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Le Livre des Rois

Publié le 21/02/2013

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On trouve sans cesse dans le Livre des Rois une application d'un des grands principes du judaïsme, celui de la rétribution : celui qui fait le mal sera puni, celui qui pratique le bien sera récompensé. Très tôt, un certain nombre d'influences païennes s'exercent sur la religion juive: ainsi les rois du royaume du Nord construiront-ils un second Temple et autoriseront-ils le culte des images. Certains iront même jusqu'à adorer d'autres dieux.

« EXTRAITS ------- - Salomon est avant tout, pour l'auteur , le bâtisseur du Temple.

Son surnom de Magnifique tient au faste avec lequel il fit déco r er cet édifice Il construisit les vingt coudées à partir du fond du Temple avec des planches de cèdre depuis le sol jusqu'aux poutres, et elles furent mises à part du Temple pour le Debir, le Saint des Saints.

Le Temple avait quarante coudées -c'est le Hékal -devant le Debir.

Il y avait du cèdre à l'intérieur du Temple, sculpté d'un décor de coloquintes et de rosaces ; tout était en cèdre , aucune pierre ne paraissait .

Il aménagea un Debir dans le Temple, à l'intérieur, pour y placer l'arche d'alliance de Yahvé.

Le Debir avait vingt coudées de long, vingt coudées de large et vingt coudées de haut, et il le revêtit d'or fin ; il fit un autel en cèdre, devant le Debir, et il le revêtit d'or .

Tout le Temple , il le revêtit d'or, absolument tout le Temple.

1, Rois, 6: 15-22 L'Ancien Te stament ne voit en Achab qu'un homme se refusant à suivre les v oies du Se igneur, alors qu'il rempor ta plusieurs vic toires contre les Assyriens Achab fils d' Omri devint roi sur Israël en la trente-huitième année d' Asa, roi de Juda, et il régna vingt-deux ans sur Israël à Samarie.

Achab fils d' Omri fit ce qui déplaît à Yahvé et fut pire que tous ses devanciers .

La moindre chose fut qu'il imita les péchés de Jéroboam fils de Nébat : il prit pour femme Jézabel, fille d' Ittobaal, roi des Sidoniens , et se mit à servir Baal et à se prosterner devant lui ; il lui dressa un autel dans le temple de Baal qu'il construisit à Samarie .

Achab installa aussi le pieu sacré et fit encore d'autres offenses, irritant Yahvé, Dieu d'Israël, plus que tous les rois d'Israël qui avaient été avant lui.

1, Rois, 16 : 29-33 Les prophètes ont un rô le majeur , notamment Isaïe, dont l'action politique et miraculeuse s'ex erce en fave ur du roi Ézéchias En ces jours-là, Ézéchias fut atteint d'une maladie mortelle.

Le prophète Isaïe, fils d' Amoç, vint lui dire : «Ainsi parle Yahvé.

Mets ordre à ta maison car tu vas mourir, tu ne vivras pas.

»Ézéchias se tourna vers le mur et fit cette prière à Yahvé:« Ah! Yahvé, souviens-toi, de grtice, que je me suis conduit fidèlement et en toute probité de cœur devant toi, et que j'ai fait ce qui était bien à tes yeux.

» Et Ézéchias versa d'abondantes larmes.

Isaïe n'était pas encore sorti de la cour centrale que lui parvint la parole de Yahvé : « Retour­ ne dire à Ézéchias , chef de mon peuple : Ainsi parle Yahvé, Dieu de ton ancêtre David.

J'ai entendu ta prière, j'ai vu tes larmes .

Je vais te guérir : dans trois jours tu monteras au Temple de Yahvé.

J'ajouterai quinze années à ta vie , je te délivrerai , toi et cette ville, de la main du roi d'Assyrie , je protégerai cette ville à cause de moi et de mon serviteur David.

» Isaïe dit : «Prenez un pain de figues » ; on en prit un, on l'appliqua sur l'ulcère et le roi guérit.

Il, Rois, 20 : 1-7 Traduit sous la direction de l'École biblique de Jérusalem, Desclée De Brouwer, 1975 Le jug eme nt de Salomon NOTES DE L'ÉDITEUR « L'auteur ne vise pas à faire une histoire complète ; il ne veut pas se substituer aux ouvrages existants, chroniques et annales des rois de Juda et des rois d'Israël auxquelles il renvoie souvent le lecteur : "Le reste de ses actions, cela n'est-il pas écrit dans le livre des Chroniques des rois . ..

", ce qui ne veut pas dire qu'il n'a pas lui-même emprunté à ces ouvrages une grande partie de sa documentation.

» E.

Jacob, L'Ancien Testament, PUF,1967.

« L'histoire de ces villes [d'Israël] est tragique et, de ce destin, l'Ancien Testament fait bon usage en démontrant comment, à travers la lente agonie des royaumes d'Israël, le châtiment divin choisit d'accabler des peuples dont les rois infortunés ont osé enfreindre la Loi sacrée de Yahvé.

C'est une geste impitoyable où le bras divin semble s'abattre avec un acharnement tout particulier sur les braves petits rois de la capitale du royaume du Nord, Samarie .

Pourtant, de récentes découvertes archéologiques prouvent que ces monarques étaient loin de manquer de compétence ou d'initiative, mais les compilateurs de l'Ancien Testament, qui n'avaient pas les mêmes étalons de valeur que les historiens contemporains, les prennent pour exemple de ce que peut donner le courroux de Yahvé lorsqu'il atteint son paroxysme.

» John Romer, La Bible et/' Histoire, Vemal/P.

Lebaud, 1988.

1 Miroir de/' humaine salvation, manuscri t d u xve siècle.

Chantilly.

Musée Condé ANONYME 10 2 Postilles sur/' Ancien et le Nouveau Testament, de Nico las de Lyre, manuscrit du xve siècle, biblioth~ue Sainte-Geneviève. »

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