions de travail(moins d'heures de travail et apparition des congés).

Les progrès de la législation sociale sont le deuxième facteur de l'amélioration de la condition ouvrière.En 1892, la durée de la journée de travail est limitée à 10 heures pour les enfants et à 11 heures pour les femmes.

Les progrès en matière de législationsociale sont lents et tardifs.

Il faut, par exemple, attendre 1936 pour que deux semaines de congés payés soient accordées.C'est dans la seconde moitié du 19ème siècle que l'on voit apparaître l'émergence d'un mouvement socialiste, mouvement qui au fil du temps se fait de plusen plus présent.

En même temps que se produit cette poussée il y a une divergence entre deux écoles : les réformistes et les révolutionnaires.

Lesdifférences tiennent à la manière de prendre et d'exercer le pouvoir.Pour les réformistes, les socialistes doivent prendre le pouvoir par la voie des élections et effectuer un certain nombre de réformes.

Pour les révolutionnaires, le pouvoir peut être pris quelle que soit la manière, y compris par la force, et doit être instaurée la dictature du prolétariat.A partir des années 1860 en France, les ouvriers commencent à se réunir qu'il s'agisse dans les partis politiques ou dans les syndicats.

D'ailleurs c'est àpartir de ce moment que le syndicalisme se développe en France.A l'intérieur des partis politiques, il y a généralement des réformistes et des révolutionnaires.En France, la SFIO (section française de l'internationale ouvrière) est constitué de révolutionnaires et de réformistes jusqu'en 1920.

Une scission va alors. »

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