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Le cycle de Paris chez Nicolas Edme Restif de La Bretonne

Publié le 01/12/2018

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Le cycle de Paris

 

Ville lumière et métropole du péché, la capitale est à l’image des hésitations et des contradictions du romancier. Elle exacerbe les différences sociales, outre le luxe et la misère, mais mélange les classes et fait se côtoyer les groupes sociaux. Elle est le lieu des possibles, pour le meilleur ou pour le pire. Aux yeux du jeune paysan qui sort de sa campagne, elle représente une liberté sans limites ni garde-fous, avec ses séductions et ses risques. Pour l’écrivain, elle concentre une multitude de types et d’intrigues et fournit un matériau inépuisable. Elle organise une nouvelle relation à l’espace et au temps. Elle incarne l’Aventure et son équivalent rétivien, l’Ecri-ture. Elle peut sembler d’abord terre de hasards, de rencontres imprévues et de surgissement de l’inconnu. Mais, au fur et à mesure que le collectionneur des Contemporaines ou le piéton des Nuits de Paris tisse sa surveillance, les hasards deviennent « objectifs », les rencontres se constituent en réseau de nécessités. Les visages s’identifient, et les liens de parenté se découvrent.

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« c'est déjà la capitale de notre modernité, celle de Baude­ laire et celle des surréalistes.

Nous avons évoqué plus haut Le Paysan.

de Paris, récit d'Aragon.

Nous pouvons penser à Nadja.

Il faut aussi mentionner l'hommage explicite rendu par le surréalisme à ce lointain interces­ seur.

En 1928, Philippe Soupault publie les Dernières Nuits de Paris.

faux roman policier qui devient vite fan­ tastique.

Les mythes modernes de Paris doivent beau­ coup, sans toujours le dire, à Mercier et à Rétif.

BIBLIOGRAPHIE Les Nuits de Paris (extraits), Gallimard, >, 1986, prés.

J.

Varloot et M Delon; L.-S.

Mercier-Restif de La Bretonne : Paris le jour, Paris la nuit, Pari s, Laffont, 1991: les Contempo­ raines (e x tra its ).

les Yeux ouverts.

1962.

Les mythes de Paris sont étudiés par P.

Citron dans la Poésie de Paris dans la littüamre française de Rousseau à Baudelaire (Éd.

de Minuit, 1,961), et au colloque d'Aix-en-Provence, la Ville au XVIII' siècle (Edisud.

1975).. »

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