La Nouvelle Classe dirigeante de Djilas (Milovan)

« à tous ceux qui tirent avantage du monopole politique et administratif du parti.

Èlle tire sa puissance historique du fait qu'elle est l'lnstnvnent de la révolution Industrielle.

En outre, elle s'appuie sur les travailleurs et les masses populaires dont les Intérêts se sont trouvés, pour une longue période, coïncider avec les siens.

Mais, parvenue au pouvoir, cene ela...

use è son gré de la propriété nationale .

5 Mais pour cette nouvelle classe, Il n'y a pas de sécurité absolue.

Ses cadres sont perpétuellement mobiles et en constante épuration.

Très ouverte à sa base, elle est très étroite au sommet et la sélect ion des chefs est impi­ toyable.

Les critères du choix sont le dévouement et le loyalisme sans bornes è l'égard du parti et de la nouvelle classe elle-même.

Ceux des révolutionnaires qui n'ont pas compris les principes de cette sélection, et fe premier de tous , Trotaky, ont été nécessairement éliminés.

6 Pour Milovan Djllas, le communisme yougoslave n'échappe pas à cette analyse.

La gestion ouvrière et l'autonomie dea entreprises, conçues comme des mesures démocratiques, ont été reléguées parmi les tAches poli­ tiques prises en charge par le parti lui-même.

L'effort ~·ougoslave d'administration directe n'aurait été pour le régime qu'une soupape de sOreté.

Selon l'auteur, le communisme national est une contradiction dans les termes.

Sa nature est celle du communisme soviétique.

Son aspiration à s 'en détacher le mène tOt ou tard à l'abandon du communisme lui-mime.. »