Devoir de Philosophie

L'Amour et la Haine De Mélanie Klein (fiche de lecture et analyse)

Publié le 24/07/2012

Extrait du document

amour

Dans cette perspective, la relation père/enfant est mise en lien avec la volonté du mari de donner des enfants à sa femme. Ce qui lui permet de s’identifier à elle quand elle porte et nourrit les enfants. La culpabilité éprouvée dans son enfance va prendre ici aussi toute son importance puisqu’il va s’identifier au bon père « qu’il s’agisse de son vrai père ou de son idéal du père «. Il va s’identifier à ses enfants en partageant leur joie et en les aidant dans les difficultés, il revivra son enfance de manière plus satisfaisante. L’auteur va ensuite nuancer son propos en expliquant que dans la majorité des cas les familles rencontrent des difficultés. Ici aussi les conflits rencontrés dans l’enfance vont déterminer la manière dont les parents vont faire face aux difficultés rencontrées dans la famille.

amour

« Elle a été une des membres fondateurs de la British Psychoanalytical Society.C'est en 1920 qu'elle a rencontré Mélanie Klein au Congrès de la Haye.

Ayant été analysée par Freud, ce dernier ne lui pardonna pas qu'elle fût devenue une fidèle deKlein.

Elle a été l'analyste de Donald Winnicott, de Susan Sutherland Isaacs de John Bowlby et l'une des formatrices d'Hanna Segal de Herbert Rosenfeld et d'HenriRey. L'Amour et la haine : Le besoin de réparation, Ed.: Payot; 2001, ISBN 2-228-89430-3 avec Mélanie Klein, Susan Sutherland.Isaacs et Paula Heimann : Développements de la psychanalyse, PUF, 2005 (ISBN 2-13-054960-8) L'auteur décrit l'agressivité comme étant indispensable à la vie et à la réalisation de tout autre projet.

Ainsi la pulsion agressive semble étroitement liée à la notion desurvie.

Elle a un caractère inné, on la retrouve chez l'homme et la plupart des animaux, c'est une riposte face aux attaques externes.

Elle permet aussi, à l'homme des'affirmer, et d'obtenir satisfactions dans certaines situations de la vie quotidiennes.

Elle est inhérente à sa construction en tant qu'homme. Dès son plus jeune âge l'homme est confronté à des sentiments ambivalents.

Dans un premier temps, il entretient une relation amour/haine vis-à-vis de sa mère.Amour quand elle est présente, qu'elle le nourrit et qu'il ressent un bonheur inébranlable et « haine » quand le bébé est confronté à l'absence de sa mère, qu'ellen'assouvit pas sa faim, qu'elle ne comble pas ses désirs et qu'il ressent un sentiment intense de douleur.

Tout ceci va contribuer à la prise de conscience par le bébéqu'il dépend du bon vouloir de cette mère.

Ce sentiment de dépendance se retrouve à l'âge adulte, plus par rapport à la mère mais face à l'environnement (exempledans les cas de catastrophes naturelles, etc ).

De plus chez les individus de classes défavorisées on trouve un fort taux d'agressivité du fait qu'ils parviennent pas àcombler leur besoins par eux-mêmes.Comme chez l'enfant qui redoute les représailles de sa mère face à ses pulsions agressives, l'homme va tenter de refouler cette agressivité, mais il n'y arrivera pascomplètement du fait du caractère irrépressible de celle-ci.

Parce qu'elle est inacceptable, l'homme va mettre en place des mécanismes (stratégies) de défense face àcette agressivité tels que :La projection qui consiste à attribuer à autrui nos propres sentiments, comme par exemple la mort attribuée aux dieux et non un processus de destruction naturellenécessaire.La dispersion qui consiste à distribuer la haine de façons « plus libre » que l'amour et à la réprimer à sa source, ainsi elle va s'exprimer de façons moindre.Le rejet qui consiste à se détourner d'un objet de désir pour le trouver plus facilement ailleurs.La dévalorisation qui passe par le mépris de l'objet de son désir.L'envie qui se traduit par le besoin d'accumuler et d'entasser les bons objets pour se mettre à l'abri d'une perte ou d'un danger extérieur.Le désir de possession représente à la fois le désir de vivre et le désir de mort (éros et thanatos).

C'est « une expression de la pulsion de vie, elle ne cesse qu'avec la mort ».

C'est le désir de posséder des bons objets physiques ouintellectuels comme des preuves que nous sommes « bons nous-mêmes »La rivalité qu'on peut assimiler à l'esprit de compétition, qui provient pour l'auteur de l'interaction de plusieurs sources (instinct de conservations, instinct sexuel etagressivité).L'amour du pouvoir qui est la tentative d'affronter et de contrôler les dangers ressentis en soi.La jalousie amoureuse qui est une réaction de haine et d'agressivité face à la perte réelle ou ressentie d'un objet d'amour.La conscience, la morale et l'amour. Différentes activités socialement autorisées permettent de canaliser cette agressivité tels que: le sport (sports de combat), la politique, et situations de compétitionsimilaire, la religion (qui impose un système de lois et la notion de pardon en soubassement), la recherche scientifique,… Le cours de la vie affective des adultes ainsi que la puissance de leurs sentiments sont influencés par les conflits fondamentaux instaurés par le bébé victime defantasmes ambivalents vis-à-vis de sa mère.

Tout commence avec l'incorporation de l'objet externe par l'enfant, la satisfaction procuré qui est lié au bon soin et aubon vouloir de la mère va entrainer une passivité chez lui et pour retrouver ce moment de plaisir indépendamment de sa mère il va halluciner le sein ce qui aura poureffet de garder le sein qui satisfait le plaisir à sa disposition.

Quand la tension provoquée par la faim devient insupportable et qu'elle ne trouve pas de réponse,l'enfant va fantasmer la destruction du sein, et de la mère qui sera vécu comme mutiler, absorber.

Les fantasmes de destructions parce qu'il les considère comme réelsvont provoquer chez lui une forte panique, qui va le conduire à une réparation fantasmatique de la mère qui sera cependant accompagné d'un sentiment de culpabilité.C'est dans cette tentative de réparation que s'origines les sentiments associés à la bienveillance. C'est grâce à ces conflits amour/haine vis-à-vis des parents que l'enfant se construit à l'adolescence, avec les identifications secondaires (bande de copains, autresadultes, premiers amours, etc) il va se détacher de ses premiers objets d'identifications (ses parents) afin de les préserver de ses pulsions agressives.

Dans le mêmeesprit, en s'identifiant à d'autres objets, l'enfant peut ainsi choisir qui sera sujet de son amour et qui sera sujet de sa haine.

Plus l'objet est éloigné, plus il est sansconséquence de le haïr. Ce sont tout ces conflits que l'enfant va rencontrer qui vont déterminer ses relations à l'âge adulte.

C'est Mélanie Klein qui va mettre en lien conflit et type de relation.Dans un premier temps, dans le cadre des relations amoureuses satisfaisantes, qui permettent d'observer diverses manifestations d'amour.

Le partenaire venantcomme un prolongement du parent de sexe opposé qui était l'objet de désir dans l'enfance, la culpabilité en moins.

Pour l'auteur la capacité à surmonter de façonconvenable les conflits de l'enfance auront un retentissement sur la relation avec le partenaire à l'âge adulte.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles