Le personnage de MOLINIER
Publié le 24/10/2017
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MOLINIER. Que le moraliste en Gide soit requis essentiellement par ce en quoi l’individu « différé » et manifeste son originel déracinement, le romancier n’en sera que plus attentif à la puissance occulte de la famille, ce personnage collectif en fonction duquel chacun d’abord se définit, soit en le niant, soit en le reconnaissant, soit en le trahissant dans un geste, une opinion, un réflexe moral. De ce point de vue, on peut considérer le roman
d’André Gide, les Faux-Monnayeurs (1925), comme le jeu de trois familles : presque symétriques, les Molinier et les Profitendieu et, lieu de convergence et de dispersion, les Vedel-Azaïs. La révélation progressive de ce réseau à
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